« Ratzinger », que François appelle « Sa Sainteté le Pape Benoît XVI », et qui lui-même signe « Benoît XVI », a écrit au grand pontife vaticaniste Andrea Tornielli. C’est ce Tornielli qui dit que « Ratzinger » lui a écrit.
Or donc « Ratzinger » lui a écrit, dit-il, pour dénoncer les rumeurs sur sa renonciation (comme pape, pas comme Ratzinger) :
« Il n’y a pas le moindre doute sur la validité de ma renonciation au ministère pétrinien. L’unique condition de la validité est la pleine liberté de la décision. Les spéculations sur l’invalidité de la renonciation sont simplement absurdes. »
Le problème est que tous les indices sont contraires à une « pleine liberté de décision », donc à la liberté même du propos actuel. L’indice visible le plus spectaculaire restant le fait que les paiements par carte bancaire étaient bloqués au Vatican, et furent débloqués le lendemain même de la renonciation, sans que soit donnée la moindre raison. (Et à propos du ministère pétrinien on rappellera le « pour toujours ».)
Andrea Tornielli cite une autre phrase de la lettre de « Ratzinger », et là on a quand même l’impression qu’il s’agit d’un gag (ce qui étend comme un nuage de doute sur le propos précédent destiné à évacuer tous les doutes...).
« Ratzinger » écrit en effet à Tornielli :
« Le fait de garder l’habit blanc et le nom de Benoît est une question simplement pratique. Au moment de la renonciation je ne disposais pas d’autres vêtements. »
Entre le 11 et le 28 février, le pape ne pouvait pas se procurer de vêtements… Ni d’ailleurs se trouver un autre nom que Benoît…
Ben voyons…