« C’est vrai que dans l’opinion publique francophone, en Wallonie, on sent bien que le fait que les Flamands veulent scinder le pays induit une sorte de tristesse indicible parce que nous aimons notre pays. Mais nous devons faire preuve de lucidité : il arrivera un moment, même si on ne le souhaite pas, où la Flandre voudra voler de ses propres ailes. Et ce ne sera pas, alors, la peine de dire : ah le bel avion, j’aurais bien voulu être dedans. Ce sera trop tard. Quand l’avion s’en va, il s’en va. »
Ces propos sont d’Elio Di Rupo, président du parti socialiste francophone belge.
D’autre part, le ministre-président de la Communauté française de Belgique, Marie Arena, a proposé la mise en place d’une commission « Wallonie-Bruxelles 2009 » pour réfléchir à l’avenir des Belges francophones face à la « radicalisation » en Flandre...
Le processus politique est bloqué en Belgique depuis les élections du 10 juin.