L’équipe de campagne de José Bové évalue le coût des 125 mesures présentées par le candidat à 160 milliards d’euros. Tant Nicolas Sarkozy que Ségolène Royal évaluent le coût de leurs projets à 30 ou 35 milliards, et des experts indépendants à 50 milliards. Ce qui est déjà absurde dans le contexte actuel. Bové, c’est donc au moins trois fois plus. Trois fois plus absurde. On mesure ici le sérieux du personnage. Son modèle, ce n’est décidément pas Antigone, c’est une caricature de Robin des Bois aux couleurs de l’archéo-communisme : il s’agit tout simplement de prendre l’argent des riches pour le donner aux pauvres...