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  • Saint Nicolas de Tolentino

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    Véritable image du glorieux thaumaturge S. Nicolas de Tolentino, consolation des affligés, réconfort des infirmes, et protecteur spécial contre les fièvres, qui est vénérée à Bologne en l’église paroissiale de la Très Sainte Trinité. Il entra dans l’ordre Augustinien, où il vécut pieusement, et puis il mourut saintement le 10 septembre de l’année 1306. Il fut canonisé par le Pontife Eugène IV en l’an 1446.

    Il fut un temps où les images des saints vendues (ou données) aux fidèles étaient toujours la « véritable image », alors que la plupart du temps on ne savait pas du tout à quoi pouvait ressembler le saint en question.

    En tout cas ce Nicolas-là ne ressemble pas à celui de Piero della Francesca, qui date des années suivant la canonisation (on dirait saint Thomas d’Aquin, non ?):

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    Il ne ressemble pas davantage à celui du Pérugin (1507):

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    Lequel Pérugin est aussi le peintre de ce superbe tableau représentant le miracle des perdrix : Nicolas ne mangeait pas de viande, mais pour le rétablir après une grave maladie on lui prépara des perdrix. Le saint bénit les oiseaux… qui s’envolèrent.

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  • La collecte de saint Nicolas

    Deus, qui beátum Nicoláum Pontíficem innúmeris decorásti miráculis: tríbue, quǽsumus; ut ejus méritis et précibus a gehénnæ incéndiis liberémur.

    O Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables miracles le bienheureux Pontife Nicolas, accordez-nous, s’il vous plaît, par ses mérites et ses prières, d’être préservés des feux de l’enfer.

    La collecte de saint Nicolas, qui remonte au moins au XIe siècle, a été supprimée par la « réforme liturgique ». Pour deux raisons : on ne doit plus parler des miracles, et l’évocation des feux de l’enfer est trop négative et ne convient pas aux hommes d’aujourd’hui.

    On a donc fabriqué une nouvelle collecte, comme les « réformateurs » se sont acharnés à les faire sous la houlette de dom Antoine Dumas, à savoir à la mode Frankenstein : on a pris le début d’une postcommunion du Missel Gothique, une expression de la collecte de la Quinquagésime (supprimée), et une expression tirée des Actes des apôtres.

    Misericórdiam tuam, Dómine, súpplices implorámus, et, beáti Nicolái episcopi interveniénte suffrágio, nos in ómnibus custódi perículis, ut via salútis nobis páteat expedíta.

    Nous implorons ta miséricorde, Seigneur, et nous te supplions : à la prière de l'évêque saint Nicolas, garde-nous de tout danger, pour que le chemin du salut s’ouvre sans obstacle devant nous.

    La fin de l’oraison signe son origine, le manque de goût des fabricants et leur absence de sens poétique : ce « pateat expedita » final est une horreur.

    De toute façon personne ne dit cette oraison, ni en latin évidemment, ni même en français (sauf peut-être dans les églises dédiées à saint Nicolas), puisque ce n’est qu’une « mémoire facultative ».

    Comme le remarque Matthew Hazel à qui j’emprunte ces réflexions, cette suppression de toute allusion aux innombrables miracles de celui que les byzantins appellent « le faiseur de miracles », et la rétrogradation de la fête à un rang qui en réalité la supprime, est un exemple de plus que l’incantation « œcuménique » n’est qu’une des prétentions vides de sens des réformes post-Vatican II.

  • Saint Nicolas de Tolentino

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    Tableau de l’église Saint Maurice de Fribourg, dans le quartier de l’Auge, commenté par Martin Nicoulin dans son livre sur l’église de l’Auge et ses saints, paroisse Saint-Maurice, 2016.

    Premier autel adossé au mur latéral sud, un tableau du célèbre Gottfried Locher, peint vers 1784 selon les spécialistes. Un homme vêtu de la coule des Augustins, avec une étoile sur le cœur, flotte entre terre et ciel. Sa main droite bénit une corbeille de pains portée par des anges. Sa gauche porte un lys blanc. Un archange en habit rouge distribue ce pain aux hommes. Appuyé sur son bâton, un vieillard essaye d’attraper un de ces merveilleux morceaux. Un autre séraphin lance une ceinture sacrée pour tirer des êtres des flammes du purgatoire. Au premier plan, une femme assise porte sur sa robe bleue un petit enfant nu et mort. Elle aussi attend un miracle. L’homme vêtu de la coule des Augustins, avec une étoile sur le cœur s’appelle Nicolas de Tolentino. Il est le premier saint sorti de l’ordre de Saint-Augustin. Il occupe la première place dans le cœur des moines de cette congrégation comme saint François pour les franciscains ou saint Dominique pour les dominicains.

    Sa vie est belle comme un concert de Mozart. Un petit village près d’Ancône en Italie. Un couple gémit sur sa stérilité et fait un pèlerinage à Bari auprès du grand saint Nicolas. Exaucé, il donne à leur nouveau-né le prénom de Nicolas. Très jeune, la vie monastique attire le petit Nicolas. Après une vie de bohème religieuse, celui-ci en 1279 s’installe au couvent de Tolentino chez les ermites de Saint-Augustin. Là, pendant 30 ans, il mène une vie religieuse parfaite. Il pratique le jeûne et l’abstinence, il exerce l’humilité et la charité. Dans ce monastère de la petite ville, ce moine doux prêche l’évangile et illumine les fidèles. Il est guéri d’une grave maladie en mangeant du pain trempé dans l’eau sous le sourire de la Sainte Vierge. Parce qu’il a du cœur et de la générosité, il applique aux autres ce remède merveilleux. Ce moine a une tendresse particulière pour les âmes qui souffrent au purgatoire et célèbre des messes pour leur délivrance. Avec lui, le pain se change en fleurs, des perdrix rôties reprennent leur envol. Il meurt en odeur de sainteté après avoir assisté au concert des anges en 1305.

    A Avignon, le pape Jean XXII ouvre son procès de canonisation en 1325. Exactement 664 personnes y viennent témoigner, 371 dépositions sont retenues et 300 miracles sont racontés. Ce procès de canonisation est réclamé par l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, un ordre encore très jeune qui se cherche un saint patron et une légitimité. Les Augustins se montrent plus fidèles à la papauté que leurs rivaux les franciscains. Mais Nicolas de Tolentino sera proclamé saint seulement en 1446. Pourquoi a-t-il fallu tant de temps ? L’Eglise est secouée par une véritable tempête. C’est le grand schisme d’Occident. Entre 1409 et 1417, trois papes règnent en même temps. L’Eglise retrouve son unité le 11 novembre 1417 à Constance où un Concile dépose l’antipape Jean XXIII et élit Martin V. Les Augustins de l’Auge ont connu ce pape puisqu’il a passé à Fribourg en 1418. Son successeur, Eugène IV est un moine augustin. Il achève l’unité de l’Eglise encore mise à mal par le concile de Bâle. Une poignée de dissidents y nomment le dernier des antipapes, un duc de Savoie, Félix qui se fait couronner dans la cathédrale de Lausanne où il abdiquera aussi quelques années plus tard. Au concile de Florence, il opère une union sans lendemain entre l’Eglise catholique romaine et l’Eglise orthodoxe de Constantinople. A Rome, il achève le procès de canonisation de Nicolas de Tolentino le 5 juin 1446 et le déclare saint et fixe la date de sa fête au 10 septembre. Ainsi, Nicolas de Tolentino est le premier saint de cet ordre. Un pape a dit que le plus beau miracle de saint Nicolas de Tolentino est d’avoir reconstitué l’unité de l’Eglise. Il apparaît comme un symbole de la renaissance spirituelle de l’Eglise après le grand schisme.

    Saint Nicolas de Tolentino accomplit une pluie de miracles. Il guérit les malades et ressuscite les enfants. Les fameux pains de saint Nicolas de Tolentino font des merveilles. En 1447, un incendie menace le palais Saint-Marc mais grâce au pain de saint Nicolas, Venise est préservée. En signe de reconnaissance, la Ville construit une chapelle en son honneur. A Gênes, une tempête furieuse menace de couler tous les bateaux arrimés au port. L’archevêque de la ville jette un pain et la mer se calme aussitôt. En 1526, le feu ravage une ville du diocèse de Tolède en Espagne. On y jette un pain et la catastrophe cesse. Les filles du Roi d’Espagne enferment le pain rescapé dans un reliquaire. Ce pain miraculeux guérit le prince grand électeur de Cologne encore mise à mal par le concile de Bâle.

    Chaque 10 septembre, l’Auge fête saint Nicolas de Tolentino. Accompagnés par l’orgue, les moines et les fidèles chantent les litanies en son honneur :

    « Saint Nicolas de Tolentino, priez pour nous
    Honneur des ermites de Saint Augustin, priez pour nous
    Diamant de la perfection religieuse...
    Grand ami des anges...
    Faiseur de grands miracles...
    Avocat particulier pour les âmes du purgatoire...».

    Puis l’officiant bénit les pains. A la maison, le fidèle prend ce pain trempé dans l’eau. Mais avant, il récite trois Pater noster et Ave Maria. Il termine en récitant cette oraison à Dieu, retrouvée dans un livre de la bibliothèque du couvent :

    « Nous vous prions par l’intercession et mérites de votre grand ami saint Nicolas de Tolentino que vous daigniez semblablement donner la même vertu à ce pain bénit duquel nous usons au nom de votre fidèle serviteur Nicolas afin que nous puissions obtenir votre sainte grâce et miséricorde, et être exempts en cette vie de tous maux et périls, de la peste venimeuse, maladies et autres malheurs et après cette vie des peines éternelles et du feu de l’enfer. ».

    Cette tradition a duré longtemps. En 1878, c’était le père Gachet, un boulanger de la Lenda qui avait l’honneur de cuire au four ces minuscules brioches que les Augeois nommaient les "torlentins".

  • Nicolas Sarkozy va établir la paix…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le problème d’Israël et des Palestiniens dure depuis 60 ans. Mais Nicolas Sarkozy prétend le régler « dans les prochaines semaines », en profitant de la crise de Gaza, par une « grande conférence » qui permettra de « poser les bases d'une paix durable », selon ce qu’il a dit à Charm el-Cheikh.

    Puis il a récidivé à Jérusalem, en ajoutant que « ce n'est pas plus d'efforts de faire un grand plan de paix définitif qu'un petit plan de paix provisoire ».

    Bref, le Proche-Orient attendait Nicolas Sarkozy pour que vienne enfin la paix. Et à l’entendre, rien n’est plus simple.

    Lorsque le Président de la République fait ce genre d’annonce dans les affaires françaises, ce n’est que son propre crédit qu’il met en jeu.

    Mais en se comportant de même dans les affaires internationales, il ruine le crédit de la France.

  • La déclaration islamophile de Nicolas Sarkozy

    Communiqué de Bernard Antony

    Nous prenons connaissance ce jour de l’intégralité du stupéfiant discours de Nicolas Sarkozy devant le conseil consultatif en Arabie Saoudite. On relève notamment les assertions suivantes :

    « D’ici partit il y a 14 siècles le grand élan de piété, de ferveur, de foi qui allait tout emporter sur son passage, qui allait convertir tant de peuples et faire naître l’une des plus grandes, des plus belles civilisations que le monde ait connue. Ici en Arabie Saoudite, ce sont les lieux les plus saints de l’Islam, vers lesquels chaque musulman dans le monde se tourne pour prier. » En effet, l’Islam allait tout emporter sur son passage ! Il allait « convertir » en ne laissant aux peuples sur lesquels il s’abattait que le choix du Jihad, ou de la dhimmitude, c'est-à-dire de la soumission ou de la guerre. Pour la plupart cela signifiait la conversion ou la mort. L ’Islam massacra partout en Orient, perpétrant notamment d’immenses génocides en Inde et en Afrique du Nord.

    « Sans doute, Musulmans, Juifs et Chrétiens ne croient-ils pas en Dieu de la même façon. Sans doute n’ont-ils pas la même manière de vénérer Dieu, de le prier, de le servir ; mais au fond, qui pourrait contester que c’est bien le même Dieu auquel s’adressent leurs prières ? »

    Il n’y a en effet qu’un seul Dieu mais celui que Mahomet révèle par son coran n’est pas vraiment le Dieu connu des Chrétiens ! Par exemple à quiconque n’est pas musulman, le Coran, où l’on trouve par dizaines les condamnations, les appels à la violence, à la guerre, ne promet que l’enfer (sourate 58, verset 6) !

    « L’Occident a recueilli l’héritage grec  grâce à la civilisation musulmane ». Non, Monsieur Sarkozy, vous manifestez une tragique ignorance en confondant la civilisation musulmane et l’arabité ! L’héritage grec fut en effet le legs de Byzance. Mais dans ses territoires submergés par l’Islam, ce furent essentiellement les religieux arabes chrétiens, notamment les Syriens, qui sauvèrent ce qui pouvait l’être.

    En conclusion, nous ne reprochons pas à Monsieur Sarkozy d’entretenir des relations avec les Etats arabes. Mais nous lui reprochons de sortir de son rôle de chef d’Etat en se livrant au nom de son étrange conception de la politique de civilisation à une flagrante désinformation historique. Il est très regrettable qu’il n’ait à l’évidence rien lu de l’œuvre essentielle de la grande historienne Bat Ye’Or.

    Monsieur Sarkozy s’est-il préoccupé du statut des nombreux non-musulmans en Arabie ? S’est-il soucié de l’interdiction de tout lieu de culte, juif, chrétien ou autre et de la peine de mort sanctionnant la conversion de l’Islam vers une autre religion ? Enfin, puisqu’il est si admirateur de cet Islam, que n’a-t-il demandé à en visiter ce qu’il appelle « les lieux les plus saints » ? Il ne l’a pas fait parce qu’on le lui aurait refusé, parce que seuls les musulmans peuvent séjourner à la Mecque et à Médine ! Parce qu’un non-musulman ne peut se risquer dans ces villes qu’au péril de sa vie ! C’est en effet la tolérance islamique !

  • Il s’appelle Nicolas Bays

    Il est député, représentant du peuple français au Parlement. Et c’est un homme qui aime l’humour bon enfant. La preuve, voici ce qui l’amuse et ce qu’il a publié sur Twitter :

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    Il y a eu, tout de même, des réactions. Il a d’abord répondu que c’était « un peu d’humour second degré », puis qu’il « n’insultait personne », avant de se justifier ainsi :

    « Moi qui croyais naïvement que la religion catholique c’était la tolérance !! C’est ce qu’on m’a inculqué au catéchisme, à la JEC, à l’ACO. »

    (Ainsi donc ce député socialiste est lui aussi un produit de la JEC et de l’ACO… Et il peut blasphémer, blesser des millions de catholiques, et insulter le Fils de Dieu, en toute bonne conscience…)

    A quoi Koz a fort bien répondu : « On n’a jamais demandé de tolérer son prochain mais de l’aimer. Dans cet amour, il y a le respect de l’autre. Respect est une valeur forte, tolérance un succédané pour ceux qui n’en sont pas capables. »

    Finalement Nicolas Bays a retiré son tweet, ajoutant (galimatias et faute compris) : « Désolé que l’humour ne soit pas compris par tous et de la même manière. Que ceux que j’ai heurté dans leur sensibilité m’en excusent. »

  • Nicolas Sarkozy : du bling-bling au blabla

    Communiqué de l'Institut du Pays Libre

    Le Président de la République nous a donné le 24 mars à Saint-Quentin un nouvel exercice de communication comme il en a le secret. Dans un discours sur la crise économique où les formules incantatoires se succédèrent, il pérora qu'il ne parlerait jamais comme Lionel Jospin : « Jamais je ne dirai : je ne peux rien » Est-ce pour autant qu'il peut tout ? Bien sûr que non et c'est ce qu'il dut admettre : « L'État ne peut pas sauver toutes les entreprises » Il est évident qu'aucun gouvernement ne peut juguler une crise de cette ampleur, ni d'ailleurs tous les gouvernements réunis, les plans de relance succèdent aux plans de relance, les injections de capitaux publics succèdent aux injections de capitaux publics sans que nous voyons la situation s'améliorer.

    Nicolas Sarkozy ne lésina pas non plus sur les truismes : « Ce sera dur, mais on va s'en sortir ». Bien évidemment ! Mais le problème est de savoir quand et dans quel état ? Il ajouta : « La crise est économique, mais aussi sociale, intellectuelle, morale », en oubliant son aspect politique illustré par l'aveu : « Nous devons, au jour le jour, lutter contre les conséquences de la crise ». C'est bien là tout le problème, depuis plusieurs années les observateurs de la vie financière savaient qu'une crise majeure se préparait, mais aucun politique ne fut assez courageux pour prévenir les Français et mettre en place un plan de lutte cohérent en prévision de cette crise.

    Il a été beaucoup question de préservatif ces derniers temps dans l'actualité, nous pouvons déplorer qu'il n'en existe pas contre le baratin politique, heureusement pour Nicolas Sarkozy qui dans ce cas aurait la tête dans le condom jusqu'au cou.

    Louis Chagnon
    Vice-président de l'Institut du Pays Libre

  • Commentaire sur le voyage à Beyrouth de Nicolas Sarkozy

    Communiqué de Bernard Antony

    Selon les médias, Nicolas Sarkozy a fait part au député du Hezbollah Mohammed Raad de ses préoccupations sur la sécurité des soldats français de la FINUL.

    En clair, cela revenait à demander au Hezbollah de ne pas nuire à cette sécurité puisqu’il est au sud Liban où il règne en maître et surveille tout, la seule force qui puisse le faire. Cela revient à placer nos troupes onusiaques sous la bienveillante protection du Hezbollah. Or ces troupes ne pourront rien faire si la guerre reprenait entre Israël et le Hezbollah, ce qui serait inéluctable lors d’une attaque de l’Iran.

    Il apparaît évident que le retrait de nos troupes inutiles et à la présence très coûteuse pour notre armée de plus en plus démunie s’impose.

  • Nicolas Sarkozy en Algérie : un bilan désastreux

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le bilan de la visite d’Etat de Nicolas Sarkozy en Algérie est désastreux pour la vérité historique, pour l‘honneur national, pour la France.

    Les faux parallèles qu’il a cru pouvoir établir entre les victimes des deux camps sont cruellement blessants, pour les pieds noirs, pour les soldats français, pour les harkis, pour tous ceux qui ont participé à la défense de ces anciens départements français après avoir participé à sa construction.

    Lorsqu’il qualifie le système colonial de « profondément injuste », d’« injuste par nature », il verse dans l’anachronisme, et c’est son jugement qui est profondément injuste. Peut-on lui rappeler que c’est la République qui a élaboré ce système ?

    Le message n’est pas équilibré, il est profondément brouillé, lorsqu’en rentrant à Paris il rend hommage aux harkis, à ceux qui ont combattu la barbarie du FLN, juste après avoir rendu hommage, à Constantine, à « ceux qui sont tombés les armes à la main pour que le peuple algérien soit de nouveau un peuple libre ». Et où a-t-il vu que le peuple algérien était libre en 1830 ? Sans parler de sa situation réelle aujourd’hui...

    Enfin, cela va sans dire, aucun contrat industriel ou commercial ne peut justifier la falsification de l’histoire et l’humiliation de notre pays.

  • L’icône de Nicolas II

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    L’icône miraculeuse de Nicolas II a été portée en procession dimanche dernier à Penza (chef-lieu de la province russe du même nom) entre l’église de la Théophanie et la cathédrale du Christ Sauveur. C’était dans le cadre de l’exposition itinérante « La famille royale : amour et miséricorde », réalisée par le monastère Stretenski de Moscou.

    L’histoire de cette icône, qui n’est qu’une reproduction de l’icône originale, est étonnante.

    C’est une Russe émigrée aux Etats-Unis, Ija Schmitt, qui eut l’idée de faire peindre une icône de Nicolas II, qui n’était pas encore canonisé. Elle en parla à un iconographe lui-même Russe émigré, Paul Tikhomirov, qui acquiesça avec enthousiasme. Puisque c’était en 1996 ils décidèrent que le tsar serait représenté dans ses vêtements du couronnement, dont c’était le 100e anniversaire. Avec en dessous cette inscription : « Cette sainte icône est pour la canonisation du tsar martyr de Russie ».

    Pour ce 100e anniversaire, Ija et son mari firent faire 44.000 copies de l’icône sur papier, vendues au profit des vieux et des orphelins russes nécessiteux, et des milliers d’autres, plus petites, distribuées gratuitement en Russie. Des demandes de grandes reproductions vinrent de Russie, de Biélorussie et d’Ukraine, et aussi de Serbie, et plus de 20.000 furent vendues en Russie.

    Fin 1996, le frère d’Ija, qui est prêtre, se rendit à Riazan en Russie et donna plusieurs exemplaires de l’icône à l’aumônier de l’hospice des pauvres. Lequel en donna un, après l’avoir encadré, à un médecin, le Dr Oleg Beltchenko, le 16 mars 1998, jour anniversaire de l’abdication de Nicolas II. Le médecin rapporta l’icône chez lui à Moscou. Le 5 septembre il vit une tache rouge sur la paupière droite du tsar. Le lendemain sur la paupière gauche. Il appela le monastère Sretenski, et le moine lui dit d’apporter l’icône le lendemain matin. Le Dr Beltchenko assista à la divine liturgie, avec l’icône dans un sac. L’officiant l’ayant reconnu, il fit chanter un tropaire en l’honneur du tsar-martyr. Alors quelqu’un s’approcha du médecin et lui demanda ce qu’était ce parfum. Le médecin lui répondit que c’était sans doute l’encens, mais qu’il ne pouvait en dire plus parce qu’il avait un rhume… L’autre insista : « Le parfum vient de quelque part près de vous, et c’est bien plus raffiné que de l’encens. » Le médecin le rabroua, lui disant que c’était une honte de bavarder comme ça pendant l’office. Mais d’autres fidèles vinrent à leur tour, attirés par l’odeur, demandant ce qu’il avait dans son sac. « Rien, juste une icône. » « Montrez-la nous ! » Alors il sortit l’icône, et le parfum se répandit dans l’église. L’icône y fut exposée pendant trois semaines, puis le médecin la rapporta chez lui. Mais il y avait tellement de gens qui voulaient la voir qu’il la confia à une amie qui avait un grand appartement. Quand on lui demanda comment il pouvait se séparer d’un tel trésor il répondit : « Cette icône n’est pas à moi, elle appartient à tous les Russes. »

    Le 1er novembre, l’icône fut apportée au monastère de Marthe et Marie à Moscou, fondé par la grande duchesse Elisabeth, belle-sœur du tsar et elle-même martyre. Le 1er novembre est le jour anniversaire d’Elisabeth et de l’accession de Nicolas II au trône. Pendant la divine liturgie, quatre vagues de parfum se répandirent dans l’église.

    Nicolas II fut canonisé par décision du Synode de l’Eglise orthodoxe russe en août 2000. Il est manifeste que l’icône miraculeuse, et les milliers d’autres reproductions qui étaient vénérées dans le pays, influèrent sur la décision.

    Puis le Dr Beltchenko fit don de son icône au président de la Mission orthodoxe pour la renaissance des valeurs spirituelles du peuple russe. Elle est particulièrement à l’honneur lors de la grande procession de Iekaterinbourg, le 17 juillet.

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