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Benoît XVI - Page 14

  • La petite sœur de sainte Thérèse, comme un mauvais clown un peu stupide…

    En 1919 – elle n’a pas encore 10 ans – Cecilia Eusepi lit l’Histoire d’une âme.

    « Je la lus d’un trait et je fus émue jusqu’aux larmes... en réalité je ne compris pas grand chose... il y a quelque chose pourtant que je compris tout de suite : c’est que la sainteté ne réside pas dans la grandeur des mortifications, dans la grandeur et dans le caractère extraordinaire des œuvres et des actions... [...] et je sentis dans mon cœur que c’était là la voie que je devais parcourir. »

    A 12 ans à peine, elle demande à entrer comme tertiaire dans l’ordre des Servites de Marie. Et l’année suivante, malgré les efforts de sa famille pour l’en dissuader, elle obtient de l’évêque la dispense pour entrer comme postulante dans ce même ordre, pour devenir missionnaire.

    Mais à 16 ans elle est atteinte de tuberculose. Elle en mourra deux ans plus tard. Entre temps, le cardinal Lepicier, de l’ordre des Servites, avait demandé au confesseur de la jeune fille de lui demander d’écrire un journal. Journal auquel elle donna le titre de « Histoire d’un clown ». Car elle se voyait « comme un mauvais clown un peu stupide » dans les bras de Jésus.

    Dans son journal, elle apparaît clairement comme la petite sœur de sainte Thérèse (« Je rejoindrai Jésus par un petit sentier, bref, très bref, qui m’a été tracé par la petite Thérèse de l’Enfant-Jésus »). Elle raconte même que Thérèse lui apparut en songe, en 1927 (année où Pie XI la proclame patronne des missions), pour lui dire qu’elle mourrait le 1er octobre de l’année suivante. Ce qui arriva. Thérèse était morte un 30 septembre.

    Son corps est resté intact.

    Elle a été béatifiée hier. Après l’Angélus, Benoît XVI a déclaré :

    « Je désire rappeler avec joie que cet après-midi, Cecilia Eusepi, morte à seulement 18 ans, sera proclamée bienheureuse, à Nepi, dans le diocèse de Civita Castellana. Cette jeune qui aspirait à devenir religieuse missionnaire, fut forcée de quitter son couvent à cause d'une maladie, qu’elle vécut avec une foi inébranlable, démontrant une grande capacité de sacrifice pour le salut des âmes dans les derniers jours de son existence. En profonde union avec le Christ crucifié, elle répétait: “Il est beau de se donner à Jésus, qui s’est donné tout entier pour nous.” »

    Elle avait écrit aussi :

    « Oui, je l’aime beaucoup Jésus... mais les œuvres où sont-elles ? Les œuvres qui puissent prouver cet amour ? Je n’en ai pas... et pourtant je ne m’effraie pas, je volerai à Lui avec les ailes de mes grands désirs, ou, mieux, je chercherai à être une toute petite fille pour être toujours dans Ses bras, et quelles œuvres peut-on prétendre des enfants ? Ceux-ci pour montrer leur affection ne se servent que de caresses, de baisers, n’offrent que de petites et humbles fleurs des champs car ils peuvent en avoir autant qu’ils veulent. »

  • Benoît XVI à la Fête Dieu

    Un grand moment d’herméneutique de la continuité et de recentrage sur le sacré, pour oublier les idéologies ringardes « des années 60 et 70 du siècle dernier »…

     

  • Europe terre de mission

    L’intention missionnaire de Benoît XVI pour le mois de juin :

    « Pour que les chrétiens en Europe redécouvrent leur propre identité et participent avec plus d’élan à l’annonce de l’Evangile. »

    Réflexions de l’agence Fides.

     

  • Moi j’aime bien « Vatileaks »

    Je ne doute pas que le pape ait été « affligé » par l’arrestation de son majordome, mais je constate que s’il y a eu divulgation d’une montagne de documents secrets, aucun d’eux ne donne prise au moindre scandale. Les seules accusations véritables (de « corruption ») ont été celles de Mgr Vigano, dont on ne voit que trop qu’elles proviennent du dépit. Et elles ont d’ailleurs déjà fait pschitt.

    Autrement dit on peut révéler tous les secrets, et la presse ne peut rien monter en épingle.

    Il n’y a vraisemblablement aucune autre institution au monde où des fuites massives aboutiraient au même non-résultat.

    Vive l’Eglise.

  • L’hommage de Mgr Centène, et des Vannetais, au pape

    Lors de ses remerciements, à l’issue de la béatification de Mère Saint-Louis :

    Dans l’allégresse de cette béatification, Monsieur le Cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour les causes des saints, je vous remercie chaleureusement d’avoir représenté notre Saint Père, le Pape Benoît XVI, en présidant cette célébration. Vous avez dressé avec justesse et ferveur le portrait de la bienheureuse Louise-Elisabeth, « dont l’amour pour Dieu devint charité héroïque pour le prochain ».

    Je vous prie de bien vouloir transmettre à Sa Sainteté l’assurance de notre profonde gratitude et de notre communion filiale. Je tiens également à lui manifester toute ma reconnaissance pour avoir déclaré bienheureuse Louise-Elisabeth de Lamoignon et pour avoir offert à notre diocèse l’honneur de pouvoir célébrer sa béatification sur le lieu même où débuta sa mission et près de l’endroit où elle repose.

    Eminence, faites savoir à celui que la foi nous désigne comme le Vicaire du Christ, et qui l’est vraiment, qu’il a, en Bretagne, un peuple qui l’aime. [Applaudissements.] Assurez-le de notre soutien, et de notre indéfectible attachement. Dites-lui que ses joies sont nos joies, que ses détresses sont nos détresses, que ses combats sont nos combats. [Applaudissements.] Dites-lui que la Bretagne, conformément à sa devise, lui sera toujours fidèle : « Breizh atao féal ».

  • Benoît XVI fait deux docteurs de l’Eglise

    Dans son allocution avant le Regina Caeli, hier, Benoît XVI a annoncé qu’il proclamera sainte Hildegarde et saint Jean d’Avila docteurs de l’Eglise le 7 octobre prochain, à l’ouverture de l’Assemblée ordinaire du synode des évêques.

    Benoît XVI venait de reconnaître officiellement sainte Hildegarde comme sainte. Et le pape mélomane va faire docteur de l'Eglise la plus grande sainte musicienne de l'histoire de l'Eglise...

  • La vraie liberté

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, mercredi :

    Avec la prière animée par l’Esprit-Saint, nous sommes tout d’abord mis en condition d’abandonner et de surpasser toute forme de peur ou d’esclavage, en vivant la liberté authentique des enfants de Dieu. Sans la prière qui alimente chaque jour notre être dans le Christ, dans une intimité croissante, nous nous trouvons dans la condition décrite par saint Paul dans la Lettre aux Romains : nous ne faisons pas le bien que nous voulons, mais le mal que nous ne voulons pas (cf. Rm 7, 19). Et c'est l’expression de l’aliénation de l’être humain, de la destruction de notre liberté, à cause de notre condition d’être marqué par le péché originel : nous voulons le bien que nous ne faisons pas et nous faisons ce que nous ne voulons pas, le mal.

    L’apôtre veut faire comprendre que ce n’est pas avant tout notre volonté qui nous libère de ces conditions, ni la Loi, mais l’Esprit-Saint. Et puisque « où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Co 3, 17), avec la prière, nous faisons l’expérience de la liberté donnée par l’Esprit : une liberté authentique, qui est une liberté par rapport au mal et au péché, pour le bien et pour la vie, pour Dieu. La liberté de l’Esprit, continue saint Paul, ne s’identifie jamais ni avec le libertinage, ni avec la possibilité de faire le choix du mal, mais plutôt avec le « le fruit de l'Esprit [qui] est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres,douceur, maîtrise de soi » (Ga 5, 22). Voilà la vraie liberté : pouvoir réellement suivre son désir du bien, de la vraie joie, de la communion avec Dieu sans se laisser asservir par les circonstances qui nous attirent vers d’autres directions.

  • A l’attention…

    … de ceux qui (comme moi) pensent que l’être humain a une constitution tripartite (corps, âme, esprit), cet extrait de la catéchèse de Benoît XVI, mercredi :

    Notre union au Christ se réalise par cette présence de l’Esprit Saint, puisqu’il s’agit de l’Esprit du Fils de Dieu, en qui nous sommes devenus fils. Saint Paul parle de l’Esprit du Christ (cf. Rm 8, 9), pas seulement de l’Esprit de Dieu. C’est évident : si le Christ est le Fils de Dieu, son Esprit est aussi l’Esprit de Dieu ; ainsi, si l’Esprit de Dieu, l’Esprit du Christ, s’est fait proche de nous par le passé dans le Fils de Dieu et Fils de l’homme, l’Esprit de Dieu devient aussi un esprit humain et nous touche ; nous pouvons entrer dans la communion de l’Esprit.

    C’est parce que « l’Esprit de Dieu devient aussi un esprit humain et nous touche », touche notre esprit humain, que, par cet esprit, nous pouvons être fils de Dieu. Le contact, l’adoption, se fait d’esprit à esprit, au-dessus de l’âme qui est liée à la « chair » (la « chair » étant le corps « animé »).

     

  • Une nouvelle contribution du musicologue Benoît XVI

    Sur le Magnificat de Vivaldi, et sur le Stabat Mater et le Te Deum de Verdi. Et  ce ne sont pas des généralités.

  • Eh ben, quand même…

    Parmi les décrets présentés à Benoît XVI ce matin par le cardinal Amato et dont il a autorisé la promulgation, il y a l’extension à l’Eglise universelle du culte de sainte Hildegarde, et l’inscription au catalogue des saints… de celle qui a toujours été appelée sainte… (et qui est fêtée par les bénédictins le 17 septembre).

    Benoît XVI a consacré deux catéchèses, les 1er et 8 septembre 2010, à « sainte » Hildegarde. On lui prête l’intention de la déclarer docteur de l’Eglise.