Le gouvernement de la province de la Frontière Nord-Ouest du Pakistan (Peshawar) a libéré Maulana Sufi Muhammad, chef de l’organisation interdite Tehreek-e-Nifaz-e-Shariat Muhammadi (TRISM), condamné en 2002 à dix ans de prison pour terrorisme. Le gouvernement et le chef islamiste ont conclu un accord par lequel, en échange d’un engagement de cessez-le-feu dans les régions contrôlées par ses milices, il pourra poursuivre « son combat pour l’instauration de la charia par des moyens pacifiques ».
Le gouvernement provincial parle de la « bonne foi » du TRISM, qui « respecte le gouvernement du Pakistan et les institutions ». Maulana Sufi Muhammad dit quant à lui que le gouvernement a pris la bonne décision, permettant de restaurer le dialogue et la paix, etc., que le TRISM n’est pas impliqué dans les attaques contre la police ou l’armée car ces attaques sont contraires à l’islam…
Les observateurs font remarquer que la libération de Maulana Sufi Muhammad était une des conditions pour la libération de l’ambassadeur du Pakistan en Afghanistan, enlevé par les talibans en février dernier, et ouvre la voie à une talibanisation du Pakistan, commençant par les régions tribales.
(Asianews, via e-deo)
Commentaires
A l'heure ou les USA sont en train de nous refiler le "bébé" afghan, ils pourraient perdre leur influence, dèjà mise à mal, au Pakistan.
Les troupes françaises vont elles se retrouver gardienne de cette zone frontière, incontrolable par depuis toujours.
Et cela pour libérer des troupes américaines nécessaires à la protection des enclaves d'ou le pétrole s'écoule en direction de multinationales qui sont nos adversaires économiques
A l'heure ou les USA sont en train de nous refiler le "bébé" afghan, ils pourraient perdre leur influence, dèjà mise à mal, au Pakistan.
Les troupes françaises vont elles se retrouver gardienne de cette zone frontière, incontrolable par depuis toujours.
Et cela pour libérer des troupes américaines nécessaires à la protection des enclaves d'ou le pétrole s'écoule en direction de multinationales qui sont nos adversaires économiques