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  • Le site des Veilleurs

    On sait comment le mouvement de la Manif pour tous a été constamment dévié par Frigide Barjot et ses sbires.

    Voici le site des Veilleurs. Et il semble bien que le même processus soit en cours.

    Car on ne me fera pas croire que les lectures de chevet des Veilleurs soient Jaurès, Camus et Redeker.

    (En outre je ne vois pas pour quelle raison le site a comme nom de domaine celui de l’Union européenne alors que le mouvement, en réponse à des lois françaises, est spécifiquement français.)

  • Retour de la cruauté pontificale

    C’est une terrible révélation de Sandro Magister. La congrégation pour les religieux a pris un décret, daté du 11 juillet, explicitement approuvé par le pape, instituant un « commissaire apostolique » à la tête des Franciscains de l’Immaculée, et leur interdisant de célébrer la messe de saint Pie V :

    « Le Saint Père François a décidé que tous les religieux de la congrégation des Frères Franciscains de l'Immaculée sont tenus de célébrer la liturgie selon le rite ordinaire et que, éventuellement, l'usage de la forme extraordinaire (Vetus Ordo) devra être explicitement autorisé par les autorités compétentes, pour tous les religieux et/ou communautés qui en feront la demande. »

    Les Franciscains de l’Immaculée, qui se réclament de saint Maximilien Kolbe et ont un quatrième vœu marial, sont une magnifique communauté contemplative et missionnaire, créée en 1970 et reconnue par Jean-Paul II en 1998 comme institut de vie consacrée de droit pontifical. Ils sont aujourd’hui près d’un millier, en divers couvents de religieux et religieuses à travers le monde. A partir du motu proprio Summorum Pontificum la messe de saint Pie V s’est rapidement répandue dans les couvents, jusqu’à devenir la messe « normale ».

    Mais certains ont contesté cette évolution. Rome a envoyé un visiteur apostolique. Et les Franciscains de l’Immaculée sont donc mis sous tutelle pour déviationnisme liturgique, avec obligation de dire la messe de Paul VI à partir du 11 août.

    Il s’agit donc bien de la messe de Paul VI : la messe que ce pape avait rendue obligatoire en 1969, avec toute la cruauté dont il était capable, fidèlement relayée par un épiscopat qui se moquait totalement de la liturgie. François cite Paul VI à tout bout de champ. Il l’imite donc aussi dans sa méchanceté.

    Cette décision est naturellement illégale (comme l’était celle de Paul VI). Car elle contredit frontalement le motu proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI, qui est une loi de l’Eglise.

    Certes, le pape peut faire et défaire à sa guise. Mais, même quand on est pape, on édicte une loi qui annule la précédente, on ne procède pas par la bande, pour persécuter des religieux, en attendant une suite qui fait désormais craindre le pire…

    Il y a un autre point que Sandro Magister n’évoque pas : ces dernières années, de nombreux Franciscains de l’Immaculée ont été ordonnés prêtres avec la messe de saint Pie V et pour la messe de saint Pie V. Pour ceux-là le diktat du pape est encore plus injuste et cruel. Et c’est un camouflet notamment pour le cardinal Raymond Burke, qui en a ordonné plusieurs. Or le cardinal Burke est préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique. En théorie, les Franciscains de l’Immaculée pourraient faire appel devant lui du décret du 11 juillet. Et comme le décret est illégal ils obtiendraient son annulation. Sauf qu’on ne fait pas appel d’un décret explicitement approuvé par le pape…

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    Ceci est – était - la messe de saint Pie V à l’église de la paroisse de Rome Sainte-Marie de Nazareth, qui a été confiée par Benoît XVI aux Franciscains de l’Immaculée pour la forme extraordinaire.


    Addendum

    Le blog Messa in latino publie le décret. On y trouve exactement ce que dit Sandro Magister.

  • L’image et la réalité

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    Un des sommets du voyage de François au Brésil : la visite d’une favela, assortie du discours ad hoc sur la pauvreté et la justice sociale.

    Le voyage de François a coûté, selon les sources, entre 30 et 40 millions d’euros.

    L’organisation des JMJ du pape de la pauvreté a coûté selon les sources entre 109 et 119 millions d’euros, soit le double des JMJ de Madrid.

  • Sainte Marthe

    Sur les rives du Rhône, Marthe restée la même apparut comme une mère, compatissant à toutes misères, s’épuisant en bienfaits Jamais sans pauvres, dit l’ancien historien des deux sœurs (1), elle les nourrissait avec une tendre sollicitude des mets que le ciel fournissait abondamment à sa charité, n’oubliant qu’elle-même, ne se réservant que des herbes ; et en mémoire du glorieux passé, comme elle avait servi le Chef de l’Église en sa propre personne, elle le servait maintenant dans ses membres, toujours aimable pour tous, affable à chacun. Cependant les pratiques d’une effrayante pénitence étaient ses délices. Mille fois martyre, de toutes les puissances de son âme Marthe la très sainte aspirait aux cieux. Son esprit, perdu en Dieu, s’absorbait dans la prière et y passait les nuits. Infatigablement prosternée, elle adorait régnant au ciel Celui qu’elle avait vu sans gloire en sa maison. Souvent aussi elle parcourait les villes et les bourgs, annonçant aux peuples le Christ Sauveur.

    Avignon et d’autres villes de la province Viennoise l’eurent pour apôtre. Tarascon fut par elle délivré de l’ancien serpent, qui sous une forme monstrueuse perdait les corps comme au dedans il tyrannisait les âmes. Ce fut là qu’au milieu d’une communauté de vierges qu’elle avait fondée, elle entendit le Seigneur l’appeler en retour de son hospitalité d’autrefois à celle des cieux. C’est là qu’aujourd’hui encore elle repose, protégeant son peuple de Provence, accueillant en souvenir de Jésus l’étranger. La paix des bienheureux qui respire en sa noble image, pénètre le pèlerin admis à baiser ses pieds apostoliques ; et en remontant les degrés de la crypte sacrée pour reprendre sa route dans cette vallée d’exil, il garde, comme un parfum de la patrie, le souvenir de l’unique et touchante épitaphe : SOLLICITA NON TURBATUR ; zélée toujours, elle n’est plus troublée (2).

    L’Année liturgique

    (1) Raban Maur, De vita beatae Mariae Magdalenae et sororis ejus sanctae Marthae.

    (2) Cette épitaphe renvoie à ce que dit Jésus à Marthe : « Martha, Martha, sollicita es, et turbaris erga plurima… » (Luc 10, 41)

  • Apôtres du vide ?

    Je me disais que pour son sermon de clôture des JMJ François allait dire quelque chose. Mais non. Ce fut un de ses sempiternels et très répétitifs sermons en trois points vides de toute doctrine. Il faut sortir, aller dans les périphéries, pour annoncer l’Evangile, témoigner de la foi. Sans qu’il y ait un mot sur le contenu de l’Evangile, sur le contenu de la foi. C’est le discours type des évangéliques. Mais ce n’est pas en étant aussi vide que les évangéliques (et en copiant leurs « liturgies ») qu’on ramènera les brebis égarées.

    (Comparez avec les sermons de Benoît XVI et de Jean-Paul II, c’est spectaculaire. Il suffit, par exemple, de lire l’extrait du sermon de Jean-Paul II en 2000, qui figure depuis quelques jours dans la colonne de droite de news.va.)

  • Pathétique ? Pitoyable ?

    J’avoue que j’ai du mal à y croire.

    Il paraît que c’est authentique.

    Il y a des jours où j’ai honte.

    Vraiment.

    P.S. En fait, la messe de clôture, ce fut pire, parce que c’était la messe. Or il s’agissait d’une sorte de récital de chansons entre Julio Iglesias et musique de pizzeria, avec force batterie pour donne l’élan, et balancement permanent des choristes à côté de l’autel. Avec des prêtres chantants faisant les pitres. Effarant.

    Le pire c'est d'une part de constater que les paroles de deux de ces chansons étaient le texte latin du Sanctus et de l'Agnus Dei (et il y a eu aussi le Kyrie...) ; d'autre part ce qui tient lieu d'offertoire dans la nouvelle messe, où le chant était semble-t-il partagé entre plusieurs vedettes du show-biz local, ce qui déclenchait des hurlements et des applaudissements quand on passait d'un chanteur à l'autre...

    A la discrète consécration, vite faite entre deux chansons, Mgr Marini fut le seul à faire une génuflexion...

    Je ne sais pas si cela peut faire revenir ceux qui sont partis chez les évangéliques, mais ce qui est sûr est que ça ne peut qu'éloigner un peu plus les orthodoxes. (Et renforcer les partisans de la FSSPX dans leur dissidence, évidemment.)

  • 10e dimanche après la Pentecôte

    Pendant ces derniers dimanches, l’Église s’est plue à représenter la vie chrétienne sous l’aspect d’antithèses. Rappelons-nous : nous avons vu l’esclave du péché et l’esclave de Dieu, l’homme spirituel et l’homme charnel, le bon arbre et le mauvais arbre, les enfants de lumière et les enfants du monde. Nous nous trouvons aujourd’hui encore en face d’une pareille antithèse : la parabole si vivante de l’humble publicain et de l’orgueilleux pharisien. Assurément, l’Église notre Mère ne nous laisse pas le choix entre ces images opposées. Non ; nous nous sommes déjà prononcés pour le Christ au moment de notre baptême. Mais, quand nous regardons jusqu’au fond de notre cœur, nous découvrons qu’il y a toujours deux âmes en nous, l’âme inférieure qui veut nous entraîner en bas, et l’âme supérieure qui tend vers Dieu, l’âme païenne et l’âme chrétienne. Ces deux âmes se disputent la possession de notre cœur. La tâche de notre vie est de vaincre de plus en plus notre âme païenne et d’établir la puissance exclusive de notre âme chrétienne. Aujourd’hui, l’Église porte la lumière dans notre intérieur et nous fait découvrir l’âme petite et humble du publicain d’une part et, d’autre part, l’âme orgueilleuse et fière du pharisien. Elle s’unit avec l’âme du publicain et la conduit à la maison de Dieu. Apprenons à connaître davantage ces deux âmes que nous portons en nous.

    L’âme inférieure est naturellement indépendante, fière, rebelle ; elle veut être son propre dieu. L’orgueil est un triste héritage qui lui vient de notre premier père. Il lui vient aussi de Lucifer qui osa crier à Dieu : « Je ne servirai pas ». « Je veux élever mon trône au-dessus du trône du Très-Haut ». Satan insinua à Adam : « Vous serez, comme Dieu, connaissant le bien et le mal ». L’orgueil est le masque du royaume infernal. Alors est venu sur la terre le second Adam, le Christ, revêtu du manteau de l’humilité. Son œuvre rédemptrice est un grand acte d’humilité. Saint Paul le dit magnifiquement : « Il s’est dépouillé lui-même, il a pris l’aspect d’un esclave... il a été obéissant jusqu’à la mort, jusqu’à la mort de la Croix » (Phil. II, 7 sq.). L’humilité est la grande loi fondamentale du royaume de Dieu. Chaque soir, l’Église formule cette loi dans son cantique d’action de grâces pour la Rédemption (Magnificat), en empruntant les paroles de la Mère de Dieu. « Il fait descendre de leur trône les puissants et il exalte les humbles... »

    Or l’Église prend aujourd’hui par la main cette âme petite et humble ; elle la conduit au Saint-Sacrifice de la Messe et lui donne le gage de la rémission des péchés. Comment nous rendons-nous à l’église ? L’âme du publicain monte au temple (c’est aujourd’hui l’église). Elle s’avance, chargée de ses péchés et de ses faiblesses, consciente de n’avoir rien de bon en elle. Elle ne balbutie qu’un mot : « Seigneur, aie pitié de moi qui suis pécheur ! » C’est aujourd’hui l’Introït, le Confiteor, le Kyrie. Cependant, cette conscience de notre incapacité n’écrase pas notre âme. Au pauvre publicain, notre Mère l’Église montre l’autel sur lequel le Christ est présent : « Jette tes soucis sur le Seigneur ; c’est lui qui te nourrira ! » Et comme cette âme a l’impression qu’elle est un vase vide, Dieu, le Seigneur, se plaît à y verser d’abord, à l’avant-messe, l’eau de la sainte doctrine, dans l’Épître et l’Évangile ; il y verse surtout le vin de la grâce, au Saint-Sacrifice. — L’âme du publicain fait un pas de plus, elle va à l’Offrande. Jusqu’ici elle en était restée à l’Introït, elle s’avance maintenant vers l’autel. Ah ! s’écrie-t-elle, toute honteuse, que puis-je offrir ? Je n’ai que mes misères et mes péchés. Notre Mère l’Église vient encore à son secours ; elle lui montre l’autel, le Christ dans sa gloire : « Élève ton regard vers lui, aie confiance en lui ; personne n’a été confondu après avoir espéré en lui » (Offertoire.). Humilité et confiance profonde, tels sont aujourd’hui les dons que nous déposerons sur l’autel. Le Seigneur Jésus se présente réellement devant nous au moment de la Consécration, comme il apparut à Thomas l’incrédule après sa Résurrection. A la Communion, il vient à nous, pauvres publicains, et nous dit : « Va en paix, tu es justifié ». L’âme tombe comme Thomas aux pieds du Seigneur et chante avec confiance le Miserere, le psaume de pénitence (ps. 50) (antienne de communion). L’âme du publicain est venue à l’église, accablée du poids de ses péchés, avec un profond besoin de rédemption ; elle s’en retourne avec la certitude joyeuse d’avoir été pardonnée.

     Dom Pius Parsch

  • Réaction hongroise…

    Ce qui suit est un communiqué officiel du ministère hongrois de l’Administration et de la Justice, en réponse à des propos de Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, commissaire à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté, à Sofia. On voit que les Hongrois ont décidé de ne plus rien laisser passer, et c’est assez réconfortant…

    Viviane Reding a essayé de parler de la Hongrie à plusieurs reprises, mais, comme précédemment, elle a encore, à cette occasion, seulement proféré des mensonges.

    Elle avait déjà préféré, par ses mensonges, prendre le parti du conducteur irlandais Francis Ciaran Tobin qui avait foncé sur deux enfants en Hongrie et les avait tués, plutôt que celui de la justice et de la cause du système judiciaire hongrois, maintenant elle va plus loin, avec davantage de mensonges, cette fois à Sofia.

    A savoir que, contrairement à ce qu’elle prétend, la Cour suprême n’a pas été dissoute en Hongrie, mais renommée Kuria. Contrairement à ce qu’elle prétend, le système judiciaire n’a pas été désintégré en Hongrie, mais plutôt, en plus de la structure organisationnelle, qui est restée intacte, d’autres tribunaux administratifs ont été mis en place en application des réformes.

    Ces actions et mensonges de Viviane Reding causent beaucoup de tort à l’image publique et à la réputation de la Commission européenne.

    Viviane Reding est soit extrêmement ignorante, ou bien elle ment par intérêts politiques.

    Nous l’appelons à fournir les données sur lesquelles elle fonde ses attaques publiques, ou, à défaut, à faire des excuses immédiates.

     

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Si un homme est né d’une vierge, ce n’est point une chose au-dessus de notre croyance, quand nous voyons une pierre devenir une source d’eau vive, le fer perdre sa pesanteur et venir à la surface des eaux, un homme marcher sur les eaux. Si l’eau a pu porter un homme, une vierge n’aura-t-elle donc pu engendrer un homme, et un homme dont il est écrit : Le Seigneur leur enverra un homme qui les sauvera, et il le fera connaître aux Egyptiens ? Ainsi dans l’Ancien Testament une vierge servit de guide à l’armée des Israélites pour lui faire traverser la mer Rouge : dans le Nouveau une vierge devenue le temple où s’est opérée une génération céleste, a été choisie pour nous donner l’Auteur du salut.

    Leçon des matines, tirée d’une lettre de saint Ambroise au pape Sirice, traduction du “Bréviaire monastique en latin et en français, à l’usage des religieuses bénédictines”, 1725.

  • Sainte Anne

    Fœcunda radix Isaï
    florem novellum germinat,
    Annæ micantem nomine,
    Matrem futuram Virginis.

    Hanc rite conjux accipit,
    Davidis invicti genus.
    Optatus at moras facit
    Fructus sacrati fœderis.

    Tandem beato munere
    Grandæva mater fîliam,
    Quam lætus orbis invocat,
    Partu sereno protulit.

    O Britonum lux inclyta,
    Priscæ memor clementiæ,
    Serva fidelem patriam,
    Plebisque vota suscipe.

    Sit laus Patris, sit Filio,
    Tibique, sancte Spiritus :
    Annam pie colentibus,
    Confer perennem gratiam. Amen.

    La tige de Jessé produit une fleur toute nouvelle au nom éclatant, c'est Anne, qui deviendra la Mère de la Vierge Marie.

    Anne, suivant la coutume, épouse un homme de la race incomparable de David qui lui donne, sur le tard, le fruit désiré de cette alliance sainte.

    Enfin, don du ciel, la mère déjà âgée engendre sereinement une fille que le monde invoque dans la joie.

    O gloire éclatante des Bretons, souviens-toi de ton antique tendresse, garde la patrie fidèle, accueille les supplications de ton peuple.

    Gloire au Père, gloire au Fils et gloire au Saint Esprit, à ceux qui honorent sainte Anne tendrement, accorde une grâce incessante.

    (Hymne des laudes, propre de Vannes)