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Inde - Page 2

  • Décapité parce qu’il est chrétien

    Un chrétien de 35 ans, Tapas Bin, a été décapité parce qu’il refusait de se convertir à la religion tribale locale. Cela s’est passé à Teliamura, une petite ville de l’Etat indien de Tripura (c’est l’un des Etats qui sont à l’est du Bangladesh, et celui-là est enclavé dans le Bangladesh sur trois côtés).

    Il y a trois ans, Bin s’est marié avec Jentuly, fille de Gobinda Jamatiya, qui n’a jamais accepté que sa fille se marie avec un chrétien. Il n’a pas cessé de faire pression sur Bin pour qu’il se convertisse à la religion locale (un animisme teinté d’hindouisme). Comme celui-ci s’obstinait à rester chrétien, Gobinda a engagé un sorcier (« ojha ») pour tuer Bin. Ils ont accompli une puja (prière rituelle avec offrande aux dieux), puis le sorcier est allé décapiter Bin. Le sorcier a été arrêté, mais Gobinda a disparu.

    (Asianews)

  • Les nationalistes hindous perdent le Karnataka

    Après neuf ans d’un règne sans partage, les nationalistes hindous du Bharatiya Janata (BJP) ont perdu les élections au Karnataka. Le parti du Congrès a obtenu la majorité absolue, et il semble que le deuxième parti soit le Janata Dal, un parti laïque de gauche.

    C’est une bonne nouvelle pour les minorités religieuses, et spécialement pour les chrétiens. En 2012 avaient été recensées au Karnataka 41 attaques de chrétiens par des extrémistes ouvertement soutenus par le BJP : au moins les persécuteurs de chrétiens n’auront-ils plus le soutien des autorités.

    (Asianews)

     

  • Inde : un recteur de séminaire assassiné

    INDIA_(F)_0402_-Rrector.jpgLe Père K.J. Thomas, recteur du séminaire de Bangalore (Karnataka) a été assassiné dans la nuit de Pâques. Pour le moment on n’en sait pas plus. Des papiers auraient disparu. Mais le matériel informatique est intact et aucun autre objet de valeur n’a été volé.

    On ne lui connaissait aucun ennemi, en dehors des ennemis de la foi. Mgr Bernard Moras, archevêque de Bangalore, a dénoncé ce « meurtre brutal, terrible et insensé », et a décrit le P. Thomas comme un « prêtre pieux et serein, dont la mort est une grande perte pour nous tous ». Le cardinal Gracias, président de la conférence épiscopale de l’Inde, a présenté ses condoléances à la famille du P. Thomas, aux séminaristes et au personnel du séminaire, soulignant que le recteur était « un ami cher et un prêtre humble, charitable, respectable et bon, aimé de tous ».

  • Vendredi Saint en Inde

    Au hasard d’une revendication des employés chrétiens de l’administration fiscale de l’Inde, j’apprends que le Vendredi Saint est férié dans ce pays où les chrétiens sont, sur l’ensemble du pays, une toute petite minorité (2,7%).

    Les contribuables ont jusqu’au 31 mars pour payer leurs impôts. Le 31 est un dimanche, et même le dimanche de Pâques, mais les autorités ont décidé que les bureaux des contributions seraient ouverts ce jour-là, pour recevoir les derniers contribuables, et aussi le samedi, et aussi le vendredi, bien qu’il s’agisse du Vendredi Saint férié.

    Les évêques ont protesté, soulignant que Pâques est « la plus importante célébration religieuse des chrétiens » et que si le fisc « avait ses raisons pour faire du dimanche pascal une journée ouvrée, la communauté chrétienne en Inde avait encore plus de raisons pour demander au gouvernement de repousser la date limite du dépôt des déclarations fiscales » et permettre aux chrétiens de remplir leurs obligations religieuses.

    De son côté, le Conseil pan-chrétien indien (All India Christian Council) a déposé un recours devant la Haute Cour de Delhi.

    Hier, la Haute Cour a rendu une décision faisant exceptionnellement de ces deux jours, dans l’administration fiscale, des jours fériés "restreints", chômés par une catégorie d'employés, en l'occurrence les chrétiens, afin de garder un équilibre entre les obligations nées de l’observance religieuse et les impératifs gouvernementaux visant à maximiser les rentrées fiscales...

    Eglises d’Asie ajoute que « dans l’Etat de Jammu-et-Cachemire, seul Etat à majorité musulmane de l’Union indienne, la très petite communauté chrétienne vit une situation de discrimination particulière, le Vendredi Saint n’y étant pas chômé ».

    Eh bien en France, la majorité chrétienne vit cette même situation de discrimination… Mais le rédacteur de la dépêche des Missions étrangères ne s’en rend même plus compte…

  • La sixième attaque hindouiste de l’année au Karnataka

    Des dizaines d’hindouistes extrémistes ont attaqué une communauté pentecôtiste qui tenait une veillée de prière dans la maison du pasteur, à Moodubelle, près d’Udupi au Karnataka (Inde).

    Huit personnes, dont le pasteur, ont été blessées et hospitalisés. Alertée par une ONG chrétienne, la police est arrivée et a arrêté 16 assaillants.

    C'est déjà la sixième attaque antichrétienne dans cet Etat depuis le début de l'année.

  • En Inde

    Lundi dernier, à Roshni (Madhya Pradesh), des militants du mouvement nationaliste hindou Bajrang Dal ont attaqué la maison d’un chrétien et ont frappé un pasteur pentecôtiste qui faisait un cours d’études bibliques, puis ils ont appelé la police qui l’a arrêté pour « tentative de conversion forcée ». Il a été relâché au bout de quelques heures.

    Mercredi, à Gulai (Madhya Pradesh), des militants de Bajrang Dal et du Rashtriya Swayamsevak Sangh ont arrêté une réunion de prière et ont frappé le pasteur pentecôtiste, puis ils l’ont emmené et l’on frappé encore dans un autre village avant de le livrer à la police, qui l’a libéré le lendemain.

    (Asianews)

  • En Inde

    Vendredi dernier, à Rajnandgaon (Chhattisgarh), une centaine de nationalistes hindous ont attaqué une église évangélique, frappant les fidèles à coups de barres de fer. Une trentaine de victimes ont dû recevoir des soins à l’hôpital… Et le personnel de l’hôpital leur a rapidement demandé de quitter les lieux, par peur d’une attaque des Hindous… Pendant ce temps-là, ceux qui n’avaient pas été blessés allaient porter plainte à la police. Laquelle a refusé la plainte, parce que l’église n’est pas enregistrée comme lieu de culte.

    Samedi, à Nagpur (Madhya Pradesh), des hindouistes, menés par le chef du village, ont attaqué pendant un office deux pasteurs pentecôtistes, qui ont dû être hospitalisés. La police a refusé leur plainte, parce que leur église n’est pas enregistrée comme lieu de culte.

    Dimanche, dans le district d’Abilabad (Andhra Pradesh), une organisation nationaliste hindoue locale a porté plainte pour « conversions forcées » contre un chrétien venu faire une conférence sur la Bible. La police a enregistré la plainte sans enquête et a gardé le chrétien en détention jusqu’au lendemain.

    (Asianews)

  • Au Karnataka

    Deux pasteurs pentecôtistes du Karnataka (Inde) se sont fait attaquer par une vingtaine d’extrémistes hindous qui les ont insultés, déshabillés et battus, alors qu’ils étaient dans une réunion de prière dans une maison privée. Les assaillants les ont accusé de conversions forcées et ont appelé la police. Les pasteurs ont d’abord été emmenés à l’hôpital où l’on a soigné leurs blessures, puis au commissariat, où ils ont été retenus toute la nuit. Ils ont ensuite été relâchés sous la promesse de revenir. Quand ils sont revenus, ils ont été inculpés d’outrage aux sentiments religieux d’une catégorie de citoyens…

    (Asianews)

  • Inde: une ONG catholique demande d’agir contre les extrémistes hindous

    Le 1er février, le Catholic Secular Forum (CSF) a demandé au ministère fédéral indien de l’Intérieur d’interdire deux organisations appartenant à l’aile la plus extrémiste de la mouvance hindouiste, responsables de nombreuses attaques contre les chrétiens. Il s’agit de Sanathan Sanstha (‘Forum éternel’) et Abhinav Bharat (‘Inde nouvelle’), affiliées au RSS (Rashtriya Swayamsewak Sang, ‘Corps national des volontaires’), qui fédère les organisations prônant l’hindutva (l’hindouité) et soutient le BJP (Bharatiya Janata Pary, ‘Parti du peuple indien’), vitrine politique du nationalisme hindou.

    Il se trouve que le 20 janvier dernier, lors d’une réunion du Parti du Congrès, le ministre de l’Intérieur, Sushil Kumar Shinde, a cité le « terrorisme hindou » parmi les « menaces » sécuritaires qui affectent le pays - ce qui a provoqué une polémique, le BJP demandant immédiatement la démission du ministre. Mais deux jours plus tard, c’est le ministre de l’Intérieur du Maharashtra qui demandait au gouvernement fédéral l’interdiction du Sanathan Sanstha et Abhinav Bharat…

    Aux côtés du directeur du CSF Joseph Dias se tenait Michael Saldanha, membre du CSF, ancien juge à la Haute Cour de Bombay et du Karnataka. Il a pris la parole pour dénoncer la « timidité » des responsables des Eglises chrétiennes face aux attaques visant les chrétiens. « La communauté chrétienne est devenue une cible facile parce que nos cardinaux, nos évêques et notre clergé n’osent pas protester dans les termes les plus fermes auprès du gouvernement », a-t-il affirmé, ajoutant que si les responsables des Eglises se montraient déterminés à « exiger une tolérance zéro » face aux attaques dont sont victimes les chrétiens, « les violences antichrétiennes, qui pour le moment vont croissant, diminueraient de manière drastique ».

    (Eglises d’Asie)

  • L’Inde ne veut plus du tourisme procréatif homosexuel

    En 2002, l’Inde avait légalisé les mères porteuses. Le pays était devenu une destination de plus en plus privilégiée du « tourisme procréatif » (sic), notamment pour les homosexuels. Ce qui était de plus en plus mal ressenti, les Indiens étant encore peu réceptifs à l’homosexualisme. Le gouvernement a décidé que les étrangers souhaitant avoir recours à une mère porteuse doivent être des couples homme et femme mariés depuis au moins deux ans.