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Le Pen - Page 42

  • « L’ensemble du désastre français »

    Jean-Marie Le Pen déclare sur RTL que, dans sa campagne, « l’ensemble du désastre français va être envisagé, si toutefois on veut bien cesser la pratique hagiographique de réserver l’ensemble des médias aux trois idoles de la politique française ». Quant aux sondages qui couronnent ces « trois idoles », il dénonce une « connivence » entre les instituts et fait part de son intention de « porter plainte contre deux dirigeants » de ces organismes.

  • La démocratie selon Jack Lang

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jack Lang, conseiller spécial de Mme Royal, s’oppose à la proposition de François Bayrou de faire élire la moitié des députés à la proportionnelle. Pour cette raison que selon lui, « ce serait une entrée en masse du Front national ».

    La démocratie, selon Jack Lang, consiste donc à empêcher des millions d’électeurs d’avoir des représentants, et selon François Bayrou à leur permettre une moitié de représentation.

    Le Front national, quant à lui, n’a pas peur de faire entrer au Parlement les représentants que le peuple se choisit. Car le Front national, contrairement à Jack Lang, n’a pas peur du peuple, il considère au contraire que c’est son honneur de le servir, et d’abord de le respecter.

    Ainsi Jean-Marie Le Pen est-il le seul candidat qui soit favorable, par l’instauration de la proportionnelle intégrale, à une représentation juste et véridique de tous les courants de la politique française.

  • Le candidat anti-système

    Jean-Marie Le Pen sur François Bayrou, hier soir sur France 2 : « C’est moi le candidat anti-système, lui n’est pas un candidat anti-système pour la bonne raison qu’il est un des piliers du système. M. Bayrou est le président de l’UDF, un parti qui a toujours fait entre 12 et 15% des voix aux élections. C’est le parti de M. Giscard d’Estaing, de M. Lecanuet, de M. Barre, ce n’est pas quelque chose de nouveau. Moi, je fais partie du paysage, je ne fais pas partie du système, je me suis fait remarquer, et j'ai été combattu, parce que je dénonçais les erreurs, les faiblessses, les vices de ce système. Les Français doivent savoir vraiment que je suis le seul candidat de l'opposition. »

  • Le Pen dépose 535 parrainages

    Jean-Marie Le Pen s’est rendu en personne un peu avant 17h 30 au Conseil constitutionnel, où il est resté un quart d’heure. « Je viens d'accomplir la formalité nécessaire à la présentation à l'élection présidentielle. J'ai déposé entre les mains d'un représentant du Conseil constitutionnel 535 signatures » a-t-il déclaré.

    Il a remercié « tous ceux qui ont contribué par leurs actions ou leurs déclarations à encourager les maires à remplir l'office que la loi leur avait fixé ». Après l’appel de Nicolas Sarkozy, « nous n'avons pas noté de modification sensible dans le recueil de nos signatures mais il est possible que ça ait joué un rôle », a-t-il précisé. « Mais il est possible aussi que M. Sarkozy ne l'ait pas fait simplement par amour pour Jean-Marie Le Pen », a-t-il ajouté.

    Il a affirmé « tenir sa signature personnelle », qu'il n'a pas déposée, à la disposition de Nicolas Dupont-Aignan. Sic. « C'est un patriote comme moi », a-t-il dit… Et il a appelé les maires qui s'apprêtaient à signer pour lui à parrainer les candidats qui n’ont pas encore les 500 sésames : en déposant dès mercredi ses parrainages au Conseil constitutionnel, alors qu'il avait jusqu'à vendredi 18h pour le faire, il a voulu « leur donner le signal » qu’il avait désormais le nombre suffisant.

    Se réjouissant de pouvoir mener sa campagne, Jean-Marie Le Pen a lancé : « Cette année encore, il y aura de grandes surprises et beaucoup de grincements de dents au soir du premier tour »…

  • Marie-Ségolène et la nation

    Ségolène Royal s’exprimait hier soir devant un parterre fourni d’« intellectuels » et d’« artistes ». Elle a entrepris à son tour de parler de l’« identité française », qu’elle s’engage à « défendre ». Inutile de chercher à savoir ce qu’elle en dit. C’est une bouillie pour les chats. En bref, l’identité française « repose sur la force d’un modèle républicain rénové et sur l’actualisation de l’idée de nation ». Ce qui ne veut rien dire.

    Mais on remarque son insistance sur « l’idée de nation ». Pourquoi ? Elle le dit elle-même : « Les Français, notamment les catégories populaires, y sont très attachés, face à l’individualisme qui monte. »

    Autrement dit, elle est bien obligée de faire semblant de défendre l’idée de nation, pour que les Français, notamment les catégories populaires, n’aillent pas en masse chez Le Pen...

  • Le Pen et l’amour de Chirac pour la France

    Jean-Marie Le Pen, sur Radio Courtoisie, à propos de la déclaration d’amour de Chirac à la France et aux Français :

    « C’est comme le mari violent qui voit sa femme, qu’il a rouée de coups, emportée par des infirmiers sur une civière, et qui lui prend la main en lui disant : Je t’aime. Car c’est l’état dans lequel se trouve la France.  »

  • Le Pen à Lyon : le combat de la civilisation contre les barbares

    Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen à Lyon :

    Le Progrès, la Modernité interdiraient de s'inspirer, de défendre, d'évoquer même les valeurs qui firent notre Histoire, notre destin et notre grandeur ! Ces valeurs fondatrices de toute nation civilisée, de toute société humaine !

    Eh bien, je vous affirme que malgré ce qu'on vous dit, nous sommes les gardiens des valeurs qui font le monde civilisé, et ce combat que vous menez, que nous menons, c'est le combat immémorial de la Civilisation contre les Barbares.

    C'est clair, nos ennemis sont ceux qui depuis des millénaires sous des formes diverses glorifient les instincts plus que l'effort, la veulerie plus que l'énergie, la soumission plus que la résistance. Ceux qui refusent les contraintes et les responsabilités. Ceux qui exigent des droits et refusent les devoirs. Ceux qui ne croient à rien et n'ont pas de Patrie charnelle !

    Nous croyons, nous, à l'enracinement, car chaque Peuple porte en lui même l'écho assourdi des temps anciens, celui qui fera la musique des lendemains heureux.

    N'en déplaise aux piètres penseurs de notre siècle, les Traditions ne sont pas le retour a un passé mort.

    Qu'est-ce que la tradition ?

    La tradition n'est pas la transmission de n'importe quoi, mais du Beau et du Vrai mesurés à l'aune de l'expérience humaine. « Elle est ce qui donne un sens à la vie et l'oriente. Elle porte en elle la conscience du supérieur et de l'inférieur, du spirituel et du matériel. Elle est son être éternel. Elle lui donne ses principes, ses vérités permanentes, capables de traverser les fluctuations temporelles. Elle est ce qu'il y a de plus ancien et de plus proche. Elle est la traduction d'une façon unique d'être des hommes et des femmes devant la vie, la mort, l'amour, l'histoire, le destin.
    Elle porte les principes qui transcendent la
    vie, les pensées et les actes. »

    Voilà notre idéal et notre espoir, il tient en un mot : habiter un monde et s'y enraciner.
    Etre de quelque part, appartenir à une lignée, à une histoire, parler et penser dans une langue, que l'on reçoit à son insu et qui forme notre perception de tout ce qui nous entoure.

    Nos racines, nos liens ancestraux, ceux de la culture et des valeurs, nous font hommes et femmes réels, liés à la nature, héritiers sans mérite, dotés d'une identité, même quand nous la refusons.
    Loin d'être des fardeaux inutiles, ce sont là, en réalité, les fondements de la liberté. Cette liberté personnelle que nous ne séparons pas de la responsabilité individuelle, qui donne à l'être humain sa grandeur et sa dignité. Cette dignité, ce respect des hommes et des femmes de mon pays, qui m'entraîna toujours quel qu'en soit le prix, à lui dire la vérité, valeur essentielle s'il en est !

    Et aussi :

    Nous ne discutons pas Dieu.

    Nous ne discutons pas non plus la Patrie , c’est-à-dire la Nation dans son intégrité territoriale et morale dans sa pleine indépendance, dans sa vocation historique. (...)

    Nous ne discutons pas la Nation.

    Nous ne discutons pas la famille. C’est le berceau de la vie et le creuset de l’éducation des enfants. (...)

    Nous ne discutons pas le travail ni en tant que droit ni en tant qu’obligation : le travail est une gloire et un bonheur. Il peut être plus ou moins utile, d’une valeur économique plus ou moins grande, mais, moralement, il est toujours également digne. (...)

    Nous ne discutons pas l’autorité. Elle est un fait et une nécessité. Elle est un droit et un devoir, devoir qui se nie lui-même s’il ne s’exerce pas, droit dont le fondement principal est le bien commun. (...)

    La liberté est un bien précieux des Nations et des hommes mais il ne peut y avoir de liberté contre la vérité ni contre le bien commun. Concilier les impératifs de liberté et d’autorité reste la mission principale des responsables politiques. Ce juste équilibre fonde leur légitimité, et elle mesure leur valeur.

  • Le plus mauvais président

    Réagissant sur TF1 à l’allocution de Jacques Chirac, Jean-Marie Le Pen a déclaré : « Je pense que Jacques Chirac aura été le plus mauvais président de la République de l’histoire de France. La preuve qu’il a conduit le pays au désastre, c’est que pas un seul candidat de sa majorité, ni M. Bayrou, ni M. Sarkozy, ne se réclame de lui. Au contraire, chacun d’eux veut s’en détacher et marquer sa différence, personne ne veut assumer le bilan de Jacques Chirac. » Non seulement son bilan est un « bilan de faillite », mais « de surcroît il a été le symbole de la corruption politique aux yeux du monde entier ». Jean-Marie Le Pen a également déclaré qu’il se félicitait de perdre en Jacques Chirac son « meilleur ennemi ».

    On remarquera que la presse européenne est davantage au diapason de Jean-Marie Le Pen qu’à celui de la classe politico-médiatique française soulignant à l’envi la prétendue dignité et la prétendue émotion de l’allocution présidentielle.

  • L'imposture Bayou (9 bis)

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy, faisant une petite opération de racolage sur les terres du Front national, promet un « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale ».

    François Bayrou, en compagnie de SOS Racisme et de la Ligue des droits de l’homme, s’insurge contre un tel intitulé.

    Selon François Bayrou, qui tout-à-coup retrouve l’intérêt des frontières, mais seulement quand elles sont idéologiques, ce serait franchir une intangible frontière que d’associer immigration et identité nationale.

    Autrement dit il serait interdit de penser que l’immigration puisse porter atteinte à l’identité nationale, alors que l’histoire et l’actualité nous montrent qu’il s’agit d’une terrible réalité. Et il serait interdit de penser que le devoir des immigrés est de se fondre dans l’identité nationale.

    Les citoyens français se souviendront que François Bayrou est hostile à la souveraineté de la France au point de passer son identité par profits et pertes.

  • Un ministre socialiste parle comme Le Pen

    Sous ce titre, Jean-Marie Le Pen commente lui-même, dans un communiqué, les propos de John Reid signalés dans une note précédente :

    Le ministre britannique de l’Intérieur, le travailliste John Reid, déclare que l’immigration illégale est « injuste », parce qu’elle « sape le droit des travailleurs britanniques, vole l’argent du contribuable en utilisant des allocations, des services publics, fournis par les contribuables britanniques pour les Britanniques ». En conséquence, il veut donc interdire « l’accès aux avantages de la Grande-Bretagne » à ceux qui entrent dans le pays illégalement.

    Nous n’avons pas entendu la « blairiste » Ségolène Royal, ni aucune autre personnalité de droite ou de gauche, dénoncer ces propos, qui sont pourtant stigmatisés comme xénophobes lorsque c’est Le Pen qui les tient.

    J’attire l’attention des Français sur cet accord parfait entre un ministre socialiste britannique et le candidat national à la présidentielle française.

    Il tient au fait qu’il ne s’agit pas d’idéologie, mais simplement de bon sens, de défense de la patrie et du bien commun, qui sont les fondements de l’action politique, mais qui manquent tragiquement à mes concurrents.