(Basilique Sainte-Marie du Trastevere)
« Prose » (séquence) qui se chantait après l’alléluia dans les messes de l’octave de l’Epiphanie en divers diocèses. Prise ici dans le « Missel de Paris latin-françois imprimé par ordre de Monseigneur l’Archevêque » (Mgr de Vintimille), 1739.
Commentaires
Beau texte ! La 3° strophe n'est pas mal traduite, mais l'original insiste davantage sur la liberté sans laquelle il n'y a pas de geste méritant.
(Voluntate libera : offrez vos cadeaux "d"une volonté libre", et non "parce qu'i faut le faire")
Une traduction plus récente, dans un missel lyonnais de dom Lefebvre, dit:
Le présent qu'il faut offrir
En un élan spontané,
C'est l'offrande de vos cœurs.
Que ce soit d'une volonté libre, d'un élan spontané ou avec empressement, la traduction de 1739 évite au moins d'offrir l'offrande.
Merci pour cette somptueuse mosaïque (Cavallini ?). L'artiste montre toutes les étoiles (aussi nombreuses que les grains de sable de la terre, dit-on...) : ce sont les anges, et plus de place pour la nuit !
Remarquons que ce génial Pietro Cavallini était un affreux raciste et suprémaciste white: aucun des trois rois mages n'est noir, jaune ou basané. Quelle horreur! Qu'attend Bergoglio pour faire passer au cirage noir l'un des visages et au passage s'en barbouiller lui-même sa propre gueule "Blackgoglio Ier"