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  • 16e dimanche après la Pentecôte

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    On constate que l’offertoire de ce dimanche commence et se termine par « Domine in auxilium meum respice ». On peut se demander pourquoi cette répétition, qui ne se trouve pas dans le psaume 39 d’où le texte est issu. Cet offertoire n’est pas le seul dans ce cas. La réponse est que les « antiennes d’offertoire » ne sont pas des antiennes, c’est-à-dire des introductions au chant d’un psaume, comme le sont historiquement l’introït ou la communion. Il s’agit en réalité de répons, donc, dans les livres depuis saint Pie V, de vestiges de répons : le répons dépouillé de ses versets. Mais parfois on a laissé la reprise, comme c’est le cas pour cet offertoire.

    Le voici dans son entier.

    . Domine in auxilium meum respice:
    confundantur et revereantur,
    qui quærunt animam meam, ut auferant eam.

    *Domine in auxilium meum respice.

    . 1 Expectans expectavi Dominum et respexit me:
    et exaudivit deprecationem meam.

    * Domine in auxilium meum respice.

    . 2 Avertantur retrorsum et erubescant,
    qui cogitant mihi mala.

    * Domine in auxilium meum respice.

    Seigneur, posez sur moi le regard pour me secourir :
    qu’ils soient confondus et honteux,
    ceux qui en veulent à ma vie pour me l’ôter.

    * Seigneur, posez sur moi le regard pour me secourir.

    J’ai attendu et attendu le Seigneur,
    et il s’est penché sur moi :
    et il a exaucé ma supplication.

    * Seigneur, posez sur moi le regard pour me secourir.

    Qu’ils soient renvoyés sur leurs pas, et qu’ils soient rouges de honte, ceux qui manigancent du mal contre moi.

    * Seigneur, posez sur moi le regard pour me secourir.

    Tel est l’ordre des versets dans le manuscrit ci-dessus reproduit (Graduel de Sainte-Cécile du Transtévère, daté de 1071, Cod. Bodmer 74, Cologny) comme il est dans d’autres manuscrits. Il existe aussi la configuration inverse (le verset 2 avant le verset 1), ce qui a été retenu dans l’Offertoriale triplex édité en 1985 par Solesmes.