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  • La balle dans le pied

    Dans une lettre ouverte au président de la République, les interprofessions de la viande et des fruits et légumes demandent des « mesures exceptionnelles » pour les aider à faire face au boycott lancé par la Russie en représailles des sanctions de l’UE.

    « Les pertes estimées à ce jour pour nos filières françaises sont à court terme de plusieurs dizaines de millions d'euros et plusieurs centaines de millions d'euros sur le moyen terme », écrivent-elles, et« ces pertes vont conduire à des réductions d'activités fortes, voire des cessations d'activités d'entreprises avec leur cortège de suppression d'emplois. »

    Bruxelles a déjà annoncé une aide de 125 millions d'euros pour le secteur maraîcher et de près de 33 millions pour les pêches et les nectarines, et en annoncé une troisième pour le stockage de produits laitiers. Mais il n’y a pas encore eu d’aide française spécifique.

    Dans le même temps on apprend que le boycott commence à faire sentir ses effets en Russie, où les produits alimentaires européens commencent à se faire rares.

    La différence entre les deux situations est que, si l’UE « se tire une balle dans le pied » avec ses « mesures insensées », selon l’heureuse formule de Viktor Orban, les éventuelles privations en Russie ne feront que conforter le sentiment national russe et le soutien à Poutine, qui dépasse déjà les 80%. En outre la Russie pourra largement s’approvisionner ailleurs, ce qui sera à moyen terme une vraie catastrophe pour nous.

  • Mohammed, premier prénom masculin d’Oslo

    Le Bureau central des statistiques de Norvège constate que le prénom masculin le plus porté dans la capitale Oslo est désormais Mohammed : il y en a 4.801, devant Jan (4.667) et Per (4.155).

    Jorgen Ouren, du Bureau central des statistiques, déclare: "C'est très excitant."

    (The Local, via FDesouche)

  • Ils reviennent à Alqosh

    Quelque 500 familles des 1.200 familles chaldéennes d’Alqosh sont retournées chez elles cette semaine. Les alentours du village ont été repris aux jihadistes par les peshmergas et les milices chrétiennes à la faveur des frappes américaines.

    Pour le moment, les autres familles ont tellement peur de retourner à Alqosh qu’elles préfèrent continuer de vivre sous des tentes alors qu’il fait plus de 50 degrés à l’ombre, avec un seul repas par jour : les jihadistes ne sont qu’à 20 km.

    (Ne pas confondre avec la ville syro-catholique de Qaraqosh, toujours sous contrôle des jihadistes.)

  • Le bienheureux cardinal Schuster

    Ce jour est le 60e anniversaire de la mort du bienheureux cardinal Alfredo Ildefonso Schuster, qui fut archevêque de Milan de 1929 à sa mort en 1954, et qui est l’auteur du Liber Sacramentorum, que je cite souvent dans ma chronique liturgique.

    Pour ceux qui lisent l’anglais, le blog New Liturgical Movement publie à cette occasion un article sur le cardinal Schuster, et même ceux qui ne lisent pas l’anglais seront intéressés par les photos.

  • Un nouvel évêché grec-catholique en Roumanie

    Le cardinal Léonardo Sandri a présidé aujourd’hui dans la cathédrale Saint-Basile-le-Grand de Bucarest une Divine Liturgie au cours de laquelle a été installé le premier évêque de l’éparchie grecque-catholique de Bucarest, Mgr Mihai Frățilă.

    Ce nouveau diocèse, détaché de l’immense archidiocèse grec-catholique de Făgăraş et Alba-Iulia (le cœur de la Roumanie, presque entièrement orthodoxe) comprend la Grande et la Petite Valachie et la Dobruia, c’est-à-dire quasiment tout le sud du pays.

    L’éparchie Saint-Basile-le-Grand de Bucarest avait été créée en mai dernier, et Mgr Frățilă, évêque auxiliaire de Făgăraş et Alba-Iulia depuis 2007, réside à Bucarest depuis 2008.

    Le cardinal Sandri rendra visite demain au patriarche orthodoxe de Roumanie, avec lequel les relations sont qualifiées de « cordiales ».

    La (modeste) cathédrale Saint-Basile:

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    Le premier évêque grec-catholique de Bucarest:

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  • Sainte Rose de Lima

    Intime avec Jésus et Marie, la pieuse fille vivait aussi dans une douce familiarité avec son Ange gardien. Tantôt il se montrait sous des traits aimables, pour prier ou converser avec elle, tantôt il se chargeait de ses messages et lui rendait d'utiles services.

    Il arriva une fois que Rose était renfermée dans son ermitage; sa mère, qui en avait la clef, suivant la convention faite entre elles deux, oubliait d'aller chercher sa fille, et il était minuit passé. Tout à coup Rose aperçoit par sa petite lucarne une forme légère venir de son côté. Elle comprit que c'était son bon Ange. La porte s'ouvrit, il fit signe à Rose de le suivre. L'un et l'autre traversèrent le jardin, arrivèrent à la maison, dont la porte s'ouvrit également, et l'aimable gardien de Rose ne la quitta que lorsqu'elle eut gagné sa chambre.

    Une autre fois, encore le soir, Rose fut prise d'une défaillance soudaine, dans son ermitage. Elle consulta son bon Ange, et la porte, fermée à clef, s'ouvrit à l'instant. Rose arriva pâle, presque évanouie, à la maison paternelle. Sa mère s'empresse, et ordonne à la servante d'aller vite acheter du chocolat, aliment regardé alors au Pérou comme un tonique souverain. « Ma mère, dit Rose, n'envoyez pas ; on va m'apporter ce remède de la maison de la Massa. — Mais, ma fille, reprit Marie de Flores, comment veux-tu qu'on devine que cela t'est nécessaire?» Elle parlait encore, quand quelqu'un frappa à la porte. C'était un domestique du questeur royal, lequel déposa sur la table une tasse pleine d'un chocolat tout préparé. « De la part de ma maîtresse, dit-il, j'apporte ceci à dona Rosa ». Marie de Flores ne revenait pas de surprise. « Cessez de vous étonner, ma mère, dit Rose, c'est une attention de mon Ange gardien ; il se charge souvent de mes commissions ».

    Abrégé de la vie de sainte Rose