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  • Blum chez Bolloré (suite)

    Les descendants de Léon Blum sont désormais couverts de ridicule.

    Non seulement il est avéré que l’ancien président du Conseil a séjourné chez les Bolloré, mais Gwenn-Aël Bolloré l’a longuement raconté dans un de ses livres, Mémoires parallèles. En voici quelques lignes :

    « Après son retour de déportation, sa santé restait précaire, son médecin, le professeur Laporte, décida de l’envoyer se reposer un mois hors de tout contact politique, chez des gens qui “n’étaient pas des salopards“. L’expression était de lui, cela voulait dire des citoyens “qui avaient les mains propres“. C’est ainsi que Léon Blum, que nous ne connaissions pas, débarqua chez ma sœur Jacqueline Cloteaux, à Beg-Meil, avec sa femme et que nous partageâmes sa convalescence. Physiquement fatigué, son esprit avait superbement supporté l’épreuve et sa conversation ne manquait ni de charme ni d’enseignement. »

    « L’événement fit grand bruit dans le pays et mit le comité d’entreprise de l’usine, que je présidais à l’époque, dans l’embarras : le leader du Front populaire était en résidence chez le patron... »

  • Contre le « mini-traité » : et maintenant l’Espagne

    Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, se prononce à son tour contre le « mini-traité » européen de Sarkozy.

    C’est d’autant plus notable que pendant la campagne présidentielle Nicolas Sarkozy avait affirmé que Zapatero, Blair et Merkel avaient manifesté leur accord sur son projet.

    Moratinos le dément ouvertement : « Je peux vous assurer qu’aucun soutien n’a été donné » à Sarkozy par Zapatero, a-t-il affirmé, à deux reprises, lors d’une audition devant les députés. « L’Espagne ne peut accepter que l’on dépouille le traité constitutionnel de tous les éléments qui font de l’Union européenne un projet politique », a-t-il précisé. La position de Zapatero est de « défendre au maximum » le texte approuvé à Rome en 2004. « Nous ne pouvons accepter le démantèlement total du traité actuel. C’est notre ligne rouge. Nous pouvons accepter une éventuelle simplification du texte actuel en termes de paragraphes et d’articles... »

  • Le pape au Brésil

    Pour suivre le voyage du pape au Brésil, c’est ici, et .

    medium_mosteirosaobentofachadasr8.jpgOn note que pendant les trois premiers jours Benoît XVI réside au monastère Saint-Benoît qui se trouve au centre de Sao Paolo.

    Dans son discours aux jeunes, il a notamment déclaré :

    « Qui observe les commandements se trouve sur le chemin de Dieu. Il ne suffit pas, pourtant, de les connaître. Le témoignage vaut plus que la science, ou plutôt, il est l’application de la science elle-même. Les commandements ne sont pas imposés de l’extérieur, il ne réduisent pas notre liberté. Au contraire : ils constituent de vigoureux stimuli intérieurs, qui nous poussent à agir dans une certaine direction.

    « Et vous, jeunes du Brésil et d’Amérique latine, avez-vous déjà découvert ce qui est bon ? suivez-vous les commandements du Seigneur ? avez-vous découvert que c’est là la véritable et unique voie vers le bonheur ? Vous pouvez être les acteurs d’une société nouvelle, si vous cherchez à mettre en pratique une conduite concrète inspirée des valeurs morales universelles.

    « Soyez des hommes et des femmes libres et responsables ; faites de la famille un centre rayonnant de paix et de joie ; soyez les promoteurs de la vie, de sa conception à son déclin naturel ; protégez les personnes âgées, car elles méritent respect et admiration pour le bien qu’elles ont fait.

    «  Il existe, en dernière analyse, un panorama d’action immense dans lequel les questions de l’ordre social, économique et politique acquièrent un relief particulier, pourvu que leur source d’inspiration soit l’Evangile et la doctrine sociale de l’Eglise. »

  • Bayrou et le modem

    Présentant son « Mouvement démocrate » sur France 3, hier soir, François Bayrou a prévu qu’on l’appellerait très vite le Modem. Sic.

    Pour que tout soit clair dans l’esprit de mes lecteurs, voici donc l’organigramme de ce parti.

    medium_StructModem.png
  • Blum chez Bolloré (suite)

    medium_article_blum.2.jpgLe groupe Bolloré réaffirme que Léon Blum a bien séjourné dans un manoir de la famille après la guerre. Il publie une photographie qui le confirme, où l’on voit Léon Blum en compagnie de Gwenn-Aël Bolloré, sur le perron de la maison de Beg-Meil.

    Le groupe souligne que l’ancien président du Conseil « a choisi de passer plus d’un mois de repos dans la propriété de la famille Bolloré, à côté de Quimper, en raison, a-t-il dit, de leur comportement durant la guerre ».

    Il précise que ce n’était pas en 1945 mais « à l’été 1946 ».

    Le « comportement durant la guerre » fait allusion au fait que deux membres de la famille ont participé au Débarquement. Le plus connu étant Gwenn-Aël, qui est parti pour Londres à 17 ans dans une embarcation de fortune, a dissimulé son âge et sa myopie pour être enrôlé dans les Bérets verts qui prendront la plage et la ville de Ouistreham. Gwenn-Aël Bolloré sera ensuite vice-président des papeteries de 1952 à 1974 et PDG de La Table Ronde pendant quatre décennies. Océanographe autodidacte, il avait construit un remarquable musée océanographique privé dans le domaine d’Ergué-Gabéric, avec lequel, à l’époque, ne pouvait rivaliser que celui du prince de Monaco. Il a remonté des profondeurs le premier cœlacanthe, et a découvert une variété de crabe qui porte son nom, Dromia bollorei... Il avait acheté une des îles des Glénan. Il a écrit de nombreux livres, parmi lesquels J’ai débarqué le 6 juin 1944, Gosse de riche, Destins tragiques du fond des mers, et un fameux Guide du pêcheur à pied.

  • Saint Philippe et saint Jacques

    Au XXe siècle, saint Philippe et saint Jacques sont devenus des apôtres SDF.

    Leur fête était le 1er mai, jour anniversaire de la translation de leurs reliques à tous deux dans l’église romaine des Douze Apôtres.

    En 1955, Pie XII faisant du 1er mai la fête de saint Joseph artisan, celle des saints Philippe et Jacques fut transférée au 11 mai, qui était le premier jour disponible dans le calendrier liturgique, tous les autres étant pourvus d’une fête de saint.

    Dans le calendrier de 1962 furent supprimées plusieurs fêtes, mais on laissa saint Philippe et saint Jacques au 11 mai.

    Mais dans le nouveau calendrier de 1969, où l’élagage tourna au déboisement, on mit leur fête au 3 mai. Parce qu’on n’avait pas osé supprimer totalement la mémoire de saint Athanase, le 2. Et parce qu’on n’avait pas osé non plus la remettre au 1er mai. Pourtant la fête de saint Joseph n’est plus officiellement qu’en « option » (sic)...