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syndicats

  • Le Pen et la représentativité syndicale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    On ne peut que se féliciter de voir le Conseil économique et social se montrer enfin favorable à faire sauter l’un des verrous soviétiques de la vie sociale française, à savoir le monopole de « représentativité » de cinq centrales syndicales, fondée sur des dogmes obsolètes et arbitraires et non sur leur réelle représentativité.

    Il est en revanche tristement significatif de voir que parmi les opposants à cette réforme figure le grand patronat du Medef, qui se montre ainsi partisan du statu quo le plus archaïque et des obstacles les plus injustifiables à une vie économique et sociale assise sur la liberté.

  • Révolution syndicale ?

    Par un avis adopté par 132 voix contre 57, le Conseil économique et social, qui avait été saisi par le Premier ministre, propose une réforme radicale de la représentativité syndicale.

    Ce sont donc les syndicats eux-mêmes qui en viennent à accepter ce qu’ils avaient toujours rejeté avec la plus grande fermeté. Il est vrai que le gouvernement a certains moyens de pression, face à des organisations qui ne vivent plus quasiment que de subventions publiques…

    Il aura donc fallu attendre 60 ans pour que les règles totalitaires de représentativité syndicale soient ébranlées.

    Rappelons le critère le plus aberrant (toujours en vigueur tant qu’une loi n’aura pas été votée) : pour qu’une organisation syndicale soit reconnue représentative au plan national (et bénéficie donc, notamment, du droit de présenter des candidats au premier tour des élections professionnelles), elle doit prouver son « attitude patriotique » entre 1939 et 1945. Autrement dit, aucun syndicat créé après 1945 ne peut être représentatif ! Or jusqu’à maintenant les centrales syndicales tenaient ferme à ce critère aberrant, pour préserver leurs privilèges.

    On constate que la CGC et la CFTC, qui ont toujours été en pointe dans ce combat (pas très chrétienne, pourtant, cette attitude fondée sur une imposture), ont bataillé contre l’adoption de l’avis par le CES.

    On constate aussi, et c’est plus intéressant, que le Medef, les chambres de commerce et d’industrie et la GPME y étaient également hostiles, alors que bien évidemment on aurait pensé qu’ils étaient favorables à ce que soit brisé un monopole syndical. Le CES « prend le risque de bloquer la négociation collective pendant des années », ont-ils protesté, pensant aux rétorsions des syndicats perdant leurs privilèges. Alors que la CGT et la CFDT (mas pas FO) se sont prononcées en faveur de la réforme. C’est dire à quel point le grand patronat (mais pas les artisans de l’UPA qui ont pris la position inverse) est en situation de dhimmitude sociale, soumis à la dictature syndicale, même quand elle s'effondre...