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Islam - Page 159

  • « Nous accueillons les soldats d’une armée »

    Propos de Jacques Peyrat :

    Un jour je reçois un coup de fil de l’évêque de Nice, Monseigneur Sankalé, qui me demande un rendez-vous. Je lui ai dit : « non monseigneur, c’est à moi de venir vous voir, je vous fais passer avant les autorités de la République ». Il insista cependant pour venir à la mairie, je le reçus et il me demanda : « pourquoi luttez-vous contre l’Islam ? ». J’ai passé deux heures à lui expliquer ma position et à la lui faire comprendre aimablement. Il faut comprendre que la France qui a abandonné sa foi et l’Eglise est démunie face à une génération de gens qui ont une foi que nous n’avons plus. On ne se rend pas compte que nous accueillons les soldats d’une armée.

    (via e-deo)

  • « Ingérence inacceptable »

    Suite aux propos du pape sur l’attentat d’Alexandrie dans son discours aux diplomates, le gouvernement égyptien a rappelé son ambassadeur près le Saint-Siège "pour consultations", dénonçant une "ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de l'Egypte".

    C’est exactement ce qu’avait déclaré le grand imam d’Al Azhar après l’homélie du pape le 1er janvier. Une coïncidence, certainement.

  • Islamisation autrichienne

    Un nouvel institut privé de formation d'enseignants musulmans, avec une capacité de 160 places, ouvrira le 21 janvier à Vienne afin de tenir compte de l'augmentation constante d'élèves dans les écoles islamiques, annonce… l'agence de presse catholique Kathpress.

    En Autriche, il existe un enseignement privé de la religion musulmane depuis 1982, suivi aujourd'hui par environ 55.000 élèves et sanctionné par un baccalauréat. Cet enseignement est assuré par environ 410 enseignants dans près de 2.000 écoles.

    Par ailleurs, à l'université, existe également un enseignement de pédagogie religieuse islamique, qui permet à des étudiants musulmans d'accéder à des fonctions d'enseignant dans l'enseignement supérieur.

    (AFP)

  • C’était Belleville…

    Ou comment la rue Jean-Pierre Timbaud est devenue territoire de l’islam.

    Extraits du reportage (évidemment très complaisant) de Libération :

    Ce coin de Paris attire une clientèle musulmane, adepte d’une sorte de «halal attitude» très en vogue, à la recherche de livres ou de vêtements islamiques, d’ordinateurs pour enfants qui permettent d’apprendre les rudiments du Coran, de produits de beauté garantis sans alcool, d’une pharmacopée inspirée des premiers temps de l’islam. Sur quelques centaines de mètres, dès la sortie du métro Couronnes, le quartier prend des allures de «territoire» islamique avec ses boucheries halal, ses librairies musulmanes, ses magasins de vêtements, une quarantaine d’enseignes, une concentration unique en France.

    Au milieu des années 70, Mohammed Hammami, grâce à la générosité financière de commerçants tunisiens prospères du quartier, y a créé son fief. Le leader religieux tunisien, ancien ouvrier en bâtiment, est alors l’une des figures incontournables du mouvement Tabligh en France. Né au Pakistan dans les années 20, prosélyte et fondamentaliste, le Tabligh - très actif aujourd’hui dans les banlieues difficiles, souvent comparé aux Témoins de Jéhovah - a joué en France un rôle majeur dans la réislamisation des populations immigrées ou issues de l’émigration. Quand la mosquée Omar s’installe rue Jean-Pierre Timbaud, la priorité du mouvement est de réislamiser les populations d’ouvriers maghrébins qui vivent en Occident.

    Autour de la mosquée Omar, les boucheries halal furent les premières à ouvrir, suivies par une petite poignée de librairies musulmanes. Animée et passante, la rue Jean-Pierre Timbaud a toujours eu une tradition commerçante. Couronnes devient aussi un des grands pôles cultuels musulmans de Paris ; boulevard de Belleville, le Tabligh possède en effet un autre lieu de culte, la mosquée Abou Bakr.

    Rue Jean-Pierre Timbaud, les années 90 marquent un tournant. La présence de l’islam s’y affirme. «Cela s’est développé assez vite, se souvient la pharmacienne. Quand les commerçants partaient à la retraite, ils vendaient, et une enseigne islamique prenait la place.»

    NB. Lu sur Wikipedia :

    Le quartier de Belleville a été le théâtre d'agressions contre des intellectuels progressistes algériens. Ainsi, en janvier 2010, des hommes ont tenté d'immoler par le feu la comédienne Rayhana alors qu'elle se rendait à la Maison des Métallos. Le journaliste Mohamed Sifaoui a quant a lui été attaqué à deux reprises dans le quartier et estime que « la rue Jean-Pierre-Timbaud est un territoire qui n’appartient plus à la République ».

  • Le nouveau héros du Pakistan

    Plus de 50.000 personnes ont manifesté dimanche selon la police à Karachi, au Pakistan. La manifestation, prévue avant l’assassinat du gouverneur du Pendjab comme une des multiples manifestations contre tout changement de la loi sur le blasphème, est devenue une manifestation de soutien à l’assassin : « Qadri n’est pas un meurtrier, c’est un héros », scandait la foule en brandissant son portrait.

    Ces dernières semaines, plusieurs ministres avaient pris position pour une modification de la loi sur le blasphème. Hier, le ministre des minorités Shahbaz Bhatti affirmait que malgré les manifestations le gouvernement changerait cette législation et prévenait que les dirigeants islamiques pourraient être accusés d'incitation à tuer s'il y avait d'autres morts. "Nous ne nous laisserons pas intimider", disait-il à l'Associated Press, Peu après, le Premier ministre Yusuf Raza Gilani déclarait à des journalistes à Islamabad, que son gouvernement n'avait "aucune intention" d'amender la loi sur le blasphème.

    Plusieurs fatwas ont été émises à l’encontre de Sherry Rehman, qui a déposé une proposition de loi de modification de la loi sur le blasphème. L’imam d’une des plus grandes mosquées de Karachi l’a déclarée « infidèle » et devant être tuée (wajib-ul-qatl).

  • Les islamistes radicaux sont une toute petite minorité

    Tel est le dogme de la pensée unique, qu’on nous répète sur tous les tons. C’est le cas en France comme partout ailleurs, y compris dans les pays musulmans. Dont le Pakistan.

    Ah bon.

    En une du quotidien Jang, on peut lire à propos de l’assassinat du gouverneur du Penjab :

    « Il ne devrait y avoir ni funérailles pour Salman Taseer, ni condamnation pour sa mort. » Et la raison que l’on connaît : « Un partisan du blasphème est également un blasphémateur. » Partisan du blasphème, parce qu'il jugeait Asia Bibi innocente et parce qu'il souhaitait une modification de la loi sur le blasphème...

    Jang n’est pas une feuille confidentielle cataloguée comme islamiste radicale. C’est le premier quotidien pakistanais, il tire à 800.000 exemplaires.

  • C’est un malin, El Hassan El Alaoui Talibi

    La Croix a publié un article intitulé « Les prisons face au risque de l’islamisation ». Rien de nouveau. Sauf que La Croix reconnaît ouvertement l’islamisation des prisons, et la radicalisation de cette islamisation, surtout quand les musulmans sont majoritaires.

    Que faire face à ce phénomène ? La Croix donne, in fine, la réponse de l’aumônier national musulman des prisons, El Hassan El Alaoui Talibi. C’est très simple : il faut multiplier les aumôniers musulmans…

    Afin de « diffuser ainsi un discours modéré et humaniste », ajoute-t-il sans rire.

  • Intégration et identité nationale

    Le Monde a publié un sondage selon lequel 42% des Français (40% des Allemands) interrogés considèrent les musulmans "plutôt comme une menace", et 22% (24% des Allemands) comme "un facteur d'enrichissement culturel".

    Plus intéressante encore est la réponse à une autre question du sondage. Pour 68% des Français (et 75% des Allemands), les musulmans sont "pas du tout" ou "plutôt pas intégrés".

    Autrement dit, seule une petite minorité de Français (et encore plus petite chez les Allemands) considère que les musulmans sont intégrés, malgré la propagande incessante qui veut nous faire croire le contraire, non sans certaines raisons objectives (la grande majorité d’entre eux participe à la vie économique, culturelle, associative, etc., du pays, et un très grand nombre d’entre eux sont de nationalité française).

    C’est que les musulmans, par leur religion et les manifestations de cette religion, sont toujours perçus comme étrangers. Malgré la propagande massive, les Français voient l’islam comme étranger à l’identité française. Peut-être ressentent-ils aussi confusément (malgré la propagande, encore une fois) que l’islam n’est pas une religion comme les autres…

  • Michèle Tribalat dans sa bulle

    Au « Talk » du Figaro, le 20 décembre :

    « Plus personne dans ce pays ne parle librement de la question de l’islam, sans crainte d’une poursuite, surtout sans crainte d’une menace. »

    Elle pourrait féliciter ceux qui parlent librement de l’islam. Non, elle nie leur existence…

  • Le (Nord-)Soudan va être régi par la seule charia

    Les Sud-Soudanais doivent dire par référendum, le 9 janvier prochain, s’ils veulent maintenir l’unité du Soudan ou faire sécession. On s’attend à un raz de marée en faveur de la sécession. Dans ce cas, a déclaré le président Omar el-Béchir, « nous allons changer la Constitution. Il ne sera plus question de diversité culturelle ou ethnique, la seule source de la Constitution sera la charia et l'arabe sera la seule langue officielle ».

    Face aux critiques qui ont été émises, même à Khartoum, sur le cas d'une jeune femme fouettée violemment par des policiers et dont les images ont fait le tour du monde via YouTube, Omar el-Béchir a déclaré : "Il y a des personnes qui disent avoir honte de cette sentence. Elles devraient revoir leur interprétation de l'islam parce que la charia a toujours stipulé qu'il faut fouetter, couper (la main), voire tuer."