Un nombre croissant de familles indiennes qui ont une fille décident d’avorter lorsque des examens révèlent qu'elles vont avoir une autre fille, selon une étude publiée hier par la revue médicale "Lancet".
Le recul du nombre de filles est plus important dans les familles les plus riches et instruites. L'étude souligne que la loi de 1996 interdisant de révéler le sexe du fœtus n'est pas réellement appliquée. Le nombre d'avortements sélectifs au détriment des filles est estimé entre quatre et 12 millions entre 1980 et 2010.
Selon les derniers chiffres du recensement indien, publiés en mars, le pays compte 914 filles de moins de six ans pour 1.000 garçons. Il y a dix ans, le ratio était de 927 pour 1.000.
Commentaires
C'est la libération des femmes.
Je dirais plutôt que c'est l'asservissement des femmes au sexe.
Merci !
JFL
Ma réflexion était ironique. Les embryons filles sont tués par ce qu'ils sont de sexe féminin. Donc il fallait comprendre : l'avortement tue les femmes et surtout les femmes, notamment celles qui sont tuées dans les avortements (les bébés filles).