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Serbie - Page 2

  • Serbie : des législatives le 11 mai

    Conformément à ce qui était attendu, le président serbe Boris Tadic a dissous le Parlement et convoqué des législatives pour le 11 mai.

  • Législatives anticipées en Serbie

    Le gouvernement serbe « propose de dissoudre l’Assemblée nationale et de tenir de nouvelles élections législatives le 11 mai 2008 ». Il revient désormais au président Tadic de dissoudre le Parlement et de convoquer les législatives.

    Cette « proposition », qui est en réalité une décision, était attendue depuis que le Premier ministre Vojislav Kostunica, chef du parti démocratique de Serbie, a décidé, samedi, de rompre son alliance avec le parti démocratique du président Tadic, en raison des divergences sur la façon de traiter le problème de l’indépendance du Kosovo et des relations avec l’Union européenne.

    « Il a été établi que le gouvernement serbe n’a plus de politique unifiée et commune, ce qui l’empêche de conduire la politique de la Serbie  », avait déclaré Kostunica, qui estime que la Serbie ne peut conclure aucun accord avec l’UE tant que Bruxelles n’aura pas renoncé à envoyer sa mission de super-gouvernement du Kosovo.

    De fait, comme le gouvernement ne peut plus que s’occuper des affaires courantes, il ne pourra pas signer dans l’immédiat l’accord « d’association et de stabilisation » qui n’avait été que paraphé avant l’élection présidentielle.

    Les élections législatives apparaîtront comme une sorte de seconde manche, après l’élection présidentielle. « Nous espérons que les forces européennes gagneront », a aussitôt déclaré le ministre slovène des Affaires étrangères. La propagande européiste va envoyer son rouleau compresseur. Mais les Serbes ne sont pas près d’avaler la perte du Kosovo, et voient clairement désormais que c’est l’Union européenne, sous influence américaine, qui leur a arraché la province.

  • Serbie : Bruxelles pas contente

    Le commissaire européen à l’élargissement Olli Rehn n’est pas content du tout. Le bel accord politique avec la Serbie devait être signé demain. Il ne le sera pas. Le Premier ministre Vojslav Kostunica, qui avait qualifié cet accord de supercherie ne visant qu'à obtenir de la Serbie qu'elle signe son consentement à l'indépendance du Kosovo, refuse de réunir le gouvernement.

    Confirmant que l’accord ne sera pas signé jeudi, Olli Rehn ajoute : « J'espère que ces problèmes pourront être réglés rapidement. Mais je dois dire que je regrette beaucoup que nous ayons à reporter cette signature... Je regrette profondément l'obstruction de certains hommes politiques à Belgrade, qui n'ont pas entendu la voix du peuple serbe, qui s'est prononcé en faveur de l'avenir européen de la Serbie. »

    Non. Les Serbes ont réélu Boris Tadic comme président de la Serbie. Et l’on constate que Boris Tadic n’a pas fait pression sur son Premier ministre pour qu’il réunisse le gouvernement…

    Addendum. En fait, Boris Tadic a réagi peu après, se montrant fidèle serviteur de l'UE et faisant exactement écho à Olli Rehn: "Il est nécessaire que toutes les institutions de l'Etat fassent leur travail, et personne n'est autorisé à faire obstruction en raison de prises de position partisanes". Et par un communiqué de la présidence, il a appelé Kostunica à "convoquer une réunion régulière du gouvernement".

    Kostunica avait appelé quant à lui à une réunion du Parlement sur l'accord européen. Le président du Parlement a refusé...

  • Supercherie européenne

    L’Union européenne a donné hier son feu vert (dès le lendemain de l’élection présidentielle serbe) à une mission chargée de piloter l’indépendance du Kosovo. « La décision illégale d’envoyer la mission signifie que, contrairement au droit international, l’UE crée avec les séparatistes albanais un faux Etat albanais sur le territoire serbe », a réagi le Premier ministre Vojislav Kostunica. De ce fait, ajoute-t-il, la décision de l’UE de signer un accord politique avec la Serbie est une « supercherie » : l’accord, qui devrait être signé jeudi, a pour objectif d’obtenir de la Serbie qu’elle « signe son consentement à l’indépendance du Kosovo ». Kostunica estime que le Parlement devrait immédiatement se réunir pour prendre les décisions nécessaires, et sur la mission de l’UE, et sur l’accord.

  • Serbie : hélas Tadic

    Boris Tadic a remporté la présidentielle en Serbie, face à Tomislav Nikolic.

    Curieusement, cela a été annoncé alors que seulement 57% des bulletins avaient été dépouillés, donnant 51,16% à Boris Tadic.

    C’est qu’on était très pressé de donner la bonne nouvelle à l’Union européenne.

    Les Serbes ont donc succombé aux sirènes européennes, alors que le premier objectif de l’UE est de leur enlever le Kosovo.

    Après tout, les Serbes font ce qu’ils veulent. Ce qui est difficile à supporter, c’est, comme dans tous les cas similaires, le concert du triomphe européiste qui résonne dans tout le continent...

  • Serbie : le second tour indécis

    La journée d’hier a été la plus importante de l’entre deux tours de la présidentielle serbe : elle a été marquée par la prise de position de Vojislav Kostunica, par le débat télévisé Tadic-Nikolic, et par la visite d’un commissaire européen.

    A l’issue du premier tour, nombre de commentateurs disaient que le choix de Kostunica serait capital. C’est-à-dire que s’il soutenait Tadic, c’est à coup sûr celui-ci qui remporterait l’élection.

    Or Vojislav Kostunica, Premier ministre et chef du parti démocrate serbe, a refusé de soutenir le président sortant : « Boris Tadic a rejeté notre proposition d’élargir notre accord de coalition et nous ne pouvons pas le soutenir lors de cette élection, a-t-il dit. Dans le même temps, je veux dire clairement que nous ne soutenons pas non plus le candidat du parti radical. Notre message est que le peuple doit décider seul de ce qu’il va faire. »

    Lors du débat télévisé, Tadic s’est déclaré « profondément convaincu que seule une politique d’intégration à l’UE permettra à la Serbie de se développer ». Nikolic a défendu une politique de « deux voies, la première complètement ouverte vers la Russie , la deuxième vers l’UE qui contient de nombreux obstacles ». Il a ajouté que la Serbie devait « parler ouvertement à l’UE : la Serbie n’a qu’une condition : entrer dans l’UE entière », c’est-à-dire avec le Kosovo... dont l’UE a programmé l’imminente indépendance. Tadic a réaffirmé qu’il n’accepterait jamais un Kosovo indépendant, mais il n’a toujours pas expliqué comment la Serbie peut entrer dans l’UE qui aura reconnu le Kosovo indépendant...

    Le même jour, le commissaire européen Franco Frattini est venu vanter l’UE et l’accord de coopération agité comme une carotte devant l’âne serbe : «  Je suis persuadé que l’avenir de la Serbie est au sein de l’UE... Nous venons d’inviter la Serbie à signer avec l’UE un accord politique qui pour la première fois fait mention du mot “membre“ de l’UE... » L’accord sur les visas aura un « résultat tangible et visible » pour les citoyens serbes... « Notre offre politique à la Serbie signifie que nous ouvrons les portes et les fenêtres de l’Europe... »

  • Succès des patriotes serbes

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Bruno Gollnisch se félicite de la victoire obtenue par les patriotes serbes au premier tour des élections présidentielles de dimanche dernier et du score magnifique obtenu, soit près de 40 % des suffrages. Des voix recueillies grâce à un  programme courageux, clair et net, de résistance nationale faisant suite aux nombreuses humiliations et menaces mondialistes qu'a du subir le peuple de ce courageux pays.

    Alors que Vojislav Seselj, président du Parti Radical Serbe est toujours emprisonné à La Haye où il s’est cependant rendu volontairement, Tomislav Nikolic a su maintenir le flambeau. Alors que la coalition euro-américaine veut arracher à la Serbie le Kosovo, cœur historique de la Nation serbe, il a fait le choix de l’alliance traditionnelle avec la Russie.

    Cet important succès montre une fois de plus, après les dernières élections législatives en Grèce, qu'il y a un sursaut national en cours dans tous les pays européen, tous menacés dans leur identité, leur souveraineté et leur prospérité au profit d'intérêts euro-mondialistes.

     

    [Après dépouillement de 98% des bulletins, Tomislav Nikolic obtient 39,96%, le président sortant Boris Tadic 35,41%. La participation (61%) a été beaucoup plus forte que prévu : elle était de 45% lors des dernières élections. Chacun attend ce que va dire le Premier ministre et ancien président Vojislav Kostunica, qui soutenait Velimir Ilic, arrivé en troisième position avec 7,4% des voix.]

  • Petits arrangements européistes

    Le général Zdravko Tolimir, inculpé de crimes de guerre par le TPI de La Haye, a été miraculeusement arrêté à la « frontière » entre la Serbie et l’entité serbe de Bosnie, et transféré à La Haye. La nouvelle a été immédiatement saluée par le commissaire européen à l’élargissement Olli Rehn et par le procureur du TPI Carla Del Ponte. Puis Olli Rehn a officiellement annoncé que l’Union européenne allait « reprendre les négociations avec la Serbie pour un rapprochement plus étroit ».

    On croyait que le TPI, et l’Union européenne qui lui est soumise, continueraient de bouder tant que Mladic et Karadzic ne seraient pas livrés. Mais non. Tolimir, c’est bien aussi. Surtout qu’il est très malade et n’encombrera pas le tribunal très longtemps...

    C’est paraît-il une grande victoire du gouvernement serbe. Car c’est « la nouvelle qui ouvre les portes de l’Europe », comme a titré le quotidien Danas...

  • Serbie, Pologne : la dictature des « droits de l’homme »

    En Serbie, Tomislav Nikolic, chef du parti radical serbe, élu le 8 mai à la présidence du Parlement, a démissionné hier, avant d’être démissionné suite à la constitution d’un gouvernement de coalition pro-Bruxelles qui allait faire voter son remplacement. « J’ai été élu à la présidence du Parlement par le peuple de Serbie. Alors vous avez dû demander à Bruxelles et à Washington de vous aider à me démettre », a-t-il déclaré en faisant allusion aux pressions, et même aux menaces, émanant des pouvoirs euro-américains.

    En Pologne, la Cour constitutionnelle a invalidé une grande partie des articles de la loi de « lustration » qui obligeait les Polonais ayant des postes publics à faire une déclaration sur leur passé pendant la période communiste. « L’Etat doit respecter les droits de l’homme, et ne pas recourir à la vengeance », a déclaré le président de la Cour constitutionnelle. Or il ne s’agissait pas d’une loi de vengeance, puisqu’elle permettait de destituer, non pas les Polonais qui auraient reconnu avoir collaboré avec la police secrète, mais ceux qui mentiraient sur leur passé ou refuseraient de faire la déclaration. Et parmi les véritables droits de l’homme il y a celui de connaître la vérité.

    Le président de la Cour constitutionnelle a cru nécessaire de préciser que Bronislaw Geremek ne pouvait pas perdre son mandat de député européen. Comme si cela n’allait pas de soi. C’est une façon plutôt maladroite de souligner que la campagne lancée de façon tonitruante contre cette loi par Geremek avec l’appui du Parlement européen et de nombreuses personnalités européennes avait été montée pour faire pression sur la Cour polonaise. Avec le résultat que l’on voit.

    Mais le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski ne s’avoue pas vaincu. Il annonce une nouvelle loi, qui sera, celle-là, constitutionnelle, et ne pourra donc pas être invalidée par une Cour dévouée aux droits de l’homme communiste.

  • La Serbie dans le collimateur

    L’élection à la présidence du Parlement serbe du chef du parti radical serbe (celui de Seselj, emprisonné à La Haye ), Tomislav Nikolic, avec l’appui du parti démocrate de Serbie de Vojislav Kostunica, suscite des réactions d’indignation des vertueux démocrates européens et américains. (Rappelons seulement que le PRS a le groupe le plus important du Parlement...)

    C’est un « signe inquiétant », déclare le commissaire européen à l’élargissement Olli Rehn, qui dit espérer que cette élection n’annonce pas une alliance définitive entre le PRS et le parti de Kostunica, et se dit « surpris » du débat au parlement, où « dans certaines déclarations l’UE a été perçue comme un adversaire plutôt que comme un partenaire, un ami ». Sic.

    A Washington, le porte-parole du Département d’Etat s’est fendu d’une déclaration, dénonçant les propos de Tomislav Nikolic qui « rappellent les discours haineux de certains des plus mauvais jours de l’époque Milosevic ». Appelant les dirigeants serbes à « mettre une sourdine » à leur discours et à se « concentrer sur la façon de mieux intégrer la Serbie dans le monde et en Europe », il a lancé une menace à peine voilée : « Personne ne veut assister à des tentatives de relance destructrice du nationalisme qui n’aident pas la Serbie , qui n’aident pas ce processus à aller de l’avant et qui n’aident pas les Balkans à bâtir une région plus stable. »

    Parce que c’est sans doute bâtir une région plus stable que d’imposer un Kosovo indépendant et islamiste...

    Hasard du calendrier, la Serbie prendra vendredi la présidence tournante du Conseil de l'Europe. Le secrétaire général de l'institution, Terry Davis, se dit « préoccupé » par l'élection de Nikolic, issu d'un parti « dont le programme ne correspond pas aux valeurs défendues par le Conseil de l'Europe », et il a annulé la cérémonie de lever du drapeau européen qui devait avoir lieu samedi à Belgrade...