Mardi après-midi, Donald Trump annonçait qu’il avait félicité Vladimir Poutine pour sa victoire électorale, par téléphone, et que ça avait été une très bonne conversation, et qu’ils pourraient se rencontrer bientôt.
La nouvelle a provoqué un déluge de réactions négatives et virulentes dans les médias, mais aussi dans les rangs des Républicains. Et l’affaire s’est corsée quand on a appris en même temps que les conseillers de Donald Trump lui avaient expressément demandé de ne pas féliciter Poutine, y compris par écrit par un message sur son bureau : « NE LE FELICITEZ PAS ». On n’a pu le savoir que par une fuite, et à la Maison Blanche on a déclenché aussitôt une enquête pour trouver le coupable, car divulguer à la presse ce qui se passe dans les réunions présidentielles est « un motif de licenciement et vraisemblablement illégal » (si les propos étaient tenus sous le sceau du secret).
Donald Trump a réagi par un double tweet où il a fermement défendu sa position :
J’ai appelé le président Poutine de Russie pour le féliciter de sa victoire électorale (dans le passé, Obama l’a appelé aussi). Les Médias des Fake News sont devenus fous parce qu’ils voulaient que je le fustige. Ils ont tort ! S’entendre avec la Russie (et autres) est une bonne chose, pas une mauvaise chose. Ils peuvent aider à résoudre les problèmes avec la Corée du Nord, la Syrie, l’Ukraine, DAECH, l’Iran et même la course aux armements qui se profile. Bush a essayé de s’entendre, mais il n’avait pas le truc. Obama et Clinton ont essayé, mais ils n’avaient pas l’énergie, ou l’alchimie. PAIX ARMÉE ! (Peace through strenght)
Commentaires
Très bon documentaire sur la Russie de Poutine ici :
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/programme/poutine-le-nouvel-empire-f153087228
Les félicitations adressées aux chefs d'État étrangers lors d'élections ou intronisations relèvent du protocole. Il en est de même en cas de décès d'un chef d'État étranger. Ainsi, la République d'Irlande et le Portugal ont adressés leur condoléances à l'Allemagne lors du décès d'Hitler.
Malgré son style particulier, la justification que le prés. Trump donne, elle tient bien la route.
Ah, ce bon vieux Donald !!!
Rappelez vous que Hollande n'avait pas envoyé une délégation aux USA lors de l'intronisation de Trump...
Il n'y avait rien de bon à attendre de la part de ce jean-foutre d'Hollande.