Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Petite pause

    Jusqu'à lundi ou mardi prochain.

  • Il en est là

    Propos du cardinal Kasper (le théologien préféré de François) sur le référendum irlandais :

    « Un Etat démocratique a le devoir de respecter la volonté du peuple ; et il semble clair que, si la majorité du peuple veut ces unions homosexuelles, l’Etat a le devoir de reconnaître ces droits. »

    Ceci est radicalement contraire à la doctrine catholique, et précisément à l’encyclique Evangelium vitae de saint Jean-Paul II, dans sa partie sur la loi civile et la loi morale.

  • L’Etat islamique d’Afrique de l’Ouest

    Boko Haram a voulu montrer qu’il pouvait encore frapper au Nigeria : mardi, un commando a tenté une incursion à Maiduguri, la capitale de l’Etat de Borno. Le commando a été arrêté à la suite d’une fusillade avec l’armée, mais ensuite un kamikaze s’est fait exploser au marché à bestiaux. Il y a eu au moins 13 morts.

    Le même jour, Boko Haram a diffusé une vidéo minimisant ses pertes et annonçant que le groupe s’appelait désormais « Etat islamique d’Afrique de l’Ouest ».

  • Ecoles “catholiques”

    Lundi dernier, le jour même où était présenté au Parement australien une proposition de loi de dénaturation du mariage, Mgr Denis Hart, archevêque de Melbourne, a envoyé à 200 directeurs d’écoles catholiques primaires et secondaires un lettre les exhortant à défendre le mariage, car « il est urgent de faire la lumière sur la signification et sur ce qu’impliquerait la redéfinition du mariage », accompagnant un fascicule de 15 pages sur la question, à distribuer aux parents.

    Certains directeurs de ces établissements catholiques ont refusé de distribuer le fascicule, « désireux d’enrayer l’homophobie au sein des écoles plutôt que de l’attiser », selon le Petit Journal.

    Un lobby homosexualiste intitulé « Coalition pour une école sûre » (sic) appuie ces directeurs d’école, car le fascicule « pourrait blesser et perturber mentalement les jeunes attirés par d’autres jeunes du même sexe, leur suggérant que leurs sentiments ne sont pas “normaux” ou “tout aussi importants” ».

    On notera la violence anticatholique et homofolle du Petit Journal, le « media des Français et francophones à l’étranger », qui rapporte ce fait.

    (Via le Forum Catholique)

  • Gay pride

    En Corée, des associations chrétiennes ont décidé d’organiser une manifestation le 28 juin sur le parcours même qui doit être celui de la gay pride à Séoul.

    Du coup la police a interdit la gay pride.

    Les homosexuels dénoncent une police qui « cède à la pression des chrétiens conservateurs » et « cherche à bâillonner la liberté d’expression » au lieu de la protéger, et maintiennent leur parade…

    A Moscou, la gay pride, qui aurait dû avoir lieu le 30 mai, a été interdite pour la dixième année consécutive. Désormais la loi contre la propagande homosexuelle la rend encore plus impossible.

  • Obscène

    Anne Hidalgo, maire de Paris, soutient le Qatar qui porte plainte contre Florian Philippot qui a eu l’outrecuidance de lier ce pays au terrorisme islamiste :

    Je pense que s'ils se sentent insultés, ils ont raison d'avoir recours au droit. Ce que je peux dire sur Paris et la relation que l'on a avec le PSG, le patron du PSG, c'est une relation d'abord extrêmement positive, très forte. Je les remercie d'avoir mis le club de Paris au niveau auquel il est, de soutenir des choses qui m'importaient beaucoup, je pense au foot féminin, la lutte contre l'homophobie, le racisme dans les stades, nous travaillons main dans la main. Je suis heureuse de cette collaboration avec eux.

    Le Qatar donne au PSG trois fois plus d’argent que n’en ont les autres clubs de même niveau. Ce déluge de fric plaît beaucoup au maire de la capitale des bobos.

    Ce qui est surtout ahurissant est qu’elle fait ainsi l’éloge d’un pays où il n’y a aucune liberté d’expression, aucune liberté politique, sociale, religieuse.

    Mais au fond peut-être est-ce ce dont rêvent secrètement les socialistes…

    Quant à la lutte contre l'homophobie c'est un gag : l'homosexualité est punie de mort au Qatar. Excellent :

     

  • Fête Dieu

    La grande solennité a lui enfin, et tout l’annonce comme le triomphe de la foi et de l’amour. Nous le disions naguère, aux jours de l’Ascension, interprétant la parole du Christ : « Il vous est expédient que je me retire. » La soustraction de la présence visible de l’Homme-Dieu aux regards des mortels devait amener en eux, par l’énergique opération de l’Esprit Saint, une plénitude de lumière et une ferveur d’amour dont le Sauveur n’avait pas été l’objet dans le cours de sa vie mortelle. Marie seule, illuminée du feu divin, avait pu accomplir envers lui, durant cette période, les devoirs que la sainte Église lui rend aujourd’hui.

    Saint Thomas, dans son hymne céleste [Adoro te], chante ainsi : « Sur la croix, la divinité seule se dérobait aux regards ; ici, c’est l’humanité elle-même qui s’est cachée. » [In cruce latebat sola Deitas, / At hic latet simul et humanitas]. Et néanmoins, en aucun jour de l’année la sainte Église n’est plus triomphante, ni plus démonstrative. Le ciel est radieux ; la terre a revêtu sa parure brillante, pour en faire hommage à celui qui dit : « Je suis la fleur des champs » et le lis des vallons. » [Cantique des cantiques, II, 1]. La sainte Église, non contente d’avoir préparé un trône sur lequel la mystérieuse Hostie recevra, durant toute une Octave, les hommages d’une cour empressée, a jugé que la pompe d’un triomphe doit précéder ces solennelles et miséricordieuses assises. Aujourd’hui, elle ne se contentera plus d’élever le Pain sacré, après la prononciation des paroles divines ; elle lui fera franchir le seuil du temple, au milieu des flots de l’encens, à travers les fleurs et la feuillée, et le peuple catholique, fléchissant les genoux, adorera de toutes parts sous la voûte du ciel son Roi et son Dieu.

    Elles ne sont donc pas épuisées ces joies que chaque solennité de l’Année liturgique était venue successivement nous apporter. Elles revivent toutes dans celle d’aujourd’hui. Le roi-prophète l’avait prédit : « Le Seigneur a créé un mémorial de toutes ses merveilles : c’est l’aliment qu’il a préparé à ceux qui l’honorent » [psaume 90]. La sainte Église tressaille d’enthousiasme, tenant entre ses mains l’Époux divin qui a dit : « Voici que je demeure avec vous jusqu’à la consommation du monde. » La promesse était formelle, et elle s’est accomplie. Nous le vîmes s’élever, il est vrai, de la cime du mont des Oliviers et aller s’asseoir à la droite du Père. Mais depuis le jour sacré de la Pentecôte où l’Esprit divin a pris possession de la sainte Église, le mystère auguste de la Cène sacrée s’est accompli, en vertu des paroles souveraines : « Faites ceci en mémoire de moi » ; et dès lors la race humaine n’a plus été veuve de son Chef et de son Sauveur.

    Quoi d’étonnant alors que l’Église, en possession du Verbe de Dieu devenu ainsi sa chose, ait avancé tout à coup dans l’intelligence ? Les espèces sacramentelles qui protègent le mystère sont là, mais elles ne restent que pour introduire dans l’invisible…

    Dom Guéranger

    Ce sont là les dernières lignes écrites par dom Guéranger avant sa mort. Le premier jet de ce qu’il prévoyait d’écrire sur la fête de ce jour dans son Année liturgique, suivi de références à saint Augustin qui devaient nourrir le développement. C’est en soi émouvant, et plus encore quand on voit que ses derniers mots furent : « introduire dans l’invisible… ».