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  • Ciudad del Este : l’effarante désinformation

    Cherchant des nouvelles du diocèse de Ciudad del Este, je découvre que pour la presse mondiale le pape a destitué un évêque qui couvrait un prêtre pédophile.

    Même Zenit est au diapason (ou peut-être à l’origine) : « Paraguay : il couvre un prêtre accusé de pédophilie, l'évêque est limogé. Nouvelle mesure disciplinaire du pape François. »

    Autrement dit c’est dans la ligne de l’ancien nonce arrêté mercredi au Vatican pour « pédophilie ».

    Or :

    Premièrement Mgr Livieres n’a rien couvert du tout, pour la bonne raison que ce qui est reproché au prêtre en question est une vieille histoire (réglée depuis longtemps) qui s’est déroulée aux Etats-Unis (l'accusation date de 2002 et le P. Urrutigoyti est au Paraguay depuis 2005).

    Deuxièmement il ne s’agissait pas de « pédophilie » mais d’une affaire entre adultes.

    Troisièmement ce n’est (donc) pas ce que le pape reproche à Mgr Livieres. L’évêque est destitué pour la seule et unique raison qu’il y a chez lui un « manque de communion» avec les autres évêques du Paraguay. C’est-à-dire, comme il l’explique dans sa lettre au cardinal Ouellet, qu’il n’est pas d’accord avec l’idéologie libérale-progressiste de la Conférence épiscopale qui laisse partir les fidèles dans les sectes et laisse crever l’Eglise sans rien faire d’autre que chanter les louanges du vivre ensemble…

     

    *

    Addendum

    Confirmation par le P. Lombardi dans le New York Times, cité par Marco Tosati traduit par Benoît et moi:

    «Le problème important était les relations au sein de l'épiscopat et dans l'église locale, qui étaient difficiles». Donc, «du problème du prêtre soupçonné des faits évoqués ci-dessus, on a discuté, mais ce n'était pas central».

    *

    On vient de m’envoyer, en commentaire de ma traduction de la lettre de Mgr Livieres, un témoignage d’un Argentin, que je livre ici tel quel, sachant que le transmetteur est fiable :

    « Les anciennes dénonciations contre le recteur du séminaire n'ont été qu'une excuse pour déclencher la campagne de presse de la conférence épiscopale contre Mgr Livieres... mais son sort était scellé : Bergoglio haïssait cet évêque avant même de devenir "évêque de Rome".

    « Ce fut évident dès le début : il joue la carte de la collégialité et du dialogue, il se sert de l'amour des journalistes pour mieux appuyer sa tyrannie. Son humilité - si chantée - consiste à dire "je suis très simple... tout se fait selon mon simple caprice". Le roi de la collégialité n'a pas attendu l'avis de la conférence épiscopale pour pourvoir l'archidiocèse de Buenos Aires d'un imbécile selon son plaisir (il veut rester archevêque de Buenos Aires par personne interposée tout en étant pape). On le connaît bien ici, il n'a pas le bénéfice du doute. (...)

    « Vous souvenez vous du battage médiatique à l'occasion de son absence à un concert sous l'excuse qu'il "n'est pas un prince de la Renaissance" ? Bon, savez vous quel sobriquet lui donnait le clergé de son archidiocèse ? Lorenzo, pour Lorenzo de Médicis... parce qu'il gouvernait avec les moyens de la Renaissance : l'intrigue, la menace et le sous-entendu. »

  • Où ça, un « Dieu d’amour » ?

    Les imams se succèdent devant les micros et les caméras pour marteler que le Dieu de l’islam est un Dieu d’amour. Hier on voyait sur BFM l’imam de Montpellier (me semble-t-il) qui disait cela en tenant un Coran ouvert. Je me demandais bien quel verset il allait pouvoir trouver pour justifier son affirmation. Mais il ne cita aucun verset… Puisqu’il n’y en a pas. Mais la mise en scène islamique était bonne, car dans la mémoire du téléspectateur il y a un imam disant que le Dieu de l’islam est un Dieu d’amour et prenant le Coran à témoin…

    Rappelons quand même que le musulman pieux connaît les 99 noms d’Allah, et qu’aucun de ces 99 noms ne parle d’amour…

    Il y a une expérience facile à faire : en arabe, « Dieu est amour » se dit الله محبة (Allah mahabbat). Si l’on demande à Google des sites qui y font référence, on ne trouve que des sites chrétiens (soit des sites de chrétiens arabes, soit des sites évangéliques destinés à convertir les musulmans).

  • Petit rappel sur l’islam (par un archevêque)

    Intervention écrite de Mgr Raboula Antoine Beylouni, archevêque titulaire de Mardin des Syriens, évêque de curie d’Antioche des Syriens, au synode des évêques du Proche Orient en octobre 2010.

    Nous avons au Liban un comité national de dialogue islamo-chrétien et cela depuis plusieurs années. Il y avait aussi une commission épiscopale issue de l'Assemblée des Patriarches et Évêques Catholiques au Liban chargée du dialogue islamo-chrétien. Elle a été supprimée pour donner plus d'importance à l'autre comité, d'autant plus qu'il n'y avait pas de résultat sensible.

    Il y a parfois des dialogues ici ou là, dans des pays arabes, comme au Qatar, où l'Émir lui-même invite à ses frais, des personnalités de différents pays et des trois religions: chrétienne, musulmane et juive. Au Liban, sur la chaîne Télé-lumière et Noursat, et sur d'autres chaînes de télévision, on donne parfois des programmes de dialogue islamo-chrétien. Souvent on choisit un thème, et chaque parti l'explique ou l'interprète selon sa religion. Ces programmes sont d'ordinaire très instructifs.

    J’ai voulu par cette intervention, attirer l'attention sur les points qui rendent ces rencontres ou dialogues difficiles et souvent privés d’effectivité. Il est clair qu'on ne discute pas sur les dogmes. Mais même les autres sujets d'ordre pratique et social sont difficilement abordables lorsque le Coran ou la Sunna les a abordés. Voici quelques difficultés que l’on doit affronter.

    Le Coran inculque au musulman la fierté d'avoir la seule religion vraie et complète, religion enseignée par le plus grand prophète, car il est le dernier venu. Le musulman fait partie de la nation privilégiée, et parle la langue de Dieu, la langue du paradis, la langue arabe. C'est pourquoi, il vient au dialogue avec cette supériorité et avec l'assurance d'être victorieux.

    Le Coran, supposé écrit par Dieu lui-même d'un bout à l'autre, donne la même valeur à tout ce qui y est écrit : le dogme comme n'importe quelle loi ou pratique.

    Dans le Coran, il n'y a pas d'égalité entre l'homme et la femme, ni dans le mariage lui-même où l’homme peut prendre plusieurs femmes et peut en divorcer à sa guise; ni en matière d’héritage où l’homme a une double part; ni dans le témoignage devant les juges où la voix de l’homme égale la voix de deux femmes, etc ...

    Le Coran permet au musulman de cacher la vérité au chrétien et de parler et agir contrairement à ce qu'il pense et croit.

    Dans le Coran, il y a des versets contradictoires et des versets annulés par d'autres, ce qui donne au musulman la possibilité d'utiliser l’un ou l’autre selon son avantage et ainsi il peut dire du chrétien qu’il est humble et pieux et croyant en Dieu, comme il peut le traiter d'impie, d'apostat et d'idolâtre.

    Le Coran donne au musulman le droit de juger les chrétiens et de les tuer par le jihad. Il ordonne d'imposer la religion par la force, par l’épée. L’histoire des invasions en est témoin. C’est pourquoi les musulmans ne reconnaissent pas la liberté religieuse, ni pour eux ni pour les autres. Et il n’est pas étonnant de voir tous les pays arabes et musulmans refuser d’appliquer en entier les “Droits de l'homme” institués par les Nations Unies.

    Devant tous ces interdits et d’autres semblables faut-il supprimer les dialogue? Non, certainement pas. Mais il faut choisir les thèmes abordables et des interlocuteurs chrétiens capables et bien formés, courageux et pieux, sages et prudents ... qui disent la vérité avec clarté et conviction ...

    On déplore parfois certains dialogues à la télévision où l’interlocuteur chrétien n'est pas à la hauteur de la tâche et n'arrive pas à donner de la religion chrétienne toute sa beauté et sa spiritualité, ce qui scandalise les auditeurs. Pire encore, il y a parfois des interlocuteurs clercs, qui, dans le dialogue, pour gagner la sympathie du musulman, appellent Mahomet prophète et ajoutent l'invocation musulmane connue et toujours répétée “Salla lahou alayhi wa sallam” (Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient sur lui).

    Pour finir je suggère ce qui suit :

    Comme le Coran a bien parlé de la Vierge Marie, en insistant sur sa virginité perpétuelle et sa conception miraculeuse et unique en nous donnant le Christ; comme les musulmans la considèrent beaucoup et demandent son intercession, nous devons recourir à elle dans tout dialogue et dans toute rencontre avec les musulmans. Étant la Mère de tous, elle nous guidera dans nos rapports avec les musulmans pour leur montrer le vrai visage de son Fils Jésus, Rédempteur du genre humain.

    Qu’il plaise à Dieu que la fête de l’Annonciation déclarée au Liban fête nationale pour les chrétiens et les musulmans, devienne aussi fête nationale dans d'autres pays arabes.

  • Désinformation plein pot

    Titres :

    Hervé Gourdel: les musulmans rassemblés à Paris pour dire "halte à la barbarie"

    Les musulmans de France manifestent pour dire "halte à la barbarie"

    Les musulmans de France disent "Non à la barbarie"

    LES musulmans ? Non. « Plusieurs centaines », nous disent les médias qui avaient martelé l’annonce de cette « grande manifestation » « des » musulmans à Paris. Si LES musulmans étaient si désireux de montrer qu’ils n’ont « rien à voir » avec les jihadistes, ils auraient été des dizaines de milliers (car il y a des centaines de milliers de musulmans pratiquants dans la région parisienne, et des millions « en France »).

    Le matraquage islamophile est devenu islamomaniaque. Comment peut-on continuer de prétendre, sans rire, que le jihad n’a rien à voir avec l’islam, alors que le Coran fait du jihad une obligation, que tout traité d’islam a un chapitre sur le jihad, et que le seul recueil de hadiths de Boukhari (qui fait partie de la Sunna) a 308 hadiths spécifiquement sur le jihad, dans le livre 56 qui commence par les hadiths sur la supériorité du jihad par rapport aux autres « bonnes actions »…

    Quant à la « barbarie » de la décapitation (par égorgement), elle a son modèle dans Mahomet, qui est pour tout musulman « le beau modèle » à imiter, et qui fit égorger (en y participant activement lui-même) plusieurs centaines de juifs en une seule journée :

    « Puis l'Envoyé d'Allâh alla au marché d'al-Madînah qui est encore aujourd'hui son marché, et a fait creuser des fossés. Il les fit venir, et les fit décapiter dans ces fossés, on les fit venir à lui par groupes. Parmi eux se trouvèrent l'ennemi de Dieu Huyayy Ibn 'Akhtab, et Ka'b b. 'Asad leur chef. Ils étaient au nombre de six cents, ou de sept cents ; celui qui multiplie leur nombre dit qu'ils étaient entre huit cents et neuf cents. Pendant qu'on les amenait à l'Envoyé d'Allâh par groupes, ils dirent à Ka'b b. Asad : « Ô Ka'b! Qu'est-ce qu'on fera de nous? » Il répondit : « Est-ce que vous êtes incapables de réfléchir?! Ne voyez-vous pas que le crieur ne cesse pas de crier8, et que celui d'entre nous qu'on envoie ne retourne pas?! C'est bien sûr le massacre. »
    Cela continua jusqu'à ce que l'Envoyé de Dieu en finît avec eux. » (Sira d’Ibn Ishaq)

    « Sa'd avait été blessé à la main par une flèche, et son sang ne cessait de couler. Les juifs allèrent le chercher, le firent monter sur un cheval et l'amenèrent. Étant en présence du Prophète, Sa'd dit : Il faut les égorger tous, partager leurs biens et réduire en esclavage leurs femmes et leurs enfants. Le Prophète, satisfait de cette sentence, dit à Sa'd : Tu as prononcé selon la volonté de Dieu. En entendant ces paroles, ceux d'entre les juifs qui pouvaient s'enfuir gagnèrent le désert ; les autres restèrent ; ils étaient huit cents hommes. Le Prophète leur fit lier les mains et fit saisir leurs biens. On rentra à Médine à la fin du mois de dsou'l-qa'da. Les juifs restèrent dans les liens pendant trois jours, jusqu'à ce que tous leurs biens fussent transportés à Médine. Ensuite, le Prophète fit creuser une fosse sur la place du marché, s'assit au bord, fit appeler 'Ali fils d'Abou-Tâlib, et Zobaïr fils d'Al-'Awwâm, et leur ordonna de prendre leurs sabres et d'égorger successivement tous les juifs, et de les jeter dans la fosse. Il fit grâce aux femmes et aux enfants ; mais il fit tuer également les jeunes garçons qui portaient les signes de la puberté. » (Chronique de Tabari)

  • La Fraternité Saint-Pierre à Mexico

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    Dans quelques jours, la Fraternité sacerdotale Saint Pierre va s’installer dans la « chapelle de l’Immaculée Conception de Marie », une grande église au centre de Mexico, à l’invitation du cardinal archevêque de Mexico Mgr Norberto Rivera Carrera. Le prêtre sera l’abbé Kenneth Fryar, qui desservait depuis cinq ans la paroisse tenue par la FSSP à Guadalajara.

    La chapelle de l’Immaculée Conception, inaugurée en 1750, est plus connue sous le nom de chapelle du « Salto del Agua », parce qu’elle se trouve en face d’une grande fontaine où tombait autrefois l’eau d’un aqueduc (la fontaine actuelle est une reproduction de la fontaine historique, qui est très abîmée et se trouve dans un musée).

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  • Le jubilé d’Una Voce (rappel)

     

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    L’association Una Voce France fête cette année son cinquantenaire. A cette occasion elle organise un congrès les samedi 4 et dimanche 5 octobre, en l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal, à Paris (Porte de Saint-Cloud).

    Le thème principal sera : « Le chant grégorien, chant liturgique paroissial. »

    Le dimanche à 12h, Mgr Marc Aillet célébrera une messe pontificale dans la forme extraordinaire. (Une messe qui aura sans doute de plus une allure de "grand-messe de la Manif pour tous"...)

    Programme, renseignements, inscriptions ICI.

  • Samedi des quatre temps

    Omnípotens sempitérne Deus, qui per continéntiam salutárem corpóribus medéris et méntibus : maiestátem tuam súpplices exorámus ; ut, pia jejunántium deprecatióne placátus, et præséntia nobis subsídia tríbuas et futúra. Per Dóminum…

    Dieu tout-puissant et éternel, qui guérissez les corps et les âmes par l’abstinence salutaire, nous supplions humblement votre majesté, afin qu’apaisé par la prière pieuse de ceux qui jeûnent, vous nous donniez des secours pour la vie présente et pour la vie future.

    (Première oraison de la messe)