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Inde - Page 4

  • Les Hindous contre l’Eglise au Gujarat

    Une enquête a été ouverte contre la paroisse catholique de Nagra et l’école catholique Saint-Xavier de Cambay (Khambhat), district d’Anand, dans l’Etat indien du Gujarat, au motif que 32 enfants au total y auraient été convertis au christianisme, ce qu’interdit formellement la loi dite de liberté religieuse de l’Etat, qui est une des lois anti-conversion les plus draconiennes du monde.

    Les prêtres démentent absolument toute conversion. Ils font remarquer qu’ils n’ont procédé à aucun baptême aux dates données pour les prétendues conversions. En revanche ces dates correspondent à des premières communions et à des confirmations, ce qui suppose que les enfants qui ont reçu ces sacrements étaient déjà catholiques. En fait, il s’agit d’enfants de familles catholiques, et les familles étaient également présentes.

    La plainte émanait du Forum pour la Paix et la Justice, qui dit lutter pour les droits des dalits (« intouchables »). De fait tous les enfants en question sont des dalits, de la corporation des tisserands. Et c’est pour mettre un terme aux vagues de conversion des dalits au christianisme qu’a été promulguée la loi anti-conversion. Mais ce n’est pas la faute de l’Eglise si elle est la seule à s’occuper des intouchables, dans cet Etat ultra-hindouiste qui vit toujours selon le système des castes, et où les chrétiens sont une infime minorité (moins de 0,1%).

  • L’eau du crucifix

    INDIA_(F)_0313_-_Fr._Augustine_Palett_Parish_Priest_of_Our_Lady_of_Vailankanni_Church_Irla2.jpgAu matin du 5 mars, une femme hindoue venue prier devant le crucifix d’Irla (un faubourg de Bombay) – sic - constata que des gouttelettes d’eau tombaient des pieds de Jésus. Elle appela ses voisins. Tout le crucifix était sec. Mais de l’eau suintait de ses pieds. Le crucifix est aussitôt devenu un lieu de pèlerinage, et les gens, hindous, musulmans et chrétiens confondus, se pressent pour recueillir quelques gouttes de cette eau.

    A la télévision, le président de l’Association rationaliste indienne a accusé l’Eglise catholique d’exploiter le culte des images et de fabriquer des miracles pour faire de l’argent.

    L’évêque auxiliaire de Bombay, Msgr. Agnelo Gracias, a publié un communiqué, dans lequel il rappelle que l’Eglise est toujours prudente quand il s’agit d’attribuer des phénomènes à des causes surnaturelles, qu’elle essaye d’y trouver des explications scientifiques, et qu’elle n’y accorde pas une grande attention, même si elle admet que Dieu peut intervenir de façon extraordinaire : « ce que nous appelons des miracles ». Puis il répond au rationaliste que l’Eglise ne rend pas un culte aux images mais les honore, qu’elle honore la croix parce qu’elle sert à nous rappeler l’amour de Jésus mort pour nous, que ce crucifix n’appartient pas à l’Eglise (il appartient en effet à une famille), et que c’est une femme hindoue qui a remarqué le phénomène.

    On remarquera que ce crucifix « privé » (érigé en 1873 par une famille en action de grâce pour son premier né) se trouve près de l’église de la paroisse Notre-Dame de Velankanni. Et que Notre-Dame de Velankanni est le Lourdes indien.

    (Asianews, DNAindia)

    Addendum. L'eau s'est arrêtée de couler le 8 mars à 13 h.

  • Les communistes indiens, et les chrétiens

    INDIA_ULTIMA_CENA.jpg

    Le parti communiste du Kerala a placardé ces affiches dans la ville de Thiruvanthapuram. C’est une parodie de la Cène, où un Obama satanique remplace Jésus, et l’on reconnaît, parmi des personnalités indiennes, Sarkozy et Cameron (à droite). Dans beaucoup de langues, la Cène se dit « le dernier dîner ». Et la légende de l’affiche dit : « Ceci est le dernier dîner du capitalisme… Le marxisme est le seul espoir. »

    Il est assez curieux de voir les communistes indiens détourner une œuvre religieuse chrétienne. Même si dans le Kerala il y a près de 20% de chrétiens. Lesquels ont du reste fermement réagi, et ils n’ont pas été les seuls. Le pourtant puissant parti communiste (45% des voix aux dernières législatives au Kerala) a enlevé les affiches et affirmé contre toute évidence qu’il n’y était pour rien…

    (Asianews)

  • Christianophobie hindoue

    Un pasteur protestant, Rajendra Masih, projetait un film sur Jésus pour les fidèles de sa communauté. A la fin de la projection, 9 militants hindous ont fait irruption dans la salle, détruisant tous les équipements (écran, lecteur DVD et haut-parleurs). Ils ont ensuite saisi le pasteur et l’ont violemment frappé. Puis ils ont appelé la police, accusant le pasteur de conversions frauduleuses. Après avoir interrogé le pasteur, la police l’a relâché, car elle n’avait rien à lui reprocher.

    (Fides)

  • Profanation au bulldozer

    Pierres tombales et croix détruites et amassées, une partie du cimetière dévastée, une autre nivelée au bulldozer et transformée en parking. C’était un cimetière chrétien à Sabarmati, dans les environs d’Ahmedabad, capitale de l’Etat du Gujarat (dans l’ouest de l’Inde).

    Les chrétiens ont manifesté hier à Ahmedabad pour protester contre cet « acte barbare et irrespectueux », œuvre sans doute des fanatiques hindous, dont est proche le Premier Ministre du Gujarat. Les chrétiens demandent sa démission, ainsi que la destitution du chef de la police de Sabarmati.

    (Fides)

  • Film blasphématoire : en Inde, on inculpe

    Suite aux protestations du Forum catholique laïque et à la pétition lancée par cette association, le réalisateur, le producteur et le publicitaire d’un film blasphémant le Christ ont été arrêtés à Bombay et inculpés pour « blessure des sentiments religieux », « intention de nuire », « insulte contre les croyances religieuses », et violation des règles cinématographiques.

    Les évêques demandent le retrait du film.

    L’affiche représente le Christ en croix, poignardé par un homme, accompagné de la phrase « Cette fois, le mal vaincra ». La publicité et la bande annonce du film indiquent ensuite : « Attendez-vous à des vérités inattendues » ou bien « Nous vous dirons qui est vraiment Jésus Christ » alors que d’autres images montrent la Croix renversée frappée par des poignards.

    (Fides)

  • L’horreur indienne (mauvais genre)

    Les rapports se suivent et se ressemble : en Inde on pratique à grande échelle l’avortement sélectif : on tue les filles, et « plus on est instruit et riche, plus on tue les filles ». Mais on apprend aussi que des parents transforment leurs filles en garçons. La Commission nationale de protection des droits de l'enfant a ordonné au gouvernement du Madhya Pradesh d'enquêter sur des allégations selon lesquelles près de 300 filles d'une même ville auraient été chirurgicalement transformées en garçons contre le paiement d'une somme de près de 2000 £ par leurs parents.

  • Chrétien au Karnataka

    Comme chaque année, Henry Baptist Reuben, un catholique du Karnataka, en Inde, organisait à son domicile une journée d’aide aux lépreux : distribution de vêtements, de vivres, etc. Une vingtaine de fanatiques hindous sont arrivés, accusant Reuben et sa famille de vouloir convertir les lépreux de force. Ils alertèrent la police, qui est venue aussitôt. Elle a arrêté Henry Baptist Reuben et deux lépreux pour « atteinte aux sentiments religieux ». Sic.

    La communauté chrétienne du Karnataka est de plus en plus la cible des hindous radicaux depuis l’arrivée au pouvoir dans l’Etat, en mai 2008, du parti Bharatiya Janatha.

    (Asianews)

  • En Inde, on avorte de plus en plus les filles

    Un nombre croissant de familles indiennes qui ont une fille décident d’avorter lorsque des examens révèlent qu'elles vont avoir une autre fille, selon une étude publiée hier par la revue médicale "Lancet".

    Le recul du nombre de filles est plus important dans les familles les plus riches et instruites. L'étude souligne que la loi de 1996 interdisant de révéler le sexe du fœtus n'est pas réellement appliquée. Le nombre d'avortements sélectifs au détriment des filles est estimé entre quatre et 12 millions entre 1980 et 2010.

    Selon les derniers chiffres du recensement indien, publiés en mars, le pays compte 914 filles de moins de six ans pour 1.000 garçons. Il y a dix ans, le ratio était de 927 pour 1.000.

  • Récompense islamique

    Anas, le musulman qui avait tranché la main d’un professeur catholique, en Inde, parce qu’il avait « offensé » Mahomet, a été élu aux élections locales, contre deux candidats d’autres partis. Il avait l’investiture du « parti socialiste démocratique de l’Inde », branche politique du « Front populaire de l’Inde », qui est considéré comme étant à l’origine de l’attaque du professeur.

    Anas, qui est en prison, n’avait pas pu faire campagne, ni voter.

    (via Bivouac-ID)