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Le Pen - Page 53

  • L’immigration « stable »

    A l’issue de la réunion à Matignon du comité interministériel de contrôle de l’immigration, le gouvernement a annoncé que « l’immigration légale reste stable depuis deux ans », autour de 200.000 personnes par an, et même qu’il y a eu une baisse de 2,8% entre 2004 et 2005. L’ensemble des données statistiques sur 2005 et les trois premiers trimestres de 2006 montrent selon le gouvernement que « ces deux années sont caractérisées par l’amorce d’une véritable diminution de certains flux migratoires, au premier rang desquels l’asile, mais aussi, et dans une moindre mesure, le regroupement familial ». Grâce à qui ? Mais à Sarkozy, bien sûr.

    Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen a dénoncé « le mensonge permanent sur l’immigration » en provenance du tiers monde. « C’est une lamentable farce, souligne-t-il : l’immigration régulière est une goutte d’eau dans l’océan de l’immigration clandestine. Une stabilisation de ces entrées ne change rien au torrent migratoire. »

    On le voit clairement, par exemple avec les demandes d’asile. Elles sont en baisse, nous dit-on, et la France vient de perdre sa peu enviable première place mondiale des pays de demandes d’asile. Elle est passée deuxième derrière les Etats-Unis. Mais elle est encore devant le Royaume Uni, l’Allemagne et le Canada. Et s’il y a un peu moins de demandes, le nombre de personnes obtenant le statut de réfugié augmente…

    Le gouvernement se félicite aussi d’avoir « doublé » le nombre des reconduites à la frontière : leur nombre est passé de 10.000 à 20.000. Mais c’est dérisoire, quand Sarkozy lui-même évalue à 100.000 le nombre d’immigrants illégaux arrivant chaque année, évaluation évidemment sous-estimée (et l’on ne nous dit pas quelle proportion des expulsés revient aussitôt en France…). La dernière estimation en date du nombre total de clandestins est celle de Dominique de Villepin, quand il était ministre de l’Intérieur. Il n’avait pas craint d’affirmer que le nombre de clandestins se situait dans une fourchette de 200.000 à 400.000 personnes. Soit l’équivalent de deux à quatre ans d’immigration illégale selon ce que dit aujourd’hui Sarkozy : on se moque du monde.

    Jean-Marie Le Pen souligne aussi : « Au moment même où la Chambre régionale des comptes montre que le Samu social de Paris est dans une situation catastrophique à cause de l’afflux de clandestins, tenter de faire croire aux Français que l’immigration est stabilisée relève de la provocation. »

    En effet, chacun a pu voir à la télévision ou lire dans les journaux que les comptes du Samu social sont plombés par l’hébergement en hôtel des clandestins, qui lui a coûté 24 millions d’euros en 2004, et 37 millions en 2006. A part ça, l’immigration reste stable…

  • Ségo contre Sarko ? On aura Le Pen

    Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont « juste l’avantage pour leur parti de faire croire aux Français qu’ils représentent le changement, alors même qu’ils sont les purs produits du système Mitterrand-Chirac », dit Nicolas Dupont-Aignan dans France Soir. Résultat : « Si nous condamnons les Français au faux choix Ségo-Sarko, c’est Jean-Marie Le Pen qui remportera la mise. »

  • Le Pen et la représentativité syndicale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    On ne peut que se féliciter de voir le Conseil économique et social se montrer enfin favorable à faire sauter l’un des verrous soviétiques de la vie sociale française, à savoir le monopole de « représentativité » de cinq centrales syndicales, fondée sur des dogmes obsolètes et arbitraires et non sur leur réelle représentativité.

    Il est en revanche tristement significatif de voir que parmi les opposants à cette réforme figure le grand patronat du Medef, qui se montre ainsi partisan du statu quo le plus archaïque et des obstacles les plus injustifiables à une vie économique et sociale assise sur la liberté.

  • Les interviews de Le Pen

    Vox Galliae attire opportunément l’attention sur le commentaire que fait Dominique Dhombres, dans Le Monde, sur le passage de Jean-Marie Le Pen chez Serge Moati (record d’audience de son émission Ripostes) :

    « Au total, Le Pen a parlé longtemps, et de tout, sans être vraiment inquiété. Il faut espérer, dans les mois qui viennent, des échanges moins inégaux. Le Pen était, dimanche sur France 5, effroyablement efficace. Il vise l'Elysée, pour de vrai. C'est parti ! »

    Eh oui, c’est parti. Et dans tous les sens. Fort intéressante est aussi son interview sur le site La Banlieue s’exprime, où il est longuement interrogé par Ahmed Moualek, lequel dément au passage avoir été l’intermédiaire entre Farid Smahi et Dieudonné pour organiser la visite de ce dernier aux BBR. Jean-Marie Le Pen dit ici, notamment sur l’Algérie, des choses qu’il n’avait jamais dites, et cela se termine par un scoop : Le Pen lisant un poème d’Aimé Césaire. Et regrettant que ce grand poète ne soit pas à l’Académie française.

  • Le Pen : nouveau record médiatique

    L’émission Ripostes, de Serge Moati, qui recevait dimanche Jean-Marie Le Pen, a rassemblé 2,186 millions de téléspectateurs, selon les chiffres de Médiamétrie, soit une part d’audience de 13,6%. C’est le record historique d’audience de l’émission, constate France 5.

  • Le dimanche de Le Pen

    Ce dimanche, Jean-Marie Le Pen était en Côte d’Or. Il a été reçu à Turcey par le maire du village, Michel Mairet, qui a promis de le parrainer en 2007 comme il l‘a déjà fait en 1995 et en 2002. « Mes administrés l’ont toujours su, dit-il, cela ne leur pose pas de problèmes. Sinon ils ne m’auraient pas réélu. »

    Puis Jean-Marie Le Pen, poursuivant ses discours thématiques, a parlé à Dijon de l’école et de l’université. Il a analysé le « processus de décomposition intellectuel et moral » de l’école, passant par la remise en cause de l’autorité des parents et des enseignants, par le pédagogisme de la « secte éducative » qui a « saccagé des générations entières » : « J’affirme que cette idéologie de l’enfant roi, préférée au dur apprentissage des savoirs, est une des causes principales de la montée de la délinquance et de l’insécurité. » Jean-Marie Le Pen se dit partisan de la suppression des IUFM, « instruments de la révolution culturelle au service de la gauche », et de leur remplacement par des centres pédagogiques régionaux en contact permanent avec le terrain. Il a rappelé également la nécessité de l’apprentissage, et de la revalorisation des métiers manuels. L’intégralité du discours se trouve sur le site du Front national.

    En fin d’après-midi, Jean-Marie Le Pen a pu s’exprimer pendant une heure et demie à la télévision : il était l’invité d’une émission spéciale de Ripostes, de Serge Moati, sur France 5. Les Français qui ont pu voir cette émission auront appris à connaître Jean-Marie Le Pen, tant l’homme que le candidat, au cours d’une conversation détendue et agréable, du moins avant qu’il soit confronté à Eric Raoult, Maurice Leroy et Christiane Taubira, cette dernière se montrant particulièrement hargneuse, dépitée qu’elle est d’avoir dû sacrifier sa candidature à l’union derrière Ségolène… Mais on remarquait que Serge Moati laissait Jean-Marie Le Pen répondre autant qu’il voulait, ce qui a singulièrement limité les interventions de ses contradicteurs.

  • Les escrocs

    Dans son « discours d’investiture », Ségolène Royal a beaucoup parlé de la France et des Français qui doivent se rassembler. Elle a lancé un appel « à tous les Français, hommes et femmes de notre pays : rassemblons-nous, mobilisons-nous, aidons-nous les uns les autres à servir la France ».

    La veille, à Versailles, Nicolas Sarkozy parlait de la France et des Français qu’il veut rassembler : « Ce que vous attendez de moi, c’est que je rassemble tout le monde, que je ne déçoive pas, que dans les cinq mois qui viennent vous soyez de nouveau fiers de la France, de notre patrie et de notre nation. »

    Les observateurs constatent le grand retour, dans les discours des uns et des autres, de la fibre patriotique, et voient que la question de l’identité française sera au cœur de la présidentielle. C’est un aspect de la lepénisation des esprits. Là aussi, les uns et les autres sont conduits à se placer sur le terrain de Jean-Marie Le Pen.

    Mais là, peut-être plus encore que sur d’autres terrains, les Sarkozy et les Royal apparaissent non seulement comme des récupérateurs mais comme des escrocs. Car ils sapent la nation des deux côtés à la fois : par la « lutte contre les discriminations » qui instaure la préférence étrangère, et par la « construction européenne »  qui réduit la France à n’être qu’une province du magma européen. Les deux opérations étant du reste étroitement liées, car la « lutte contre les discriminations » s’appuie explicitement sur les traités européens et les directives de Bruxelles : c’est une des machines de destruction de la souveraineté.

    En réalité, non seulement Jean-Marie Le Pen est le seul à pouvoir évoquer honnêtement, et de façon crédible, la défense des Français et de la France, mais il est aussi le seul à être vraiment candidat à la présidence de la République française, et non à un poste de gouverneur de la portion française de l’Euroland.

    La seule présence de Jean-Marie Le Pen fait sonner faux les couplets « nationaux » des Sarkozy et des Royal. Il ne s’agit plus ici de préférer l’original à la copie, mais de constater que seul l’original est vrai et réel. Dans cette élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen va incarner plus que jamais la substance française face aux faussaires.

  • Mort d’un supporter du PSG : le FN dénonce l’amalgame

    Communiqué du Front national

    Le Front National dénonce avec indignation la complicité de diffamation dont s’est rendu coupable le Procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin qui a affirmé, sans en être lui-même témoin, que les supporters du Paris SG impliqués dans les évènements de la Porte de Saint-Cloud criaient : « Le Pen Président, en faisant des saluts nazis ».

    Le Front National n’est impliqué en aucune manière, ni dans ces incidents, ni d’ailleurs dans ce que l’on appelle le « Kop de Boulogne. »

    Il poursuivra en Justice toute tentative d’amalgame.

  • Sarkozy et les parrainages

    La démocratie, c’est « la possibilité donnée à chaque courant de pensée de défendre loyalement ses idées », a dit Nicolas Sarkozy devant les maires de France. Et d’ajouter : « On ne gagne pas en empêchant les gens de s’exprimer. » Voir l’excellent commentaire du Chouan de Vox Galliae.

  • Villepin et les parrainages

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    De qui vous moquez-vous, Monsieur le Premier Ministre ?

    Lors d’un déplacement à Breuches les Luxeuil, le 10 novembre dernier, vous avez vous-même déclaré, à propos des parrainages de maires de Le Pen  : «  Je suis attaché à ce que la diversité de l’élection présidentielle soit préservée et que ceux qui sont soutenus par une partie du peuple français puissent trouver les moyens de s’exprimer ».

    Vous croyant sincère, je vous ai donc demandé par lettre de supprimer le principal obstacle à cet objectif démocratique louable, qui est la publication du nom des parrains des candidats, ce que vous pouvez faire, car vous en avez à la fois le pouvoir et le temps.

    Vous osez me répondre que vous ne voyez « pas de raison aujourd’hui, à quelques mois des échéances, de modifier les règles du jeu ».

    Cela revient à dire que vous ne voulez pas faire une chose qui vous semble absolument nécessaire et que vous pourriez faire très facilement.

    De qui vous moquez-vous, Monsieur le Premier Ministre ? De Le Pen ou du peuple français ?