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FN - Page 8

  • Souscription nationale "SOS Front national"

    Le faible score du Front national aux législatives a une lourde conséquence financière pour le mouvement de Jean-Marie Le Pen, puisque la subvention publique aux partis politiques est calculée d’après le nombre de voix au premier tour de ces élections. Elle sera amputée de 60 %, passant de 2,9 à 1,8 million d’euros pendant les cinq prochaines années.

    D’autre part, plus de la moitié des candidats FN n’ont pas franchi la barre des 5 %, qui permet d’être remboursé des frais de campagne, ce qui représente une dette de plusieurs millions d’euros.

    C’est pourquoi Jean-Marie Le Pen lance un « appel solennel », aux militants, adhérents, sympathisants et électeurs du Front national, et aussi à tous ceux qui pensent que le Front national doit garder sa place en France, à « répondre généreusement » à la souscription nationale que lance le mouvement.

    « Il en va de la survie du Front national mais aussi de l’intérêt bien compris du pays », souligne Jean-Marie Le Pen : « Qui mieux que le Front national peut être la vigie attentive à l’action du gouvernement ? Qui mieux que le Front national peut dire aux Français la vérité sur la situation du pays ? Comment la démocratie peut-elle vivre avec un parti unique qui cumule tous les pouvoirs, y compris celui de ne rien faire ? »

    Le Front national a perdu une bataille, mais il est loin d’avoir perdu la guerre. « Ceux qui croient que le Front national va disparaître à l’occasion de ce qui n’est qu’un avatar électoral se trompent lourdement. Les patriotes, plus convaincus que jamais de la nécessité de leur combat, ne vont pas baisser les bras. Rassemblés par l’adversité, ils vont se préparer pour les échéances futures. » Et les Français seront au rendez-vous, dès qu’ils auront vu qu’ils ont été trompés par les tours d’illusionniste de Sarkozy.

    C’est pourquoi il faut aider le Front national à surmonter cette mauvaise passe, afin qu’il puisse reprendre sa marche en avant et demeurer la nécessaire structure de rassemblement des patriotes.

    Les dons peuvent être envoyés à la Souscription Nationale , FN, 4 rue Vauguyon, 92210 Saint-Cloud, ou par internet.

    Naturellement, en attendant des jours meilleurs, le Front national va prendre des mesures d’économies drastiques, réaliser des compressions budgétaires dans tous les domaines. Il n’y aura ni université d’été, ni BBR cet automne. Mais Jean-Marie Le Pen n’a pas l’intention de vendre le « Paquebot ». Il veut envisager « toutes les solutions » avant celle-là. Car « il y a un aspect symbolique très fort » dans le fait de vendre le siège social du mouvement : « Si nous étions contraints de vendre, ce serait interprété par avance comme une déshérence du FN. »

  • Le Pen : la Constitution a été violée

    Lors de la conférence de presse qu’il vient de tenir, Jean-Marie Le Pen a annoncé que tous les candidats FN aux législatives allaient demander l’annulation des élections.

    Pourquoi ? Tout simplement parce que ces élections sont illégales : «  La Constitution et la loi qui obligent à une égalité dans les découpages des circonscriptions ont été violées. » Le gouvernement était tenu de réviser le découpage des circonscriptions, et cela depuis 1999. Il ne l’a toujours pas fait. Or ce redécoupage était impératif en raison de l’évolution démographique des départements.

    Les circonscriptions n’ont pas été modifiées depuis le rétablissement du scrutin uninominal à deux tours en 1986 (institué pour mettre fin aussi vite que possible à l’interlude de la proportionnelle, qui venait de commencer, et avait conduit une trentaine de députés FN à l’Assemblée nationale).

    Après l’examen de la loi de 1986, le Conseil constitutionnel avait demandé que les inégalités résultant de la volonté du législateur d’établir un lien étroit entre l’élu d’une circonscription et les électeurs ne soient pas « sensiblement accrues par le biais des règles qui président à la délimitation des circonscriptions à l’intérieur d’un même département ». A cette occasion, il avait rappelé les principes qui s’imposent aux responsables du découpage, notamment le principe de prise en compte des bases démographiques, avec la possibilité de s’en écarter, mais sans pouvoir aller au-delà de plus de 20 % de la population moyenne des circonscriptions du département.
    Ce qui vaut pour un département vaut aussi pour l’ensemble des circonscriptions. Dans ses observations sur les élections législatives de 2002, la Conseil constitutionnel soulignait que le découpage, qui était toujours celui de 1986, reposait sur les données du recensement de 1982. Or, depuis lors, « deux recensements généraux, intervenus en 1990 et 1999, ont mis en lumière de disparités de représentation peu compatibles avec les dispositions combinées de l’article 6 de la Déclaration de 1789 et des articles 3 et 24 de la Constitution  ». « Il incombe donc au législateur de modifier ce découpage », concluait le Conseil constitutionnel.

    Or rien n’a été fait. Le Conseil constitutionnel a réitéré sa demande en 2005. Et il n’y a toujours eu aucune modification.

    Le fait est que d’importantes modifications démographiques ont eu lieu. Des départements comme la Seine-et -Marne, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, l’Hérault, la Gironde , la Loire-Atlantique ou La Réunion ont connu une forte poussée démographique, alors que d’autres comme Paris, la Haute-Marne , la Meuse , la Saône-et -Loire ou la Nièvre ont vu leur population diminuer.

    En 2003, un chercheur au CNRS observait que les 25 départements les moins peuplés ont un député pour 79.043 habitants, alors que les 25 les plus peuplés ont un député pour 112.123 habitants.

    Sur la base du recensement de 1999, le vote d’un habitant de la deuxième circonscription de la Lozère compte six fois plus que celui d’un habitant de la deuxième circonscription du Val-d’Oise. Selon les données INSEE de 2005, un élu de Lozère représente 38.466 habitants, et un élu de Haute-Garonne 144.479 habitants.

    Les disparités sont donc énormes. Et même en mettant de côté les départements les moins peuplés, qui par « tradition républicaine » ont un minimum de deux députés, l’écart va encore de 1 à 3 entre les circonscriptions.

    Le Conseil constitutionnel souligne que cela est contraire aux dispositions combinées de l’article 6 de la Déclaration de 1789 et des articles 3 et 24 de la Constitution.  L’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme est celui qui pose le principe de l’égalité des citoyens devant la loi, notamment l’égalité de leurs droits à concourir à l’élaboration de la loi. L’article 24 de la Constitution est celui qui dit que les députés sont élus au suffrage direct, et l’article 3 est celui qui pose en principe que le scrutin est « toujours universel, égal et secret ».

    Et ce n’est pas tout. En parfaite conformité avec ce que dit le Conseil constitutionnel, le code électoral stipule, dans son article L. 125 : « Il est procédé à la révision des limites des circonscriptions, en fonction de l’évolution démographique, après le deuxième recensement général de population suivant la dernière limitation. » Le découpage des circonscriptions aurait donc dû être révisé lorsqu’ont été connus les résultats du recensement de 1999. Cela aurait déjà dû être fait pour les élections de 2002. On peut admettre que c’était un  peu court : on ne peut modifier les circonscriptions que longtemps avant l’échéance électorale, afin d’éviter les soupçons de charcutage. Quoi qu’il en soit, le scrutin de 2007 a été manifestement organisé, quant à lui, en violation certaine de cet article du code électoral

    Les gouvernements successifs s’érigent volontiers en juges du respect des « valeurs républicaines », mais ils refusent de respecter des textes fondamentaux de la République, et ne tiennent aucun compte des rappels à l’ordre du Conseil constitutionnel.

    C’est pourquoi les candidats du FN sont fondés à engager systématiquement des recours en annulation des élections législatives, et c’est pourquoi ils le font.

    On attend avec intérêt ce qui leur sera répondu...

  • Deux gaullistes historiques soutiennent Marine

    Communiqué d’Alain Griotteray et Michel Caldaguès

    Alain Griotteray et Michel Caldaguès, parce qu'ils se font une certaine idée de l'Europe, apportent leur soutien à Marine Le Pen, candidate dans la 14e circonscription du Pas-de-Calais.

    La droite majoritaire se doit à leurs yeux d'apporter ses suffrages à une candidate dont les convictions répondent à la volonté de rénovation nationale exprimée par les Français.

    Dans la 14° circonscription, les électeurs qui votèrent massivement  NON (75% lors du référendum) ne peuvent que souhaiter être représentés par une élue, ardente défenseur de l'Europe des patries.

    (Alain Griotteray, grand officier de la Légion d’honneur, croix de guerre avec palmes, médaillé de la Résistance , a été longtemps député du Val-de-Marne et maire de Charenton. Michel Caldaguès a été député puis sénateur de Paris, et maire du 1er arrondissement.)

  • Traitement Hortefeux de l’immigration: entre homéopathie et placebo

    Communiqué de Marine Le Pen

    Après avoir annoncé des objectifs officiels dérisoires de reconduites à la frontière des immigrés illégaux et des primes de départ pour les clandestins, M. Hortefeux poursuit sa politique d’effets d’annonce avec un projet de loi sur le regroupement familial.

    Cet énième texte, totalement insipide, relève de la farce quand il n’ajoute pas des freins supplémentaires aux reconduites à la frontière des fraudeurs.

    Entre le « contrat » passé avec la famille qui, n’en doutons pas, sera mécaniquement signé par les postulants et la prétendue « évaluation du degré de connaissance du français et des valeurs de la république », qui ouvrira droit à une formation pour les recalés, M. Hortefeux ne cherche qu’à se donner en spectacle.

    Au lendemain de la réception par le ministre du patronat immigrationniste pour organiser officiellement un trafic de main d’oeuvre bon marché vers la France et avant même l’installation du troupeau parlementaire UMP dans une Assemblée monocolore, le gouvernement Sarkozy-Fillon montre déjà son incurie à traiter le problème de l’immigration qui visiblement le dépasse.

    A la veille du scrutin législatif, Marine Le Pen demande aux Français de se préparer à organiser une opposition résolue à la politique d’immigration laxiste, d’inspiration chiraquienne, de ce gouvernement.

  • Le raciste d'Hénin-Beaumont

    Dans la circonscription d'Hénin-Beaumont, le candidat socialiste a appelé au "front républicain" contre le Front national. Reçu cinq sur cinq par le candidat "Modem" et le candidat UMP.

    Celui-ci, Nesrédine Ramdani, a déclaré: "Je n'ai pas une tête à voter Marine Le Pen."

    L'ostracisme envers le Front national reste donc intact, et de façon grossière, et même raciste.

    Là non plus, la "rupture" promise par Sarkozy avec la pensée unique n'est pas au rendez-vous.

  • L’illusionniste

    A la veille du premier tour des législatives, Bruno Gollnisch a souligné que « le numéro d’illusionniste de l’UMP se poursuit sans interruption ». Le gouvernement a en effet annoncé une déductibilité des intérêts sur les emprunts pour l’habitation principale à hauteur de 37.500 euros. En fait, remarque Gollnisch, la déduction sera plafonnée à 20 % de la somme, soit 750 euros maximum par an, et cela pendant cinq ans seulement, alors que dans les années 70 ils étaient déductibles deux fois plus longtemps.

    Au sommet du G8, Nicolas Sarkozy s’est targué d’avoir obtenu la prise en compte d’objectifs chiffrés en matière de réduction de gaz à effet de serre. Il n’en est rien. Le G8 a promis d’y... réfléchir (« consider seriously »), à l’horizon... 2050, sans donner le moindre chiffre.

    L’illusionniste a d’ores et déjà gagné les législatives, comme prévu, selon le scénario implacable de la mécanique électorale du quinquennat. Mais l’illusion ne peut durer toujours.

    « J’ai reconnu à Nicolas Sarkozy un très grand talent d’illusionniste, mais l’illusionniste va devoir descendre de scène un moment donné, et par conséquent il va devoir se colleter avec les faits, et les faits sont têtus », a déclaré hier soir Jean-Marie Le Pen.

    L’ampleur de l’abstention est déjà un signe que l’illusion a atteint sa limite.

  • L’exception Marine

    Le désastre est tel pour le FN que le score de Carl Lang, dans le Nord : 11,6 %, apparaît comme une heureuse surprise. Le seul vrai bon score est celui de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais : 24,47 % des voix, ce qui lui permet d’être au second tour la candidate de la droite. Si l’UMP ne fait pas voter pour la gauche, elle peut être élue. Marine Le Pen a souligné que si le Front national a « subi un revers », il n’est pas mort. Nicolas Sarkozy « décevra, quoi qu’il arrive, et il faut que le FN se mette en position d’accueillir les déçus ». « C'est d'ici, de Hénin-Beaumont, je l'espère, que doit partir dès ce soir et dès dimanche prochain la reconquête du pays. Je demande à tous les militants, à tous ceux qui votent pour les candidats du FN, de ne pas perdre espoir, un jour nous récolterons le fruit du travail qui est derrière nous. »

  • La démocratie selon ATTAC

    Communiqué de Julien Sanchez , conseiller régional des jeunes d’Ile-de-France, candidat dans la 7e circonscription de Seine-et-Marne

    Invité par l’antenne Nord Seine-et-Marne de l’association ATTAC à un débat entre les différents candidats à l’élection législative de la 7e circonscription de Seine-et-Marne, je me suis rendu, jeudi 7 juin au soir, après avoir contacté l’organisateur (qui m’a confirmé qu’il m’attendait) au dit débat organisé dans une salle municipale de la Ville de Chelles.

    Une fois sur place, ce même organisateur m’a signifié qu’il refusait que je prenne la parole en tant que candidat car je représente le Front National.

    Il a indiqué qu’il m’autorisait à rester dans le public pour poser des questions aux candidats LCR, PC et PS présents, mettant ainsi sur un pied d’inégalité les différents candidats.

    Cet apartheid politique, de la part d’une association soi-disant soucieuse des droits de l’Homme et subventionnée par tous les contribuables (y compris ceux qui votent FN), est un déni de démocratie.

    Le Front National rappelle qu’il a lui aussi un programme très précis et très complet en matière d’écologie, d’énergie, de recherche, d’enseignement, de culture, d’emploi et de services publics, thèmes de ce débat.

    C’est pourquoi j’ai interpellé ce jour la direction nationale d’ATTAC afin de savoir si elle cautionne l’absence de débat réellement contradictoire et l’exclusion d’un candidat à la députation qui, contrairement au candidat de droite, avait fait l’effort de se déplacer dans une démarche constructive de dialogue et d’échange avec ses concitoyens.

  • La Poste boycotte le FN ?

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Dans certains départements, le publipostage du document de 8 pages comportant la présentation et le programme des candidats du Front National à l’élection législative a connu de graves dysfonctionnements, relevant certainement de malveillances au sein de la société La Poste ou de sa filiale Médiapost.

    C’est le cas notamment – mais pas exclusivement ! – dans les Alpes-Maritimes, la Seine-Saint -Denis et la 13e circonscription du Rhône, où de très nombreux foyers qui devaient être servis ne l’ont pas été. [C’est le cas aussi chez moi dans les Yvelines. YD]

    J’élève une vive protestation contre ces agissements, et je dépose plainte pour abus de confiance et détournement de correspondance.

  • L’ouverture : seulement à gauche

    Interrogé par un auditeur de RTL sur l’éventualité de nommer des personnalités du FN au gouvernement après les législatives, François Fillon a dit : « La réponse est non. Nicolas Sarkozy n’a pas repris les idées du Front national, il a défendu les valeurs qui sont celles de la droite et du centre, il n’a jamais franchi la limite qui nous sépare de l’extrême droite. »

    Donc rien n’est changé, comme on s’en doutait. Le Front national est toujours calomnié comme étant d’extrême droite, et l’apartheid continuera d’être appliqué entre « la droite et le centre » et les parias de la politique française.