En toi nous reconnaissons
l'homme de Dieu par le nom et par les faits,
car tu brillas par tes vertus,
en acquérant sur terre la gêne, l'immense pauvreté;
tes miracles ont affermi
les croyants dans la foi;
intercède pour qu'à nos âmes soient données
la paix et la grâce du salut.
Sous la rosée d'amour divin,
Alexis, tu as éteint
le brûlant amour de la chair,
car tu échangeas le lit nuptial pour la demeure de l'Epoux
et les charnelles voluptés
pour la ressemblance avec les Anges de Dieu;
avec eux intercède pour qu'à nos âmes soient données
la paix et la grâce du salut.
Tu demeures, inconnu,
à la porte de tes nobles parents,
bienheureux Père, longtemps accablé,
insulté par tes propres serviteurs;
tu te révèles, en mourant,
par les miracles accomplis,
chassant les esprits pernicieux
et guérissant les maladies.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit,
Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Stichère du lucernaire (vêpres) de la fête de saint Alexis, dans la liturgie byzantine. Comme je le soulignais l’an dernier, chaque strophe de cet office (sans même parler des textes antiques sur lesquels il est fondé) est une claque retentissante pour les misérables « experts » qui ont supprimé saint Alexis du (néo)calendrier en prétendant que c’était une légende occidentale inventée au moyen âge : il est impensable que les orthodoxes, après le schisme, aient composé un office d'après une légende occidentale...