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  • Ils ont le bac avec mension

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    (Via FDesouche)

    Et je découvre que certains (et ce ne sont pas des cas isolés) ont non seulement une « mension » mais ont une moyenne qui dépasse les 20/20…

  • Mohammed Badie : la perpétuité en prime

    Un tribunal égyptien a condamné hier Mohammed Badie, le guide suprême des Frères musulmans, ainsi que 36 autres islamistes, à la prison à perpétuité pour une manifestation violente peu après la destitution du président Mohammed Morsi.

    Mohammed Badie est déjà condamné deux fois à mort. On ne sait pas s’il sera deux fois exécuté après avoir purgé sa perpétuité, ou s’il sera exécuté deux fois à perpétuité. (Et ce n’est pas fini, il y a d’autres procès à venir.)

  • Chine : un pasteur condamné à 12 ans de prison

    Zhang Shaojie a été condamné par le tribunal populaire de Nanle, dans la province du Henan, à 12 ans de prison pour « fraude et rassemblement troublant l’ordre public ».

    Il s’agit d’une nouvelle étape dans les menées antichrétiennes du pouvoir communiste chinois, particulièrement dans la province du Henan, où des dizaines de croix surmontant des églises ont été enlevées.

    On sait que le pouvoir fait particulièrement la chasse aux diverses communautés protestantes non homologuées. Mais Zhang Shaojie est le pasteur d’une communauté dûment reconnue par l’Etat, faisant partie du « Mouvement des trois autonomies » qui correspond à l’Association patriotique pour les catholiques.

    Zhang Shaojie avait été arrêté le 16 novembre dernier. Le lendemain d’une manifestation d’habitants de Nanle qui avaient voulu exercer leur droit de pétition en allant à Pékin se plaindre que les autorités locales accaparaient leurs terres. Au lieu d’être reçus par le pouvoir central, les pétitionnaires avaient été interpellés et renvoyés à Nanle, où ils avaient été arrêtés. Or le pasteur avait ouvertement soutenu ce mouvement.

  • Mgr Gaucher est mort

    Mgr Guy Gaucher est mort le 3 juillet à l’âge de 84 ans.

    Il est une illustration que les voies de Dieu sont impénétrables. Car voilà un évêque qui n’aura jamais été évêque au sens où l’on entend ce mot, et qui pourtant l’aura été de façon cachée mais efficace…

    Mgr Gaucher avait été consacré en 1986 pour l’évêché de Meaux. Mais il fut très vite victime d’une maladie, et quelque mois après il était nommé évêque auxiliaire de Bayeux-Lisieux, en résidence à Lisieux.

    Telle est l’information que l’on voit partout. En réalité, Mgr Gaucher fut victime d’une terrible cabale à Meaux. L’évêché était noyauté et dirigé par des progressistes purs et durs, sous la houlette de Mgr Louis Kühn. Lorsque Mgr Gaucher arriva à Meaux, Mgr Kühn lui fit faire le tour du diocèse au pas de charge, puis le laissa devant l’évêché, volets clos et porte fermée, sans lui donner la clef. Mgr Gaucher dut aller à l’hôtel. Et il se heurta à un mur d’hostilité, ou plutôt de haine, de la part des partisans de l’ouverture et du dialogue. Il n’était pas psychologiquement armé pour cela et fit une grave dépression.

    Il fut alors nommé à Lisieux, non pas comme évêque, mais pour qu’il continue ses travaux sur sainte Thérèse, dont il était, lui même carme, un grand spécialiste (et aussi spécialiste de Bernanos, et voyant très bien les connexions entre ces deux personnalités). Il fut alors l’un des principaux artisans de l’édition des œuvres complètes de sainte Thérèse, et il fut aussi l’évêque, « docteur de la foi », qui fournit à Jean-Paul II le dossier permettant au pape de proclamer en toute sûreté sainte Thérèse docteur de l’Eglise.

  • Le synode dira le « cheminer ensemble »…

    Dans une interview, le cardinal Baldisseri, secrétaire général du synode, remet quelques pendules à l’heure (et fait in fine l'éloge de la Manif pour tous), mais une des ses réponses est ahurissante. Reprenant l’expression « cheminer ensemble » (sans « discrimination »), le journaliste remarque que certains fidèles sont perplexes et se demandent : « N'allons-nous pas avoir des conseils pastoraux et des organismes connexes présidés par des divorcés remariés ou des homosexuels déclarés et pratiquants (comme c'est déjà arrivé dans une paroisse de l'archidiocèse de Vienne entre mille polémiques) ? »

    [Il y a en effet un homosexuel « déclaré et pratiquant » qui préside un organisme paroissial près de Vienne, avec le soutien explicite de l’archevêque qui a désavoué le curé qui n'était pas d'accord. Et ce n’est qu’un exemple des scandales du « cheminer ensemble ». On sait qu’en de nombreux endroits des prêtres bénissent des « mariages » de divorcés remariés, et leur donnent la communion. Et l’on sait désormais que l’archevêque Bergoglio l’a fait lui-même.]

    Réponse intégrale du cardinal Baldisseri :

    - Sur le «cheminer ensemble» dans la communauté, ce sera le Synode qui donnera les orientations appropriées.

    Bref, il ne sait pas si c’est bien ou non qu’un homosexuel militant ou des divorcés remariés dirigent un conseil paroissial. Il faut attendre que le synode le dise…

  • "Where have all the bloggers gone ?"

    Sous ce titre qui paraphrase une chanson mondialement célèbre dans les années 60 (et bien au-delà), le P. Ray Blake constate que le règne de Benoît XVI avait provoqué une floraison de blogueurs, qui aujourd’hui se sont tus.

    Pourquoi ?

    Il répond ceci : « La plupart des catholiques mais surtout le clergé veulent être fidèles au pape, afin de maintenir l'unité de l'Eglise ; aujourd'hui, la loyauté est peut-être mieux exprimée par le silence. »

    Il pense manifestement surtout aux prêtres blogueurs. Lesquels préfèrent se taire désormais, pour deux raisons, que l’on trouve abondamment (même si partiellement) exprimées dans les nombreux commentaires de ce billet. Je les exprimerai ainsi en y ajoutant mon grain de sel :

    - La première raison est qu’un catholique ne doit pas critiquer le pape. Dans l’Eglise post-tridentine, surtout à partir du XIXe siècle, s’est développée cette étrange idée que le pape, puisqu’il est choisi par le Saint-Esprit, dit et fait toujours ce qui est le mieux pour l’Eglise, et que par conséquent on ne peut jamais remettre en cause, sous quelque aspect que ce soit, ce qu’il dit et ce qu’il fait. Idée verrouillée par Pie IX avec le dogme de l’infaillibilité pontificale. C’est tellement ancré chez certains qu’ils auraient l’impression d’être schismatiques s’ils affirmaient qu’il pleut place Saint-Pierre quand il pleut place Saint-Pierre mais que le pape dit qu’il fait beau. Mais comme réellement il pleut, on préfère se taire. A part certains qui ne craignent pas le ridicule et prétendent nous prouver, de façon aussi répétitive qu’obstinée, que le pape ne dit pas vraiment qu’il fait beau et qu’on ne peut pas exactement dire qu’il pleut… ou que finalement le pape a parfaitement le droit, puisqu’il est le pape, de dire qu’il fait beau quand il pleut. (Et à force de le répéter, il y en a qui le croient sincèrement.)

    - La deuxième raison est que la peur s’est installée. Moi, personnellement, je peux dire ce que je veux, cela n’aura aucune incidence sur ma vie. Mais pour beaucoup de prêtres il n’en est pas ainsi. Ils dépendent de supérieurs. Et ils peuvent pâtir, de diverses façons, de diverses représailles. Chacun voit la répression qui s’est abattue sur les Franciscains de l’Immaculée. On a vu en Italie des journalistes chassés de leur journal. Il y a eu des sanctions à la curie. Et ce n’est que le sommet émergé de l’iceberg. Ce pape ne plaisante pas avec ceux qui ne sont pas dans sa ligne. Et tous ses courtisans, tous ceux qui sont devenus ses courtisans depuis qu’il est pape, sont évidemment comme lui, pour lui plaire, parce qu’ils ont éventuellement à y gagner.

    Where are the bloggers gone ? C’est un nouvel effet, faussement paradoxal, de l’idéologie post-conciliaire selon laquelle désormais chacun pouvait s’exprimer librement, le maître mot étant le « dialogue ».

    Par le biais de Corrado Gnere, "Benoît et moi" revient une fois de plus sur le livre prophétique de Guareschi Don Camillo et les contestataires. Ce livre raconte, dès 1969, comment le vicaire imposé à Don Camillo pour que la paroisse vive la mirifique pastorale conciliaire aboutit à vider l’église. Et Corrado Gnere cite cette tirade du vicaire, étonnamment bergoglienne, parce que Bergoglio est un homme qui n’a pas quitté 1969 :

    « L'Eglise, don Camillo, est un grand navire qui depuis des siècles était au mouillage. Il faut à présent lever l'ancre et reprendre la mer ! Il faut renouveler l'équipage, se débarrasser sans pitié des mauvais marins, mettre le cap sur l'autre rive. C'est là que le navire trouvera les forces fraîches qui le rajeuniront. L'heure du dialogue a sonné, révérend ! »

  • Saint Antoine Marie Zaccaria

    Fondateur des Clercs de saint Paul, dits barnabites, il fut canonisé par Léon XIII en 1897. La messe est déjà moderne à la façon de la récente révolution liturgique : outre l’épître, sont de saint Paul aussi (pour insister lourdement sur « clercs de saint Paul ») l’introït, le graduel, l’alléluia et la communion, avec des versets qui font spécifiquement allusion à la vie du saint, de même que l’épître, l’évangile et les oraisons…

    On remarquera spécialement la postcommunion :

    Cælésti dape, qua pasti sumus, Dómine Iesu Christe, eo corda nostra caritátis igne flamméscant : quo beátus Antónius María salutáris hóstiæ vexíllum, contra Ecclésiæ tuæ hostes, éxtulit ad victóriam : Qui vivis…

    Seigneur Jésus-Christ, que par le banquet céleste où nous avons reçu notre nourriture, notre cœur s’enflamme de ce feu de la charité, par lequel le bienheureux Antoine-Marie a élevé contre les ennemis de votre Église, l’étendard de l’hostie salutaire.

    Il s’agit d’une allusion à l’adoration eucharistique des quarante heures. Cette dévotion commença à Milan en 1527, à l’instigation d’un certain Jean-Antoine Bellotti, mais c’est saint Antoine Marie Zaccaria qui fut aussitôt son grand promoteur. Dès 1592, Clément VII recommandait cette dévotion et en fixait les règles dans sa constitution Graves et diuturnae. La prière de 40 heures devant le Saint-Sacrement symbolise les 40 heures pendant lesquelles le Christ est resté au tombeau. Mais ce nombre de 40 est aussi, notamment, celui de la pénitence, d’où les quarante heures qui furent instituées juste avant le carême (en réparation des péchés du carnaval).