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Croatie - Page 2

  • Stipe Mesic, l’islam et l’Eglise

    Le président croate Stipe Mesic a assisté à la pose de la première pierre de la mosquée de Rijeka, la troisième du pays, la première depuis l'indépendance (il y a 57.000 musulmans en Croatie).

    Il a assisté, parce que la première pierre a été posée par Ahmad bin Abdullah Al-Marri, le ministre des Biens religieux du Qatar, venu avec un chèque de 200.000 dollars.

    Stipe Mesic a déclaré :

    "La Communauté islamique de Croatie est aujourd'hui un facteur actif du dialogue interreligieux et civique. Elle a fait preuve d'une conscience aiguë de la responsabilité qu'elle assume, avec l'ensemble de la société, pour le présent et pour l'avenir de la Croatie."

    C'est le même Stipe Mesic qui s'est livré récemment à plusieurs diatribes contre l'Eglise catholique, allant jusqu'à traiter de talibans (sic) les évêques qui protestaient contre son diktat d'interdiction des symboles religieux dans les institutions publiques (alors qu'aucune loi ne le prévoit).

  • Le président croate a un accès de fièvre anticatholique

    Le président croate Stipe Mesic a créé la surprise en se déclarant contre la présence de symboles religieux dans les institutions publiques. Il a déclaré à la radio nationale : « Seuls les emblèmes de la République et éventuellement le drapeau, et rien d'autre, peuvent être affichés. Puisque nous sommes un Etat laïque, je pense qu'il faut mettre ça en vigueur. »

    Il a également mis en garde contre la présence de symboles religieux dans des locaux militaires, ajoutant que leur place était « seulement dans des chapelles et dans des lieux où se déroulent des cérémonies religieuses ».

    Et d'insister : « Les symboles religieux n'ont pas leur place dans des institutions de l'Etat », qu'il s'agisse de la police, de l'administration ou des municipalités. (Il ne semble pas qu'il ait mentionné les écoles...)

    En fait, la loi n'interdit pas d'afficher des symboles religieux, comme dans tous les pays catholiques qui n'ont pas connu la loi de 1905 et respectent une saine laïcité. Il y a donc des crucifix partout en Croatie.

    « La croix est le symbole d'une civilisation et non pas d'une religion ou d'une Eglise », a répondu à la télévision nationale le directeur de l'hebdomadaire de l'archevêché de Zagreb, ajoutant que ce symbole était partie intégrante de l'identité croate.

  • La Croatie patine

    La présidence tchèque de l'Union européenne annoncé le report sine die de la prochaine session de négociations sur l'entrée de la Croatie dans l'UE, en raison du différend frontalier avec la Slovénie.

    Cette question "n'est toujours pas résolue". Les négociations d'adhésion de la Croatie à l'UE sont en conséquences reportées, et aucune nouvelle date n'a été fixée pour leur tenue.

    Mauvaise nouvelle pour Sarkozy, qui avait trouvé l'idée géniale de glisser les concessions à l'Irlande dans le traité d'adhésion de la Croatie...

  • Le curé qui défend l’identité nationale

    « Celui qui donne à son enfant le prénom d'un grand-père, d'une grand-mère, d'un saint célébré dans les jours proches de la naissance de l'enfant ou bien un des prénoms proposés ci-dessous, se verra offrir 1.000 kunas (135 euros) par le curé. »

    Telle est l’affiche placardée sur la porte d’entrée d’une église de Ploce, en Croatie.

    Suivent 80 prénoms recommandés.

    Le curé, Petar Mikic, explique avoir lancé cette initiative pour « préserver l'identité nationale », alors que les parents ont tendance à donner à leurs enfants des prénoms à « résonance internationale » : « Il faut empêcher la disparition de la Croatie. C'est justement d'après le prénom que l'on doit savoir à quel peuple on appartient. »

  • L’Eglise croate et le 60e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme

    Une pétition contre l’avortement et le “mariage” homosexuel, soutenue par la conférence des évêques de Croatie et par une trentaine d’organisations catholiques, a été mise en circulation devant toutes les églises du pays dimanche, à l’occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

    « Le gouvernement dit que les droits de l’homme sont protégés en Croatie. A notre avis, ce n’est pas vrai. Certains de ces droits sont même en danger », a déclaré Mgr Vlado Kosic, évêque auxiliaire de Zagreb.

    La pétition circulera jusqu’à la fin du mois et sera présentée au Parlement.

    (rappel)

  • Culture de vie en Croatie

    La loi sur l'avortement n'a pas été modifiée en Croatie, et pourtant les avortements ont diminué de 88,5% entre la chute du communisme en 1989 et 2005. Il y a là matière à réflexion.

    L’agence Zenit a rencontré Marijo Zivkovic, président du Centre pour la Famille, de Zagreb, en Croatie, lors de la rencontre organisée le 11 décembre dernier à Strasbourg par le Mouvement pour la vie italien. Il a expliqué que la baisse du taux d'avortements en Croatie est « entièrement le fruit du travail d'éducation et de formation à l'Evangile de la vie promu par l'Eglise et les associations catholiques ».

    En 1989, dernière année du régime communiste en Croatie, 40.000 avortements ont été enregistrés dans le pays alors qu'en 2005, il y en a eu 4.600.

    Contrairement à l'ensemble de l'Europe, la Croatie a vu en 1995 une augmentation de 11% du nombre de jeunes âgés de moins de 14 ans ; de plus en plus de familles avec au moins trois enfants ; un faible taux de divorces, un taux très faible de personnes porteuses du virus du SIDA et un faible taux de personnes utilisant le préservatif.

    Le Centre pour la famille a distribué, depuis 1993, quatre millions et demi de brochures avec des chapelets pour la vie, ainsi que des textes et des images pro-vie.

    Les autorités croates ont réagi en encourageant un renouvellement démographique, expliquant que les familles stables et nombreuses sont un bien pour l'ensemble du pays. Jean-Paul II s'est rendu en Croatie en 1994, 1998 et 2003, et a chaque fois promu l'Evangile de la vie.

    Marijo Zivkovic explique que ce succès est également dû à « l'utilisation, de la part de l'Eglise, d'un langage non clérical ».

    Pour montrer combien la culture de la vie a imprégné la Croatie , Mario Zivkovic fait remarquer que la pièce croate de 25 Kuna (qui équivaut à trois euros), frappée en l'an 2000, représente un enfant dans le ventre de sa mère, avec une partie du cordon ombilical.

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    Et en entrant dans la zone euro, la Croatie s'interdira de frapper de telles pièces. Voilà qui est tragiquement symbolique de ce qu'est la perte de souveraineté.

  • Propagande

    Le gouvernement croate a chargé une association, Gong, de faire de la propagande en faveur de l’Union européenne auprès des 18.000 élèves de terminale. Car près de la moitié des Croates « ne croient pas » aux bienfaits de l’adhésion. « L’objectif est d’inciter les jeunes à réfléchir avec objectivité sur l’UE et de faire baisser les préjugés. » Sic : faire l’apologie de l’Union européenne, c’est faire preuve d’objectivité ; dire quels sont ses méfaits, c’est aligner des préjugés.