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Rechercher : missel

  • Ridicules

    Les évêques vont publier une nouvelle traduction du missel de Paul VI. Mgr de Kerimel retrace les longues étapes du processus, les sessions, les relectures, les allers-retours entre la commission et les évêques et entre les évêques et Rome… La nouvelle édition typique du missel de Paul VI en latin date de 2002, revue en 2008. La nouvelle version française, qui a été adoptée par vote en mars 2017, sera prête… dans un an si tout se passe bien.

    Puis il donne un exemple des modifications apportées. Un seul exemple :

    Dans le Credo par exemple, nous ne dirons plus “de même nature que le Père”, mais “consubstantiel au Père”. Une formule plus affinée sur le plan théologique.

    Plus affinée, en effet. Et tellement nouvelle que c’est celle du Credo depuis que le Credo existe…

  • XXe dimanche après la Pentecôte

    Une belle traduction de l’oraison de ce dimanche, dans le missel des moines de l’abbaye de Clervaux : « Que votre bienveillance, Seigneur, accorde à vos fidèles le pardon et la paix ; qu’ils soient purifiés de tout péché et vous servent d’un cœur tranquille. »

  • Saint Sébastien

    O Dieu qui, par votre très heureux Martyr Sébastien, avez fortifié les cœurs de vos fidèles, et sous la chlamyde d'un empire terrestre, l'avez rendu un soldat parfait de votre Nom; accordez-nous de militer constamment pour votre gloire; armez notre bouche des enseignements de votre justice, éclairez notre cœur par le charme de votre amour, et, arrachant notre chair aux passions, fixez-la par les clous de votre croix. Amen.

    (Oratio du missel mozarabe)

  • Saint Remi

    La postcommunion, dans la messe du propre de France, dit ceci :

    Pópulum tuum, Dómine, quem tibi beátus Póntifex Remígius subjécit, contra spirituália nequítiæ, ejus précibus perpétuo defénde ; et redde, percépti virtúte sacraménti, in data tibi fide stábilem. Per Dóminum.

    Traduction du missel du Barroux :

    Votre peuple, Seigneur, que le bienheureux évêque Remi a prosterné à vos pieds, défendez-le perpétuellement contre les esprits du mal par les prières de celui-ci ; et par la puissance du sacrement qu’il a reçu, rendez-le ferme dans la foi qu’il vous a donnée.

    On trouve dans certains livres, notamment le missel d’Amiens de 1826 ou les Heures de Noyon, approuvées par les évêques de Soissons et Beauvais en 1844, une formule plus courte. Après subjecit, il y a seulement :

    percepta sacramenta tueantur, et in data fide stabilem efficiant.

    que les sacrements qu’ils ont reçus le protègent, et le rendent ferme (solide) dans la foi donnée.

    Il y a une ambiguïté dans cette « foi donnée » : qui a été donnée au peuple, ou que le peuple donne à Dieu ? La version retenue par le propre de France appuie la seconde solution. Mais l’on trouve dans d’autres missels (Paris 1760 et 1841, Beauvais 1756, Toulouse 1774, « missel romano-monastique à l’usage de la congrégation des saints Viton et Hydulphe », 1781…), une formule qui après defende donne les deux interprétations en parallèle, dans un beau balancement :

    et quos in tradita sibi fide servasti constantes, redde percepti virtute sacramenti in data tibi fide veraces.

    et ceux que tu as conservés constants dans la foi qui leur a été transmise, rends-les, par la puissance du sacrement qu’ils ont reçu, véridiques (sincères) dans la foi qu’ils t’ont donnée.

  • L’offrande à Pachamama sur l’autel

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    C’était à la messe de clôture du synode, et c'est en une de l'Osservatore Romano. Une femme a apporté une coupe d’offrande à Pachamama, qui a été reçue par le pape, et déposée sur l’autel.

    Même le missel de Paul VI interdit de déposer sur l’autel autre chose que le pain et le vin du sacrifice.

    Mais cela ne vaut pas pour une offrande païenne qui a reçu la bénédiction pontificale…

  • Commémoraison de tous les fidèles défunts

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    C’est l’oraison de l’heure de prime. On la trouve déjà dans le sacramentaire grégorien comme postcommunion d’une « autre messe des défunts », et elle se trouve toujours dans le missel comme postcommunion de la messe que dit le prêtre pour ses parents défunts (et qu’il peut dire pour les parents des assistants).

  • Ad Jesum accurrite

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    (Basilique Sainte-Marie du Trastevere)

    « Prose » (séquence) qui se chantait après l’alléluia dans les messes de l’octave de l’Epiphanie en divers diocèses. Prise ici dans le « Missel de Paris latin-françois imprimé par ordre de Monseigneur l’Archevêque » (Mgr de Vintimille), 1739.

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  • Entrée en vigueur du Motu Proprio

    Les dispositions du Motu Proprio Summorum Pontificum entrent en vigueur aujourd’hui. Tout prêtre a le droit de célébrer la messe selon le missel de saint Pie V dans son édition de 1962. Tout « groupe stable » de fidèles peut demander à son curé qu’une telle messe soit célébrée habituellement.

    Le cardinal Castrillon Hoyos, président de la commission pontificale Ecclesia Dei, (qui va célébrer la messe de saint Pie V à Lorette), répond sur Petrus à l’archevêque de Milan qui a manifesté sa volonté de décourager les tentatives de célébration de la messe traditionnelle :

    « Aucun évêque ne peut interdire à un curé et à un groupe de fidèles de célébrer avec le Missel de 1962, parce que personne n'est au-dessus du Pape. »

    Célébrer l'ancien rite, ajoute-t-il, « signifie comprendre et actualiser pleinement le concile Vatican II. On ne doit pas perdre la richesse de 1000 ans de tradition et de foi... Le geste du Saint-Père est un geste qui augmente la liberté, qui ne la restreint pas. »

    (via evangelium vitae et le Salon beige)

  • Saint Marcel Ier

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    Enluminure du missel dit de Clément VII, réalisé à Bologne pour Urbain V vers 1370. Conservé à Avignon.

    Le P est la première lettre de la collecte de la fête de saint Marcel Ier. On lit les premiers mots, avec les abréviations d’usage : Preces pp tui qs do clementer exaudi, ut

    Preces pópuli tui, quǽsumus, Dómine, cleménter exáudi : ut beáti Marcélli Mártyris tui atque Pontíficis méritis adiuvémur, cuius passióne lætámur. Per Dóminum nostrum…

    Cardinal Schuster :

    La prière est très belle. On y invoque les mérites des souffrances et des humiliations de saint Marcel pour qu’elles viennent au secours de notre insuffisance : « Accueillez avec clémence, Seigneur, les prières de votre peuple, afin que pour nous implorent votre secours les mérites de votre bienheureux martyr, le pontife Marcel, dont la passion nous réjouit aujourd’hui. »

    En 1942, Pie XII a inventé un commun des souverains pontifes. La collecte de saint Marcel fut cependant conservée.

    Une autre enluminure d’un missel d’Avignon, celui-là a été réalisé à Naples, à la même époque que le premier :

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  • Saint Denis

    Il fut un temps où non seulement on chantait à Paris la messe de saint Denis, mais où l’on prenait en outre le temps de chanter cette longue « prose » entre l’alléluia et l’évangile…

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    Extrait du « Livre d’église latin-françois, suivant le bréviaire de Paris, avec traduction des psaumes, des épîtres, évangiles, etc., par M. Eugène de Genoude, chevalier de Saint-Maurice et de Saint-Lazare », 1822. Il s'agit de la prose telle qu'elle figurait dans les missels de Paris à partir du missel de Mgr de Harlay (1684). Elle "corrige" le texte originel qui était d'Adam de Saint-Victor, d'une façon qui fit hurler dom Guéranger dans ses Institutions liturgiques (chapitre 17), surtout parce qu'on gommait l'identification qui avait été faite au moyen âge entre saint Denis de Paris et saint Denys l'Aréopagite.

    La schola Sainte-Cécile a publié en 2008 toutes les partitions de la messe parisienne de saint Denis. Celle de la prose est ici.

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