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  • Belgique : Verhofstadt...

    Le roi des Belges a demandé à Guy Verhofstadt de trouver une « manière de sortir de l’impasse ». Verhofstadt est le chef du gouvernement indéfiniment prolongé par la crise politique. Il avait perdu les élections du 10 juin. « J’avais tiré les conclusions de la défaite de mon parti, j’ai adopté ces derniers mois une attitude très réservée, dit-il. Cette mission n’y changera rien : c’est pourquoi, à ma demande expresse, elle ne revêt qu’un caractère très temporaire et limité. » Avec un tel enthousiasme et une telle détermination, la crise va être réglée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire...

  • La Belgique s’enfonce dans la crise

    Yves Leterme a de nouveau démissionné de sa fonction de « formateur » d’un nouveau gouvernement. Nommé une première fois le 15 juillet, il avait démissionné le 23 août. Après un mois d’« explorations » menées par Herman Van Rompuy, le président de la Chambre des représentants, le roi l’avait de nouveau chargé de cette mission, qui s’avère une mission impossible, tant le fossé est grand entre Flamands et francophones. Le roi devrait désigner aun nouveau formateur. La Belgique n’a plus de gouvernement depuis près de six mois. (Les Belges ne s’en portent pas forcément plus mal, mais c’est la survie du « royaume », fabriqué par les francs-maçons en 1830, qui est menacée.)

    Note : le premier « roi des Belges », Léopold Ier (Léopold de Saxe-Cobourg Gotha) avait été initié dans une loge de Berlin. Une franc-maçonnerie belge s’organisa dès l’indépendance, et dès février 1833 le Grand Orient de Belgique était placé « sous la protection spéciale » de Léopold Ier.

  • La crise en Belgique est devenue historique

    Aujourd’hui, la Belgique a battu le record historique de la crise politique la plus longue de son histoire.

    Le précédent record était de 148 jours sans gouvernement, en 1988.

    Nous en sommes au 149e jour. Et l’on ne voit toujours rien venir...

  • Les Turcs à Bruxelles...

    Dans la soirée de samedi dernier, plusieurs dizaines de personnes d'origine turque se sont rassemblées devant l'ambassade américaine de Bruxelles, ont descendu le drapeau américain, puis se sont regroupées dans plusieurs rues de Saint-Josse et ont complètement saccagé un café tenu par un Irakien arménien.

    (article de La Libre Belgique , vidéo sur Bafweb)

  • Belgique : nouvel essai

    Cinq semaines après son échec à constituer un gouvernement au terme de cinq semaines de vaines négociations, Yves Leterme a été de nouveau chargé de cette mission, samedi soir, par le roi des Belges. Le président de la Chambre des députés, Herman Van Rompuy, aurait réussi à trouver « suffisamment d’éléments de convergence » pour que Leterme puisse reprendre les négociations... Mais aucun observateur ne se hasarde à pronostiquer la formation prochaine d’un gouvernement, ni même la fin de la crise politique.

  • Belgique

    « C’est vrai que dans l’opinion publique francophone, en Wallonie, on sent bien que le fait que les Flamands veulent scinder le pays induit une sorte de tristesse indicible parce que nous aimons notre pays. Mais nous devons faire preuve de lucidité : il arrivera un moment, même si on ne le souhaite pas, où la Flandre voudra voler de ses propres ailes. Et ce ne sera pas, alors, la peine de dire : ah le bel avion, j’aurais bien voulu être dedans. Ce sera trop tard. Quand l’avion s’en va, il s’en va. »

    Ces propos sont d’Elio Di Rupo, président du parti socialiste francophone belge.

    D’autre part, le ministre-président de la Communauté française de Belgique, Marie Arena, a proposé la mise en place d’une commission « Wallonie-Bruxelles 2009 » pour réfléchir à l’avenir des Belges francophones face à la « radicalisation » en Flandre...

    Le processus politique est bloqué en Belgique depuis les élections du 10 juin.

  • Crise belge

    Après cinq semaines de vains efforts pour amener les Flamands et les Wallons à s’entendre sur une nouvelle répartition des pouvoirs entre l’Etat fédéral et les trois régions (Flandre, Wallonie, Bruxelles), Yves Leterme a abandonné la partie et a demandé au roi de le décharger de sa mission. Albert II est revenu précipitamment de vacances et a accepté la démission du « formateur ».

    Yves Leterme, qui a conduit son parti, le parti chrétien-démocrate flamand, à la victoire aux dernières législatives, avait été chargé de préparer la constitution d’un gouvernement dont il serait logiquement le chef.

    Il tentait de mettre sur pied une coalition baptisée « l’orange bleue », rassemblant démocrates-chrétiens et libéraux flamands et francophones. Mais les francophones refusent absolument les exigences flamandes en matière de réforme de l’Etat (à savoir une plus grande autonomie des régions).

    Le politologue Jean Faniel constate que s’il y a déjà eu des négociations très difficiles en Belgique, on ne voit pas cette fois quel consensus peut émerger permettant aux uns et aux autres d’avancer sans perdre la face. Néanmoins, ajoute-t-il, « beaucoup de choses peuvent encore être tentées » avant de parler d’une scission de la Belgique , même si ce scénario n’est désormais « pas à exclure »...

  • Le Pen et les élections en Belgique

    Le Pen et les élections en Belgique

    Le Vlaams Belang a progressé de cinq points en Flandre, aux élections municipales belges. Dans plusieurs communes il est arrivé en tête. A Anvers, il a de nouveau progressé, obtenant plus de 33 % des voix, mais le parti socialiste du maire de la ville a progressé de 20 points, à plus de 35 %, au détriment du parti libéral-démocrate du Premier ministre Verhofstadt, qui s’effondre partout.

    Même dans les municipalités où il est en tête, le Vlaams Belang ne prendra pas les commandes, car on lui oppose une « grande coalition », comme c’était déjà le cas à Anvers. Une coalition du système, gauche-droite unie, version flamande de l’UMPS et du Front républicain. C’est le fameux « cordon sanitaire » qui interdit toute alliance avec le Vlaams Belang. Il n’y a donc plus que deux partis politiques en Flandre, le Vlaams Belang qui défend les valeurs nationales, et la « grande coalition » cosmopolite. Ce qui se résume dans les deux slogans de campagne à Anvers : « La ville est à tout le monde » (sic), et « Notre peuple d’abord ».

    Interrogé par l’AFP, Jean-Marie Le Pen s’est félicité du résultat de ces municipales, en Flandre mais aussi en Wallonie où le plus modeste Front national belge a enregistré une « poussée » malgré le « discrédit » porté sur son président (lourdement condamné, notamment à dix ans d’inéligibilité, pour « racisme »), en bénéficiant du « reflet » du Front national français.

    Ces élections, commente Jean-Marie Le Pen, « me paraissent marquer un renouveau, assez général en Europe, des idées nationales ». Le résultat « recoupe toute une série de scrutins « en Grande-Bretagne, dans les pays du nord de l’Europe et en Autriche ». C’est un phénomène qui témoigne de « l’inquiétude de plus en plus grande des populations face aux phénomènes liés à l’immigration massive en provenance du tiers monde ».