Benoît XVI, hier :
« Tout le Psaume 136 se déroule sous forme de litanie, rythmée par la répétition de l’antienne “car éternel est son amour”. »
Chaque verset du psaume « 136 », « ou 135 selon la tradition gréco-latine », et donc 135 dans la Bible de Rome comme dans la Bible grecque et dans la liturgie tant grecque que latine (et alors pourquoi l’appeler 136 ?), se termine par : « Car éternelle est sa miséricorde ».
La Vulgate et la liturgie latine disent :
« Car éternelle est sa miséricorde ».
La Septante et la liturgie byzantine disent :
« Car éternelle est sa miséricorde ».
Saint Jérôme, quand il a retraduit les psaumes sur le texte hébreu, a dit :
« Car éternelle est sa miséricorde ».
La néo-liturgie française a remplacé, quasiment partout, « miséricorde » par « amour ». Il semble que ce ne soit pas seulement en français, donc…
Mais si l’on supprime la miséricorde, à quoi bon canoniser sœur Faustine ? A quoi bon instaurer un dimanche de la miséricorde ? A quoi bon organiser des congrès de la miséricorde ?
Pourquoi célébrer ce dont on ne veut plus dans la liturgie ?
Et se demande-t-on pourquoi on n’en veut plus dans la liturgie, au mépris du texte sacré lui-même ?