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  • A propos des collèges-lycées musulmans

    Le collège-lycée musulman de Décines est en fait le troisième en France, précise l’AFP, et non le deuxième. Car si chacun avait en mémoire la récente ouverture du lycée Averroès de Lille, on avait oublié l’ouverture en 2001 du collège Réussite d’Aubervilliers, qui commença par une classe de sixième mais qui est devenu un collège-lycée cette année en ouvrant une classe de première – il a aujourd’hui une centaine d’élèves.

    Un lecteur m’écrit ceci : « Le Pen a dit ce matin sur France Inter qu'il ne voyait pas d'inconvénient à l'ouverture de ce lycée ; êtes-vous d'accord avec lui ? »

    Je n’ai pas entendu Le Pen sur France Inter. Ce m’est l’occasion de souligner que je donne mon opinion sur mon blog et qu’il est inutile de me demander davantage. Je signale l’ouverture de collèges-lycées musulmans parce que c’est un indice de l’islamisation. Et surtout, en ce qui concerne Décines, je voulais signaler cette extraordinaire anomalie que l’Education nationale laïciste ordonne l’ouverture d’un lycée musulman.

    Sur le fond, ma doctrine est la doctrine sociale de l’Eglise. En l’occurrence, l’éducation des enfants appartient aux parents, qui doivent pouvoir choisir librement l’école de leurs enfants. Donc il est normal que des parents musulmans veuillent des écoles musulmanes. Pour reprendre l’expression qu’aurait utilisée Le Pen, je ne vois « pas d’inconvénient » à cela, c’est même parfaitement légitime. L’inconvénient est de voir la France s’islamiser au gré d’une immigration débridée.

  • UMP et parrainages : le commentaire de Jean-Marie Le Pen

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen salue l’initiative du conseiller général UMP André Danet qui lui apporte son parrainage et invite ses amis et collègues à faire de même.

    Il salue également l’appel de l’UMP aux élus non membres de partis politiques pour qu’ils parrainent les candidats qui n’ont pas encore réuni les 500 signatures.

    Parfaitement conscient des vraies raisons de ce soudain empressement démocratique, qui résulte en fait des savantes analyses électorales de Nicolas Sarkozy, il se félicite néanmoins que soit ainsi mis en évidence l’absurdité d’un système que le gouvernement UMP avait tout loisir de réformer mais qu’il a laissé perdurer et qu’il voit aujourd’hui se transformer en boomerang.

  • Parrainages de Le Pen : l’UMP s’active...

    Un conseiller général UMP de Rouen, André Danet, publie un communiqué pour dire qu’il apporte son parrainage à Jean-Marie Le Pen. Affirmant « se ranger aux souhaits de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, Alain Madelin », il explique qu’il serait « contraire à l’esprit de nos institutions et extravagant » que Le Pen ne soit pas présent, et aussi que cela nuirait à Sarkozy à la présidentielle et à l’UMP aux législatives. En conséquence il « invite ses amis et collègues du département de Seine-Maritime à assumer leur responsabilité civique en faisant de même »...

    Au point de presse hebdomadaire de l’UMP, les porte-parole Luc Chatel et Valérie Pécresse ont quant à eux lancé un appel aux élus non membres de formations politiques pour qu’ils apportent leur parrainage aux candidats qui n’ont pas encore les 500 signatures, car « les principaux courants de pensée qui existent dans notre pays doivent être présents », « tous les candidats doivent pouvoir se présenter », c’est « une nécessité démocratique », etc. « Les idées de Jean-Marie Le Pen ne sont pas les nôtres, la meilleure façon de les contredire, c’est de les contredire en face », a ajouté Valérie Pécresse.

    On sait que la vraie raison est que Sarkozy est persuadé que si Le Pen est présent au premier tour il récupérera 80% de ses électeurs au second tour, tandis que si Le Pen n’est pas présent il ne récupérera au mieux que 50% d’électeurs potentiels qui se seront dispersés au premier tour... chez Bayrou ou à l’extrême gauche.

    Ce qui est amusant est de voir ainsi Sarkozy participer activement à la dédiabolisation du Front national...

  • Parrainages et piratage

    Selon une source judiciaire contactée par l’AFP, la police a effectué un examen technique sur le matériel informatique du Paquebot et constaté que la partie du système concernant les parrainages avait été piratée... de l’intérieur du siège du Front national. Un salarié du FN a été interpellé et mis en garde à vue, puis relâché et mis hors de cause.

  • Les réfugiés irakiens

    Le Haut commissaire de l’ONU aux réfugiés a lancé, au Caire, un « appel au monde musulman et plus particulièrement au monde arabe de jouer un plus grand rôle dans la discussion, la formulation et la mise en œuvre des politiques internationales en faveur des réfugiés » irakiens. Les Irakiens « déplacés » à l’intérieur de l’Irak sont aujourd’hui au nombre de 1,8 millions, et ils continuent d’être chassés de chez eux ou de s’enfuir au rythme de 40.000 à 50.000 par mois, tandis que 2 millions d’Irakiens ont quitté le pays pour se réfugier dans les autres pays de la région, ou ailleurs. Les Nations Unies vont organiser en avril à Genève une conférence internationale en faveur des réfugiés irakiens. « Le but est de souligner devant la communauté internationale la dimension humanitaire de ce problème qui va en s’aggravant et à susciter des engagements pour y répondre », a déclaré le Haut commissaire. Sans dire un mot de l’unique responsable de cette tragédie : les Etats-Unis d’Amérique, qui via l’ONU demandent cyniquement aux autres d’atténuer les effets de leur politique criminelle...

  • Nouvel échec discret de l’OMC

    Les quatre principaux pays ou régions impliqués dans les négociations de l’OMC se sont réunis samedi et dimanche à Londres. Il n’en est rien ressorti, comme l’a confirmé le porte-parole de la représentante américaine, faisant savoir « qu’aucune rencontre à quatre n’était prévue » dans les jours à venir à Genève, où de nouvelles rencontres bilatérales doivent avoir lieu entre elle, le commissaire européen, et les ministres indien et brésilien du commerce. Les négociations sont en panne depuis juillet dernier. Et, comme pour la Constitution européenne, c’est tant mieux.

  • Ouverture du lycée musulman de Lyon

    Le collège-lycée musulman Al Kindi de Décines, près de Lyon, a ouvert partiellement ce matin, pour une vingtaine d’élèves de sixième. Rappelons que c’est sur ordre du Conseil supérieur de l’Education, autrement dit de la plus haute instance de l’Education nationale laïque, que s’ouvre ce lycée musulman dont ne voulait pas le rectorat.

  • Raffarin et les parrainages

    « Sur le fond, je pense qu’il serait profondément regrettable que des candidats qui portent des messages qui ont de l’écho dans le pays ne puissent pas être candidats », a déclaré Jean-Pierre Raffarin, à propos des difficultés de Jean-Marie Le Pen, mais aussi de Dominique Voynet, Olivier Besancenot ou José Bové à réunir les 500 parrainages. Car la présence des « candidats qui ont des résonances dans le pays » est importante pour la démocratie. Interrogé sur le fait de savoir s’il pourrait lui-même apporter son parrainage à l’un de ces candidats, il a répondu qu’il le ferait « si une démarche républicaine était proposée au pays, si les grandes familles politiques se mettaient d’accord pour faire un appel à leurs élus ». Il serait « bienvenu », a-t-il souligné, que « sur ces sujets-là » les partis adoptent « une vision républicaine, avec un peu plus de hauteur ».

  • Le Pen et Airbus

    Interrogé sur Airbus, ce matin sur France Inter, Jean-Marie Le Pen a d’abord constaté que « toutes les occasions sont bonnes pour témoigner de la compassion des candidats, que ce soit un accident de la route, un incendie d’hôpital, une entreprise qui va mal : immédiatement, on voit le ballet des candidats à la présidence de la République se succéder. » Puis il a ajouté : « Tous les problèmes ne sont pas de la compétence des politiques. Laissons les gens d’Airbus essayer de trouver la solution industrielle et commerciale nécessaire... L’Etat a des représentants au conseil d’administration plus compétents que les candidats à la présidence de la République.. . » Cela dit, les difficultés d’Airbus étaient prévisibles : « La production d’Airbus relevait d’un schéma ubuesque : le seul fait qu’il y ait deux co-présidents me paraît déjà une condamnation et une démarche rédhibitoire. »

  • Le Pen et l’immigration

    Lors du premier de ses grands meetings de clôture de campagne, samedi à Marseille, Jean-Marie Le Pen a prononcé un grand discours sur l’immigration, exposant le constat et les solutions concrètes qu’il propose. On en lira avec profit le texte intégral sur le site du Front national. En voici quelques extraits.

    Nous avions depuis trente ans les armes pour faire face à cette menace d’invasion, par le contrôle de nos frontières, par la mise en défense de notre territoire, par le respect strict de la préférence nationale qui n’est pas autre chose, depuis deux siècles, que l’application des principes de l’Etat-Nation. C’est l’inverse qui a été fait par les politiciens successifs, par les gouvernements de droite et de gauche qui ont exercé les responsabilités du pouvoir.
    Six grandes étapes, plus catastrophiques les unes que les autres, balisent 30 années d’erreurs en matière de politique d’immigration.
    1) D’abord, l’institution du regroupement familial en 1974, qui a transformé une immigration temporaire de travail en immigration de peuplement définitive.
    2) Ensuite, la grande régularisation de clandestins effectuée par la gauche en 1981 et 1982, signal dramatique envoyé à tous les damnés de la terre de ce que la France accueillerait toujours tout le monde.
    3) Troisième phase, l’abandon par le RPR et l’UDF de leur programme de lutte contre l’immigration qui leur avait pourtant permis de gagner les élections législatives de 1986.
    4) Quatrième temps fort, l’adoption en 1994, par le gouvernement Balladur, d’une réforme instituant un véritable droit du sol pour accéder à la nationalité française, en rupture absolue avec la tradition de notre pays, dans lequel l’accès à la nationalité est toujours principalement passé par la filiation.
    5) Cinquième étape, au cours des années 90, nous avons abandonné nos contrôles aux frontières, en les supprimant et en déléguant le contrôle de l’accès au Vieux Continent aux institutions européennes. Comme cela était prévisible, l’Europe a été incapable de nous protéger. (...)
    6) Enfin, dernière étape, la marche promise vers une véritable préférence étrangère, baptisée discrimination positive par Nicolas Sarkozy lui-même.
    Il faut d’ailleurs se rendre compte que par une formidable inversion de valeur, les immigrés clandestins bénéficient aujourd’hui de très nombreux droits sociaux, alors même que par leur seule présence sur le sol Français, ils enfreignent les lois relatives à l’entrée et au séjour en France.
    Il y a donc, et c’est mirobolant, un véritable statut juridique du clandestin en France.
    La plupart de ces mécanismes sont financés sur les crédits de l’aide sociale, gérés par les collectivités départementales ou les services de l’Etat, mais le droit à certaines prestations de la Sécurité sociale est également constitué, ce qui ne peut qu’encourager de nouveaux illégaux à tenter leur chance en France.
    Jugez-en par vous-même.
    Dès qu’il arrive, sur le territoire, l’immigré en situation illégale a droit à :
    - L’hébergement d’urgence : ce droit n’est subordonné à aucune condition. Tous types de structures confondues, le dispositif français d’hébergement d’urgence totalise 52.000 places (y compris les nuitées d'hôtels financées par l'Etat pendant la période hivernale, à hauteur de 8.000 places fin 2005).
    - Deuxième droit, le droit à l’aide médicale, la fameuse AME. C’est le droit se faire soigner à l’œil. Au plan strictement financier, le nombre de bénéficiaires de l'AME, qui a fortement progressé depuis la création du dispositif, est proche de 180.000 personnes. Le coût budgétaire du dispositif s'est également fortement alourdi : il n'était que de 200 millions d'euros en 2001 et devrait s'élever à 470 millions d'euros en 2005. Et si les flux ne sont pas taris, ce n’est que le début….
    - Troisième droit, l’Aide Sociale à l’Enfance, qui, là encore, n’est subordonné à aucune condition de régularité du séjour, et comprend des aides financières à domicile, destinées à aider une personne ayant à sa charge un enfant à assurer son entretien, sa sécurité et sa conduite, lorsque ses ressources sont insuffisantes, mais aussi l'intervention à domicile d'un éducateur et l'hébergement, qui peut concerner des mères isolées avec enfant de moins de trois ans, en vue de leur réinsertion sociale et professionnelle, ou des mineurs.
    Les immigrés clandestins ont également le droit d’inscrire leurs enfants à l’école. Et une fois que les enfants sont scolarisés, les parents sont inexpulsables, d’où ce critère de scolarisation des enfants retenus par Sarkozy lors de la régularisation de juillet 2006. C’est extravagant ! Et c’est pourtant vrai ! Comment peut-on croire une seule seconde à la détermination de Sarkozy de lutter contre l’immigration clandestine ?
    - Quatrième droit, un étranger séjournant irrégulièrement sur notre sol et qui travaille au noir a droit aux prestations de la Sécu en matière de réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles !

    Comment ne pas être choqués par le fait qu’en France, on ne s’occupe pas d’abord et en priorité des Français d’abord ? Nos compatriotes en effet, ont, dans leur pays, des droits préférentiels issus du labeur de leurs pères et de leurs grands-pères, de la sueur de leurs ancêtres, et à ce titre le dernier des chômeurs français a plus de droits que n’importe quel étranger, qu’il vienne d’Europe ou du reste du monde.