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Rechercher : poutine

  • Macron et le rouble

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    Il répétait CNN bien sûr :

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    (Comment Poutine a détruit le rouble et conduit la Russie à la cessation de paiement.)

    Mais les journaux financiers constatent le contraire (ici le Business Standard) :

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    (Le rouble devient la devise la plus performante en mars.)

    Quant à l’isolement, il est devenu évident que c’est presque uniquement par rapport aux Etats-Unis et à leurs valets. Le vote soi-disant quasi unanime de l’ONU a fait pschitt.

  • Russie

    Selon la dernière enquête d’opinion de VTsIOM, l’indice de confiance des Russes envers Vladimir Poutine est monté à 81,3% (0,6 point de plus que la semaine précédente), et 78,4% (+0,7) approuvent positivement sa politique.

    52,3% sont satisfaits de la politique du gouvernement.

    69% pensent que les producteurs russes peuvent remplacer les entreprises étrangères, taux qui monte à 91% pour les produits d’hygiène et 94% pour les produits alimentaires.

  • Toujours plus fort

    Le prix allemand M100 pour les médias, décerné chaque année à une personnalité considérée comme renforçant la démocratie, la liberté d’expression et de la presse, et la compréhension européenne, a été attribué cette année… au peuple ukrainien.

    Il a été reçu par l’ancien boxeur Wladimir Klitschko.

    Il y a eu des discours du chancelier Olaf Scholz et de l’ambassadrice américaine en Allemagne, sur l’admirable et courageuse indépendance des journalistes qui font unanimement à leur manière la guerre contre Poutine.

    Mais Wladimir Klitschko a demandé pourquoi certains médias d’État russes étaient encore disponibles en Europe…

  • La psychose orchestrée

    Chaque jour la presse en rajoute une couche pour répandre la panique dans les peuples d’Europe. Poutine a pris la place du covid…

    Et il ne s’agit pas de médias marginaux. C’est hier dans le Times :

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    L’OTAN doit se préparer à des frappes de missiles russes en Europe.

    L’Alliance n’a que trois ans avant une possible offensive de forces russes ciblant des infrastructures en Allemagne, avertissent des généraux.

    Ou dans le Telegraph, encore plus terrible :

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    Pourquoi il est peut-être déjà trop tard pour que l’Occident évite la guerre.

    Avec en sous-titre :

    L'Europe doit se réarmer immédiatement pour vaincre les dictateurs qui menacent l'humanité.

    Tout l’article est hyper-catastrophiste, mélangeant tout, du « chaos » annoncé de la victoire du dictateur Trump à la visite du dictateur Poutine à Kaliningrad qui montre bien qu’il veut attaquer les pays Baltes… (et ce n’est que le début du texte).

    Pour la première fois depuis des générations, la Grande-Bretagne est saisie par la peur d'une troisième guerre mondiale.

    Tout a commencé lorsque le commandant en chef norvégien, Eirik Kristoffersen, a prédit que l'Occident disposait de "deux, voire trois ans" pour se préparer à une guerre avec la Russie. Il faisait écho aux avertissements similaires d'autres chefs de l'OTAN.

    Puis Donald Trump a de nouveau triomphé lors des primaires du New Hampshire, faisant ainsi d'un match Biden-Trump en novembre prochain une certitude. Cela fait resurgir le spectre du chaos à Washington, avec des conséquences désastreuses pour l'Ukraine, pour l'Europe et pour la cause de la démocratie.

    La semaine s'est terminée par l'apparition inquiétante de Vladimir Poutine en personne à Kaliningrad, l'enclave russe fortifiée entre la Pologne et la Lituanie.

    La présence de M. Poutine à Kaliningrad est un rappel brutal que si l'OTAN laisse l'Ukraine en plan, la Russie est prête à agir contre les États baltes également.

  • Malades

    En Ukraine les lycéens ont des cours de « défense de l’Ukraine ». Avec exercices de tir, la cible étant un portrait de Poutine.


    *

    Le ministère finlandais des Affaires étrangères va créer trois grands départements : Afrique, Asie et Océanie, Proche Orient et Amérique latine. Le département Russie est supprimé, intégré à Asie et Océanie… « La Russie est transférée dans la section Asie et Océanie. Les ressources et les investissements sont concentrés sur les pays qui sont stratégiquement importants pour la Finlande. »

  • Orwellien

    Matteo Salvini a osé dire que s'il est légitime de vouloir «faire la lumière» sur la mort de Navalny, «cela revient aux médecins et aux juges» russes.

    Le porte-parole de Borrell a sèchement rappelé que les Etats membres de l'Union européenne avaient adopté une déclaration commune imputant la responsabilité de la mort de Navalny «au président Poutine et aux autorités russes» et que «c'est une déclaration approuvée par l'Italie». Il revient aux aux «membres des gouvernements de simplement lire ce que leurs gouvernements approuvent et adoptent»…

  • Ce que la désinformation ne nous explique pas

    L’unanimité de la presse et des responsables politiques d’Europe et des Etats-Unis sur l’Ukraine a quelque chose de fascinant. C’est la Pravda à l’envers, à un niveau jamais vu. Car même quand il s’agissait d’aller envahir l’Irak le mensonge n’était pas si universel.

    Il est donc établi que c’est Poutine qui met la zone, et que les soi-disant manifestants (euh, pardon, les « terroristes ») sont des Russes envoyés et financés par Poutine (y compris les braves babouchkas qui ont évidemment été amenées là par charters secrets…)

    Il y a toutefois une question à laquelle on ne répond pas. Il est vrai aussi que personne ne la pose… :

    Les policiers des provinces de l’Est de l’Ukraine sont-ils eux aussi des Russes envoyés par Poutine ?

    Car tous les témoignages concordent : les policiers n’interviennent pas pour empêcher la prise des bâtiments administratifs, et ils ne font rien non plus pour les reprendre, ou pour interpeller les manifestants. C’est à cause de cette passivité obstinée que le pouvoir est obligé d’envoyer ses « forces des sécurité ». Donc, ou bien les policiers ukrainiens sont de nationalité russe, ou bien on nous ment.

  • Ils ne se rendent même plus compte de ce qu’ils disent

    C’était un triste sommet du « partenariat oriental », à Vilnius, puisque l’on devait y célébrer un accord avec l’Ukraine, et que l’Ukraine a fait volte face juste avant, pour rejoindre l’union douanière de Poutine. Il devait aussi y avoir l’ouverture des discussions pour un accord avec l’Arménie. Mais l’Arménie elle aussi est passée à la Russie. On n’avait plus à se mettre sous la dent que deux pré-accords, avec la Géorgie et la Moldavie, en croisant les doigts pour que dans les mois prochains ces pays ne succombent pas également aux sirènes russes…

    Les eurocrates étaient évidemment furieux contre la Russie de Poutine. C’était à qui serait le plus virulent. Le si falot Herman Van Rompuy, tellement incolore qu’on l’avait oublié, a promis qu’il exigerait de Poutine, au prochain sommet UE-Russie, qu’il cesse le « harcèlement » des anciens pays du bloc soviétique. Sic. Il a demandé aux dirigeants des anciens pays soviétiques de « ne pas céder aux pressions extérieures, encore moins de la Russie » (mais de l’UE, oui…). Et il a suggéré que l’attitude russe envers l’Ukraine « pourrait être en violation des accords d’Helsinki ». Sic.

    Embrayant sur cette idée si géniale, José Manuel Barroso n’a pas craint d’ajouter :

    « Le temps de la souveraineté limitée est passé. »

    Il faisait allusion à la doctrine soviétique des la souveraineté limitée, utilisée notamment par Brejnev pour justifier l’invasion de la Tchécoslovaquie. Mais dans la bouche du président de la Commission européenne, qui n’a de cesse depuis un demi-siècle de limiter, rogner, puis carrément détruire, la souveraineté des Etats membres de l’UE, c’est surréaliste.

  • Hollande la honte

    Vladimir Poutine devait venir le 19 octobre à Paris, pour participer à l’inauguration du nouveau « Centre spirituel et culturel orthodoxe russe ».

    Le président français ne pouvait pas faire autrement que recevoir son homologue russe. Mais, samedi, François Hollande a eu la grossièreté de « se poser la question » à haute voix devant des journalistes d’une réception de Vladimir Poutine, à cause des « crimes de guerre » commis Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe…

    Hier, Jean-Marc Ayrault en rajoutait une couche : « Si le président de la République décide que le président russe vient, ça ne sera pas pour des mondanités, ce sera pour dire des vérités, pour sortir de ce qui est en train de se passer là-bas (en Syrie) et pour faire prendre conscience à la Russie qu'elle est en train de s'engager sur une route dangereuse… Il y a des crimes de guerre, c'est une évidence… »

    Ce matin, le porte-parole du Kremlin a déclaré, par téléphone à des journalistes, que Vladimir Poutine annulait son déplacement, mais qu’il reste « disposé à se rendre à Paris lorsque le président Hollande se sentira à l’aise »…

  • Trump

    Mardi après-midi, Donald Trump annonçait qu’il avait félicité Vladimir Poutine pour sa victoire électorale, par téléphone, et que ça avait été une très bonne conversation, et qu’ils pourraient se rencontrer bientôt.

    La nouvelle a provoqué un déluge de réactions négatives et virulentes dans les médias, mais aussi dans les rangs des Républicains. Et l’affaire s’est corsée quand on a appris en même temps que les conseillers de Donald Trump lui avaient expressément demandé de ne pas féliciter Poutine, y compris par écrit par un message sur son bureau : « NE LE FELICITEZ PAS ». On n’a pu le savoir que par une fuite, et à la Maison Blanche on a déclenché aussitôt une enquête pour trouver le coupable, car divulguer à la presse ce qui se passe dans les réunions présidentielles est « un motif de licenciement et vraisemblablement illégal » (si les propos étaient tenus sous le sceau du secret).

    Donald Trump a réagi par un double tweet où il a fermement défendu sa position :

    J’ai appelé le président Poutine de Russie pour le féliciter de sa victoire électorale (dans le passé, Obama l’a appelé aussi). Les Médias des Fake News sont devenus fous parce qu’ils voulaient que je le fustige. Ils ont tort ! S’entendre avec la Russie (et autres) est une bonne chose, pas une mauvaise chose. Ils peuvent aider à résoudre les problèmes avec la Corée du Nord, la Syrie, l’Ukraine, DAECH, l’Iran et même la course aux armements qui se profile. Bush a essayé de s’entendre, mais il n’avait pas le truc. Obama et Clinton ont essayé, mais ils n’avaient pas l’énergie, ou l’alchimie. PAIX ARMÉE ! (Peace through strenght)