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  • Une église profanée à Perpignan

    J’ai reçu d’un correspondant sérieux cette information.

    Dans la journée du 18 avril 2007, la paroisse Saint-Paul du Moulin à Vent, à Perpignan, et l'aumônerie étudiante ont été sauvagement vandalisés.

    Les auteurs des faits sont entrés par effraction par le toit des locaux de l'aumônerie, attenants à l'église Saint-Paul. Aucun argent n'a été dérobé (et pourtant il y en avait à portée de main, dans les tiroirs des bureaux), aucun vase sacré volé : l'intention était de détériorer des objets voués au culte catholique. En effet, des chandeliers ont été renversés, ainsi que des statues. Des tableaux religieux ont été cassés et la Croix d'autel tordue. Le bureau du curé n'a pas été épargné dans cette folie destructrice qu'on ne peut appeler autrement qu'une profanation délibérée. Je vous laisse imaginer un instant que, s'il c'était agi d'un bâtiment voué à une autre religion, cela ferait déjà la première page de tous les journaux de la région. Malheureusement, comme c'est souvent le cas, le silence le plus total est de rigueur. Un "blog" destiné à la Jeunesse Catholique de Perpignan s'était pourtant fait l'écho de ces faits, en faisant part de sa vive émotion (s'agissant de plus de locaux destinés à la jeunesse) et en apportant son soutien au curé de Saint-Paul. Ce dernier a souhaité, d'après nos informations, étouffer l'affaire et a demandé que le blog enlève cet article (ce qui a été fait, "dans un but d'apaisement"). Il semblerait que les possibles auteurs de ces faits soient une bande de "jeunes" qui sévit depuis longtemps dans le quartier du Moulin à Vent. Dès qu'ils aperçoivent les jeunes catholiques qui se rendent aux réunions de l'aumônerie étudiante, ces derniers sont victimes de jets de pierres et de menaces.

    C'est la quatrième fois que ces locaux sont cambriolés, mais la première qu'ils sont ainsi profanés. Doit-on rester silencieux face à cela ? Au nom du "politiquement correct", doit-on étouffer ces faits gravissimes qui visent la religion catholique (n'ayons pas peur des mots) et faire comme si rien ne c'était passé, comme si cela était le fruit du "petit" vandalisme de "jeunes" désoeuvrés ?....

  • Une autre présidentielle

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé dans un discours au Parlement que le candidat de son parti l’AKP à la présidentielle sera son ami Abdullah Gül, co-fondateur du parti « islamiste modéré », actuellement vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères.

    L’AKP étant ultra-majoritaire au Parlement, Abdullah Gül est assuré d’être élu Président lors du scrutin qui aura lieu vendredi.

    Les tenants de la Turquie « laïque » avaient fait pression pour que Erdogan ne soit pas candidat. Il met donc à sa place son alter ego...

    Abdullah Gül est bien connu pour sa pugnacité dans les négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, et comme pointilleux censeur de ces chiens de chrétiens européens. Ses deux plus récentes interventions sont ses protestations indignées de ne pas avoir été invité aux célébrations du cinquantenaire des traités de Rome, et ses vives protestations contre le cadeau offert lors de ces célébrations par Angela Merkel à Jacques Chirac : une chope de bière ancienne, au motif que cette chope serait décorée d’une scène de la défaite en Egypte de l’armée ottomane face aux troupes de Napoléon...

  • « Toujours c’est la fête de la France »

    Suite à mon appel, un cadre du FN, que je remercie, m’a transmis une vidéo par téléphone portable de la deuxième allocution de Jean-Marie Le Pen. Les propos étaient destinés « exclusivement aux militants et aux fidèles » qui se trouvaient sur place. Disons que je les retranscris ici exclusivement à l’intention des vrais sympathisants qui me lisent. Il me semble qu’ils méritent amplement d’être connus au-delà de ceux qui étaient présents à Equinoxe.

    « C’est la force et la grandeur de notre mouvement que d’opposer en toutes circonstances un front sans rides à l’adversité. Nous en avons l’habitude, parce que nous avons marché en parallèle avec notre pays qui a descendu l’une après l’autre les marches de l’histoire d’un grand pays devenu une puissance moyenne, qui a vu capituler ses pouvoirs ente les mains de l’Europe, et qui aujourd’hui – on l’a vu en la personne du président de la République sortant – a été incapable de réformer le taux de TVA sur la restauration en cinq ans. (...)

    « C’est nous qui dans ce combat politique avons été les tenants de la vérité, quoi qu’il puisse en coûter. Et certes, si nous sommes déçus aujourd’hui, ce n’est pas des efforts que nous avons faits. Car nous avons fait tout ce que nous pouvions. Et à partir de là, personne ne doit s’étonner de nous voir boire le champagne, chanter et danser ensemble, car nous avons le cœur pur.

    « Dans cette bataille où la France avait tout à perdre, et où elle s’apercevra demain qu’elle a tout perdu, eh bien nous, nous avons rempli notre contrat. Nous n’avons rien à nous reprocher. Nous nous sommes battus de toutes nos forces pour la patrie, pour la France et pour les Français. Bon, je comprends qu’en particulier pour les jeunes, dont l ‘espoir a été grand à un moment donné, ce résultat soit un peu décevant. Il démontre la force extraordinaire que représentent dans notre société les moyens de pouvoir que sont la télévision, la radio, la presse, et plus généralement l’influence des lobbies et des pouvoirs publics eux-mêmes. Nous luttons à un contre cent. Dans ce que l’on appelle dans les courses automobiles l’indice de performance, c’est-à-dire le rapport entre le résultat obtenu – plusieurs millions de voix – et les moyens mis en œuvre, le rapport est évidemment en notre faveur, et nous sommes premiers à l’indice de performance de la politique française. (...)

    « C’est nous qui avons raison, c’est nous qui voyons clair, c’est nous qui avons le courage de dire la vérité au peuple français. Il ne nous a pas encore entendus, mais il nous entendra. Et c’est vous, les jeunes, qui à un moment donné serez appelés à prendre les responsabilités dans ce pays.

    « Vous n’avez pas le droit d’avoir à l’égard du peuple la moindre amertume, parce que vous êtes à son service et, même quand il se trompe, comme aujourd’hui, il est respectable, il doit être aimé.

    « Dites-vous bien que vous n’avez rien à vous reprocher, et puisque nous n’avons rien à nous reprocher, la soirée doit être joyeuse. Je vous invite donc à boire, à manger, à danser et à chanter, parce que toujours c’est la fête de la France, même dans ces cas-là. »

  • L’Irak de records en records

    Neuf soldats américains ont été tués hier dans un attentat suicide dans la province de Dyala, et vingt autres blessés, dont cinq gravement. Un autre soldat américain a été tué à Moqdadiyah. Ces dix morts portent à 77 le nombre de soldats américains tués en Irak depuis le début du mois.

  • « Nous ne nous considérons pas comme vaincus »

    On ne peut que remercier Vox Galliae pour la vidéo de la déclaration faite par Jean-Marie Le Pen à l’issue de la soirée électorale de dimanche. Voici l’essentiel de ce qu’il a dit, mais il faut voir cette vidéo, qui montre bien qui est vraiment Jean-Marie Le Pen.

     « Je voudrais vous dire combien votre spectacle est roboratif... Il a pu apprendre à nos compatriotes que nous sommes ceux qui rions dans les tempêtes et qui rions dans les défaites, parce que nous savons qu’après la pluie vient le beau temps, et que la vie est composée d’une série de batailles, et que c’est la dernière qui compte... Nous ne nous considérons pas comme vaincus, et si dans cette affaire il y a des imbéciles et des cocus, ils ne sont pas parmi les électeurs du Front national... On n’a pas toujours les succès qu’on mérite. Il n’en reste pas moins que ce sont ceux qui sont tenaces, ceux qui sont courageux, ceux qui sont persévérants, qui finissent un jour par l’emporter, surtout quand ils ne se battent pas pour leur intérêt personnel mais pour l’intérêt de la patrie. »

    Il s’agissait là de la troisième déclaration faite par Jean-Marie Le Pen au cours de cette soirée. La première était sa déclaration officielle. La deuxième est celle que j’ai évoquée hier. Est-ce que quelqu’un aurait la vidéo ? Il serait bon d’avoir le texte exact de ce qu’il a dit à ce moment-là.

  • Le grand racolage

    La campagne du second tour consiste pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal à racoler les voix qui se sont portées sur François Bayrou et sur Jean-Marie Le Pen. Cela fait certes partie des règles du jeu. Mais on ne s’embarrasse plus de circonlocutions et de sous-entendus. On racole ouvertement, et dans tous les sens.

    Sarkozy continue sur sa lancée du premier tour pour capter les voix de Le Pen. C’était manifeste lors de son allocution de dimanche soir, qui se termina par « Vive la République... et par-dessus tout vive la France ». C’est un appel aux patriotes, et c’est une nouvelle fois la signature du mensonge. Car Sarkozy est l’homme qui veut faire passer en catimini, par un vote au Parlement, le nouveau traité européen qui supprimera la souveraineté française.  Et il est l’homme de l’alignement de la France sur Washington. Autrement dit il est le fourrier du mondialisme.

    Pour ratisser aussi large que possible, il évoque la création d’une « majorité présidentielle multipolaire ». Avec un pôle UMP, un pôle centriste, un pôle de gauche. Sic. Dans le pôle centriste, les parlementaires UDF qui pour être réélus sont en train de quitter Bayrou, et pourquoi pas Bayrou lui-même. Dans le pôle de gauche, Eric Besson, Max Gallo, et... Enrico Macias, qui chante « Sarkozy je suis bien dans tes bras ». Sic.

    Et pendant qu’il explique cette stratégie à ses proches en leur donnant mission de la faire connaître, en public il clame qu’il rejette toute alliance ou ouverture politicienne « au détriment de ses convictions ». Ses convictions de patriote à poigne, de héraut de la nation et de pourfendeur de l’insécurité et de l’immigration...

    Ségolène Royal, quant à elle, tend carrément la main à François Bayrou, après l’avoir stigmatisé comme un affreux homme de droite. L’appel qu’elle lance au « dialogue public avec ceux qui pendant toute cette campagne ont souhaité le changement et la rénovation politique » concerne certes au premier chef le président de l’UDF, mais il est tellement vague qu’il concerne en fait tout le monde, puisque c’est un appel « au-delà de la gauche à tous ceux qui ont dénoncé le système sortant ».  Avec quelques drapeaux tricolores et quelques Marseillaise, ça concerne aussi les électeurs de Le Pen. On constate du reste qu’elle a conclu son allocution de dimanche soir en disant qu’elle aurait « à cœur de défendre les intérêts de la France » et que « les Français seront appelés à se prononcer par référendum sur le nouveau traité européen », qui « ne se fera pas à leur insu »...

  • Saint Fidèle de Sigmaringen

    Marc Rey, ou Roy, né à Sigmaringen en 1578, était un juriste qui se fit capucin et devint le Père Fidèle. Il était surnommé « l’ange de la paix ». En 1622, il dirigea une mission dans les Grisons, pour ramener les protestants à la foi catholique. Il était tellement convaincant que les calvinistes résolurent de le tuer. Ce qu’ils firent à l’issue d’une messe qu’il venait de célébrer à Seevis, dans le diocèse de Coire.

    Il fut béatifié par Benoît XIII et canonisé par Benoît XIV.

    Comme martyr.

    Il est fort peu « œcuménique » de célébrer un martyr des calvinistes. Il n’empêche que saint Fidèle de Sigmaringen est un des saints importants du calendrier franciscain.