Communiqué du diocèse d’Odessa de l’Eglise orthodoxe ukrainienne.
Le 2 mai 2024 marque le 10e anniversaire des événements tragiques survenus à Odessa - l'incendie de la Maison des syndicats, qui a tué 48 personnes. Toutes les églises du diocèse d'Odessa de l'Église orthodoxe ukrainienne ont célébré des services de requiem pour les victimes de cette tragédie.
Au cours de ces dix années, nous avons prié et nous continuons de prier pour le repos de ceux qui sont morts et pour la santé de ceux qui ont été blessés. Le diocèse d'Odessa de l’Eglise orthodoxe ukrainienne a fourni toute l'assistance nécessaire aux victimes, parce que nous avons toujours été, sommes et serons avec notre peuple.
Il y a là un non-dit qui n’est mystérieux pour personne mais qui ne peut être explicité dans le cadre de la dictature ukrainienne : les morts et les blessés étaient des victimes du régime de Kiev et de ses sbires nazis qui n'hésitaient pas à brûler vif les opposants. Tel quel, le communiqué est très courageux.
Commentaires
Merci de rappeler cette évènement et de faire mémoire aux victimes. Je pense bien sûr à la cinquantaine de personnes brûlées vives et aussi à cette femme qui servait comme secrétaire et n'avait rien à voir avec la manifestation et que les nazis ont étranglée avec le fil de la souris de son ordinateur. Elle était enceinte de plus de 8 mois. Pour les sceptiques, la photo est facile à trouver, elle est terrible. Le pouvoir ukronazi que la France, honte à elle, soutient à montré sa vraie nature ce jour-là. Les régimes occidentaux ont imposé la damnatio memoriae sur ce crime, complicité qui fait d'eux les collabos du néo-nazisme.
@michel
Les régimes et les médias occidentaux sont plutôt dans l'omerta que dans la damnatio memoriae. Le JT se spécialise en ce moment dans les chiens écrasés, la restauration des tableaux, la flamme olympique et les vents violents, par exemple : ça me frappe.
Cher Stav,
Avez-vous noté que Michel semble vouloir parler de "damnatio memoriae" pour un crime tout particulier : l'assassinat sans motif connu d'une personne enceinte de 8 mois.
Décidément, les profs sont infréquentables. :-)) Tellement ils sont convaincus d'avoir bouffé le St-Esprit avec les plumes. :-((
Au plaisir.
Un vieux prof. et... à la pension. (Comme on dit ici.)
L'abolitio nominis ou damnatio memoriae était votée après leur mort par le Sénat romain contre des personnages politiques. On effaçait leurs noms des monuments, des monnaies et des documents. Tout le monde s'y mettait et le peuple faisait sa joie de ces petits réglements de comptes post-mortem.
Michel parlait de l'incendie de la Maison des syndicats à Odessa en 2014. Il s'agit d'un crime dégueulasse des Ukrainiens anti-russes dont nos médias se sont en effet gardés de parler, comme ils se sont gardés de parler des sept années de bombardements contre les Républiques du Donbass ou des atrocités commises contre leurs populations par des tortionnaires apatrides. Si ces faits n'avaient pas été occultés, les gens auraient des éléments pour une appréciation plus juste du bien-fondé ou non de l'opération militaire russe en Ukraine.
Je suis un petit prof prétentieux et pointilleux, mais il sera temps de parler de damnatio memoriae quand Macron, Zelensky, Biden ou BHL auront passé l'arme à gauche.