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Les droits des "familles LGBT+"

La Délégation Interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+ (DILCRAH) vient de publier un guide pour « le respect des droits des familles et futures familles LGBT+», présenté comme un « guide pratique pour accompagner les parents et futurs parents LGBT+ en leur permettant de connaître leurs droits, de les faire respecter et de les faire valoir ».

Les « familles LGBT+ » ont donc des droits que les autres familles (les vraies familles) n’ont pas. Le livret évoque largement la GPA et ne signale qu’elle est interdite qu’après avoir décrit les moyens de faire établir en France une filiation avec l’enfant né de GPA à l’étranger (en taisant le fait qu’il est acheté). Il est souligné que le terme « mère » désigne une personne inscrite comme « femme » à l’état-civil, même si, comme dans l’affaire de Toulouse, cette femme a fait un enfant à… sa femme. (Idem pour le terme « père », qui est un « homme » si c’est ce qui est inscrit à l’état civil ou ce qu’elle y a fait inscrire.)

Voir le commentaire d’Olivia Sarton sur Gènéthique.

Commentaires

  • C’est l’enfouissement sépulcral de la ‘’ius naturae’’.
    Une grande parenthèse vient fermer notre séquence civilisationnelle. Bienvenue dans les ténèbres...

  • du jus naturae ou jus naturale (droit naturel ; jus est du genre neutre)

    excusez cette correction fraternelle, mais je suis toujours irrité par la graphie que veut nous imposer le Vatican ; il s'agit en fait d'une graphie italienne (les puristes universitaires sont aussi idiots, mais plus cohérents puisqu'ils suppriment non seulement les j mais les v).
    Nos imprimeurs de la fin du XV° ont facilité l'accès de tous à la lecture du latin en utilisant le j et le v, ce qui permet en outre de bien distinguer les syllabes : essayez avec ieiunium pour jejunium, ou uoluere (pour volvere ou voluere ?)
    Bonne histoire que raconte volontiers notre blogmaster : pour sa première signature, les Italiens du Vatican veulent faire écrire à Jean-Paul II : Iohannes, "parce que c'est comme ça qu'on doit faire" ; il écrit Johannes et leur dit : "désormais on fera comme le pape".

  • On me l'a raconté de façon différente: Jean-Paul II répond: "Je suis le pape, je l'écris comme je veux."

    Cela me paraît plus crédible, car le "i" était déjà bien installé et a continué de sévir sans interruption.

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