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Pakistan - Page 14

  • Asia Bibi graciée

    Le président du Pakistan a gracié Asia Bibi, condamnée à mort pour blasphème, sans attendre donc le procès en appel.

    Des organisations musulmanes projettent des manifestations pour dénoncer cette décision.

    En fait c’est maintenant qu’on peut craindre le pire pour Asia Bibi.

    Le 11 novembre, un Pakistanais accusé de blasphème, qui avait été relâché le 3, a été tué devant chez lui. L’inspecteur en charge de l’enquête a déclaré : « Aucun musulman ne tolère qu’un homme commette des actes blasphématoires. »

    Le 19 juillet, deux frères chrétiens avaient été assassinés à la sortie du palais de justice où ils comparaissaient pour blasphème.

    Addendum

    L'Associated Press dit que le ministre des Minorités a estimé que selon les premières conclusions, Asia Bibi a été accusée injustement, et qu'il remettra son rapport au président Zardari mercredi, se disant "optimiste quant à sa libération".

  • Première pakistanaise

    Asia Bibi, une Pakistanaise mère de deux enfants, a été condamnée à mort pour blasphème. Elle avait été arrêtée en juin 2009 (elle est en prison depuis lors) à la suite d’une discussion avec des collègues de travail. Elle leur avait dit que le Christ est mort pour nos péchés, et leur avait demandé ce que Mahomet avait fait pour nous. Elle avait dit aussi que le Christ est vivant alors que Mahomet est mort, et elle avait conclu que le Christ était le vrai prophète, et que le leur était un faux.

    C’est la première fois qu’une femme est condamnée à mort pour blasphème au Pakistan.

  • Le sort des jeunes chrétiennes au Pakistan

    L'agence Fides rapporte deux cas de jeunes filles de 12 et 13 ans, Lubna Masih et Kiran Nayyaz, la première violée puis tuée et l'autre violée et maintenant enceinte. L'une était sortie acheter du lait de bon matin, l'autre était à son travail comme domestique au service d'un riche propriétaire musulman.

    Ces deux nouveaux cas de violence ne sont que la pointe de l'iceberg d'une situation où, selon des sources de Fides, les épisodes de violence et d'abus contre de jeunes chrétiennes sont quotidiens.

    (Zenit)

  • Au Pakistan

    A Karachi, une étudiante infirmière catholique de 22 ans, Magdalene Ashraf, a été battue et violée par plusieurs musulmans, dont un médecin qui l’a ensuite jetée par la fenêtre du 4e étage. L’infirmière souffre de multiples et graves blessures.

    Il y a des centaines de cas de viols d’infirmières chrétiennes par des médecins musulmans au Pakistan, rappellent les représentants de la communauté chrétienne, mais ils ne sont pas connus parce que les familles musulmanes obligent les infirmières à garder le silence pour protéger leurs familles.

    (via Bivouac-ID, qui donne plusieurs liens)

  • Chrétiens du Pakistan

    Nouvelle condamnation de chrétiens au Pakistan : un tribunal du district de Kasur a condamné un couple de chrétiens, Munir Masih et Ruqqiya Bibi, à 25 ans de prison pour avoir touché le Coran sans s'être lavé les mains.

    (AsiaNews, via Bivouac-ID)

  • Chrétiens du Pakistan

    Un chrétien pakistanais, David Qamar, a été condamné à la prison à perpétuité, le 25 février, pour avoir fait des « remarques blasphématoires sur le Prophète et sur le Coran »... par SMS.

    Il est également condamné à une amende de 101.000 roupies (1.600 €), et s'il ne s'en acquitte pas il sera condamné à 7 mois et 10 jours de prison. On aimerait sourire : la perpétuité plus 7 mois, ça fait beaucoup... Mais ce n'est vraiment pas drôle.

    C'est la deuxième fois depuis le début de l'année qu'un chrétien pakistanais est condamné à perpétuité pour « blasphème ». Le 11 janvier, Imran Massih avait été condamné à cette peine (et à une amende de 100.000 roupies) pour avoir prétendument brûlé le Coran. En réalité, Imran Massih faisait le ménage dans sa boutique et brûlait des vieux livres. Ayant trouvé un livre en arabe, il a demandé à son voisin musulman si c'était un livre qui parlait de l'islam. L'autre lui a répondu que non. Alors il l'a brûlé, et le voisin s'est précipité pour récupérer le livre à moitié brûlé, et l'a accusé de profaner le Coran. Parce qu'il voulait récupérer la boutique d'Imran Massih, dont la famille a dû fuir la ville pour ne pas se faire lyncher.

    (via Bivouac-ID)

  • Cinq chrétiens tués au Pakistan

    Cinq chrétiens ont été tués à coups d'armes à feu dans le centre ville de Quetta, au Balouchistan, le 28 août. C'est ce qu'a confirmé Radio Vatican, citant des sources locales. Un nouvel épisode qui arrive après le massacre du Punjab, où 11 chrétiens sont morts et où plus de 100 maisons ont été saccagées.

    (Zenit)

  • Pakistan : un village de chrétiens attaqué par des musulmans

    Le 30 juin, environ 50 musulmans, armés de bâtons, de machettes, de cocktails molotov et d'armes à feu, ont investi le village, saccageant tous les biens des chrétiens et faisant irruption dans les maisons pour en chasser les habitants.

    Selon le groupe d'enquête mis en place par l'Eglise catholique, l'attaque des musulmans trouverait son origine dans une querelle de voisinage entre un musulman et un chrétien. Le 29 juin, les choses se seraient envenimées et « le lendemain matin, un appel a été lancé à la mosquée du village musulman voisin pour aller mener le jihad contre les chrétiens de Bahmani Wala, coupables d'avoir insulté le Prophète Mahomet », rapporte Abid Gill, membre de la Commission justice et paix de  la Conférence des évêques catholiques du Pakistan. « Le religieux qui tenait le micro a appelé les musulmans à mettre les chrétiens en fuite et à se saisir de leurs enfants et de leurs filles »

    Un villageois de Bahmani Wala raconte que les assaillants hurlaient des slogans tels que : « Brûlez les isai (les chrétiens) chez eux ! » Il poursuit en expliquant que les musulmans ont volé tout ce qu'ils ont pu et souillé les réserves de nourriture qu'ils n'ont pas pu emporter. « Ils ont fait régner la terreur », explique-t-il.

    (Eglises d'Asie, via Zenit)

  • Pakistan : les chrétiens osent parler

    « Nous demandons à la population du Pakistan de reconnaître la réalité de haine, de discrimination et d'injustice qui est aujourd'hui encouragée et diffusée au nom de la religion. Les individus et les groupes agissant ainsi doivent être condamnés et arrêtés, car ils méprisent la vie humaine, attentent à la solidarité et à l'indépendance du pays, minent l'harmonie nationale, endommagent l'Etat » : c'est ce qu'affirment les Eglises chrétiennes du Pakistan, réunies ces derniers jours à Lahore dans un séminaire organisé par la Commission Justice et paix de la Conférence épiscopale du Pakistan.

    Les chrétiens se disent « fortement préoccupés » car les talibans ont apporté la confusion dans la nation entière, en remettant en question ses bases et ses racines, signalant que « la question des minorités religieuses, violées et discriminées, concerne tout le monde, car à l'avenir la violence pourra toucher toute autre communauté de minorité, politique ou sociale, qui ne s'assujettit pas aux lois des talibans ».

    Ils demandent au gouvernement une « réforme structurelle, au niveau législatif et politique, pour éliminer la possibilité que l'extrémisme religieux fasse route dans le pays ».

    Il serait utile en particulier, affirment-ils, de supprimer certaines parties du 17e amendement de la Constitution du Pakistan (1973) sur les discriminations religieuses ; de soutenir le principe : « une personne un vote », au-delà de l'appartenance à des groupes ethniques ou religieux ; d'éliminer les discriminations et les injustices présentes dans le système éducatif, laissant l'enseignement de la religion aux familles.

    Pour poursuivre et soutenir cette campagne d'information et de sensibilisation, les Eglises chrétiennes du Pakistan ont organisé différentes initiatives les mois prochains: une journée nationale de prière et de jeûne qui se tiendra le 30 mai, en solidarité avec les milliers de victimes de l'extrémisme ; une manifestation publique nationale, avec un cortège, le 13 juin ; une Journée pour la justice sociale, qui sera célébrée, toujours sous forme œcuménique, le 16 août prochain.

  • Pakistan : la talibanisation en marche

    Le gouvernement de la province de la Frontière Nord-Ouest du Pakistan (Peshawar) a libéré Maulana Sufi Muhammad, chef de l’organisation interdite Tehreek-e-Nifaz-e-Shariat Muhammadi (TRISM), condamné en 2002 à dix ans de prison pour terrorisme. Le gouvernement et le chef islamiste ont conclu un accord par lequel, en échange d’un engagement de cessez-le-feu dans les régions contrôlées par ses milices, il pourra  poursuivre « son combat pour l’instauration de la charia par des moyens pacifiques ».

    Le gouvernement provincial parle de la « bonne foi » du TRISM, qui « respecte le gouvernement du Pakistan et les institutions ». Maulana Sufi Muhammad dit quant à lui que le gouvernement a pris la bonne décision, permettant de restaurer le dialogue et la paix, etc., que le TRISM n’est pas impliqué dans les attaques contre la police ou l’armée car ces attaques sont contraires à l’islam…

    Les observateurs font remarquer que la libération de Maulana Sufi Muhammad était une des conditions pour la libération de l’ambassadeur du Pakistan en Afghanistan, enlevé par les talibans en février dernier, et ouvre la voie à une talibanisation du Pakistan, commençant par les régions tribales.

    (Asianews, via e-deo)