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Belgique - Page 4

  • Mohamed inquiète le directeur de la police belge

    Propos de Glenn Audenaert, directeur de la police judiciaire fédérale belge :

    “Les études montrent que Bruxelles est l’une des villes les plus mondialisées au monde, que pour sept jeunes sur dix en obligation scolaire, leur langue maternelle n’est ni le néerlandais ni le français et que la population bruxelloise, dont 30% sont des citoyens d’origine non européenne, a augmenté en 2008 de 20.000 personnes, soit la population d’une petite ville.”

    “La situation politique internationale en général et les questions autour du Moyen-Orient ont une influence évidente sur la radicalisation de la communauté musulmane de notre pays.”

    “Je suis donc très préoccupé par l’intégration des jeunes dans la capitale.”

    Depuis plus de vingt ans, le prénom le plus donné aux enfants à Bruxelles est Mohamed.

    (via Bivouac ID)

  • Le « nouveau » gouvernement belge…

    Les députés belges ont entériné vendredi sans surprise la nomination du nouveau Premier ministre, le chrétien-démocrate flamand Herman Van Rompuy, nommé mardi en remplacement d'Yves Leterme, poussé à la démission par le "Fortisgate".
    Les députés ont voté la confiance au nouveau gouvernement par 88 voix pour et 45 contre.

    Yves Leterme avait démissionné le 19 décembre car son entourage était accusé d'avoir fait pression sur la justice pour qu'elle valide le plan de sauvetage de la banque Fortis et son passage sous le contrôle de BNP Paribas.

    Le nouveau gouvernement a repris l'essentiel du programme et de la composition de l'équipe d'Yves Leterme, en s'appuyant sur une large coalition de cinq partis: chrétiens-démocrates et libéraux côté flamand, chrétiens-démocrates, libéraux et socialistes côté francophone.

    La durée de vie du gouvernement Van Rompuy est incertaine, en raison notamment des tensions persistantes entre communautés francophone et néerlandophone.

    (AFP)

  • Belgique : la crise toujours

    Le 14 juillet, le Premier ministre belge Yves Leterme, n’arrivant toujours pas à trouver un accord sur la réforme des institutions entre Flamands et Wallons, a remis la démission de son gouvernement au roi Albert II. Le 17, le roi a refusé la démission d’Yves Leterme, et a confié une mission à trois personnalités pour « examiner de quelle manière des garanties peuvent être offertes pour entamer d'une manière crédible un dialogue institutionnel »…

  • Histoire belge (vraie)

    Le gouvernement belge a décidé l’ouverture d’une enquête pour « clarifier le prix correct d’un cornet de frites ».

    Le ministre de l’Economie, Vincent Van Quickenborne, a chargé les autorités nationales de la concurrence de « mener une enquête préliminaire afin d’expliquer la différence de prix entre les pommes de terre et les cornets de frites ».

    « On a constaté une divergence entre l’évolution des prix des deux, a précisé un porte-parole du ministère. Les frites s’enchérissent plus vite que les pommes de terre, ça paraît un peu anormal. »

    L’enquête doit permettre de « voir s’il y a une bonne explication pour cette différence ».

    Le ministère espère ainsi avoir « une image objective de la structure des coût du fameux cornet », tenant compte des différents facteurs : coût des matières premières, de l’énergie, des salaires.

  • L’immigration choisie en Belgique

    « C’est hallucinant ! », s’exclamait samedi le quotidien belge Le Soir, en révélant que l’ordre des médecins a autorisé 434 médecins étrangers à exercer en Belgique en 2007, alors que plus de 700 jeunes médecins belges ne peuvent pas exercer et que de nombreux étudiants sont dissuadés de se tourner vers la médecine, en raison du strict numerus clausus qui est appliqué.

    En 2007, 69 médecins sont venus de France, 69 des Pays-Bas, 23 d’Allemagne, 25 d’Italie. Et... 136 de Roumanie. Plus exactement, 136 Roumains, auxquels il faut ajouter 6 Belges partis se former en Roumanie pour échapper au numerus clausus...

  • Bruxelles musulmane

    Le vendredi saint, Le Figaro, faisant écho à une étude de La Libre Belgique , publiait un article intitulé : « L’islam, première religion à Bruxelles dans vingt ans. » Et même peut-être dans quinze ans, lit-on ensuite.

    Mohammad est chaque année, depuis 2001, et de loin, le premier prénom donné aux garçons. 75% des musulmans se disent pratiquants. Certains quartiers sont totalement arabo-musulmans. Jean-François Bastin, devenu Abdullah Abu Abdulaziz, fondateur du parti des jeunes musulmans, déclare : « Moi je dis aux musulmans : perdez cet esprit de colonisé ! Les colons se sont fait bouter hors d’Algérie, c’est peut-être ce qui se passera ici. » Il ajoute que les immigrés en ont déjà trop fait pour s’intégrer, et que « c’est maintenant à la Belgique de s’adapter ».

    Commentant cet article, et faisant allusion au dernier éditorial de La Nef , Bernard Antony écrit : « L’islam n’est peut-être pas un ennemi n°1, pas plus que l’eau de la rivière, mais quand ça monte trop, cela s’appelle inondation. Et lorsque les flaques islamiques majoritaires et débordantes de Bruxelles, de Roubaix et autres lieux finiront par se rejoindre cela s’appellera un Kosovo. »

    L’Observatoire de l’islamisation note qu’en terme de pratique les musulmans sont déjà majoritaires à Bruxelles, et donne le lien (musulman) qui dresse la liste des 47 mosquées (bien : mosquées et centres islamiques, pas des salles de prière) déjà présentes dans la capitale belge.

  • Belgique : Yves Leterme...

    Yves Leterme a été officiellement nommé Premier ministre aujourd’hui, après neuf mois d’une crise sans précédent. Son cabinet est composé de 15 ministres et 7 secrétaires d’Etat, issus de trois partis francophones (socialistes, libéraux, centristes) et deux partis flamands (chrétiens-démocrates et libéraux).

    Selon un sondage publié ce jour, 63% des Belges ne lui font pas confiance...

    Selon un sondage publié lundi, 45% des Flamands et 10% des francophones lui font confiance. (Comme son nom ne l’indique pas, Yves Leterme est flamand.)

    En fait, rien n’est résolu...

  • Poisse belge

    Le « vice-Premier ministre » belge Yves Leterme, censé former et diriger le prochain gouvernement, a été hospitalisé hier en raison d’une « hémorragie interne du système gastro-intestinal ». Il est depuis lors en soins intensifs, dont il pourrait sortir demain. Mais les médecins ne se prononcent pas sur la durée de son hospitalisation.

    Depuis les élections du 10 juin 2007, Yves Leterme a échoué deux fois à former une coalition gouvernementale. Un « accord » a été conclu en décembre, en vertu duquel un gouvernement provisoire a été ms en place, dirigé par le Premier ministre sortant Guy Verhofstadt, Yves Leterme devant lui succéder au plus tard le 23 mars. Mais les négociations entre Flamands et francophones n’ont pas encore abouti...

    Comme si cela ne suffisait pas, une polémique a éclaté ces derniers jours : la presse a publié des conversations entre Leterme et le roi à propos de la formation de la coalition. Or ces conversations sont censées rester confidentielles, et puisque certains détails ne pouvaient être connus que de Leterme, on suppose que c'est lui qui est à l'origine des révélations...

  • Belgique : un gouvernement intérimaire

    Guy Verhofstadt a réussi à dégager la nuit dernière un accord pour la formation d’un gouvernement intérimaire, qui devrait entrer en fonction dans les prochains jours.

    La différence entre le gouvernement intérimaire que dirige Verhofstadt depuis les élections et le gouvernement intérimaire qu’il va diriger est que celui-ci pourra prendre des décisions, en attendant la formation d’un gouvernement définitif... Lequel n’est pas près de voir le jour : Verhofstadt a fait savoir que sa nouvelle équipe resterait en place jusqu’au 23 mars au plus tard et qu’il passerait alors le relais à Yves Leterme, le chef des démocrates-chrétiens flamands, vainqueur des élections du 10 juin.

    Pendant ce temps-là devrait avoir lieu la négociation institutionnelle entre Flamands et francophones, censée commencer dans quelques semaines...

  • Belgique : la crise commence à poser des problèmes

    Près de six mois après les élections, la Belgique n’a toujours pas de gouvernement. Le gouvernement en place à l’époque continue de « gérer les affaires courantes », comme on dit. Mais il est paralysé. Il ne peut prendre aucune décision. Il ne peut même pas signer les décrets d’application des lois qui ont été votées avant les élections.

    Le résultat est que les pompiers et les services d’urgence, qui attendaient les fonds fédéraux votés en mai, doivent « faire face à des restrictions à tous les niveaux », s’alarme le président de la fédération des pompiers et services médicaux d’urgence.

    Il en est de même pour la police. Le président de l’Union des villes et communes de Wallonie a lancé un « cri d’alarme », pour la sécurité, mais aussi pour l’aide sociale. « La crise que traverse le pouvoir fédéral, jumelée au sous-financement chronique des pouvoirs locaux, a aujourd’hui de graves conséquences », dit-il.

    Même les fédérations patronales commencent à s’inquiéter. « Nous perdons du terrain à l’étranger et les investisseurs hésitent à venir en Belgique. Le monde extérieur pense que la fin de la Belgique en tant qu’Etat est proche », dit la Chambre de commerce et d’industrie de Bruxelles.

    Et la Banque centrale s’inquiète de voir que les comptes publics commencent à retomber dans le rouge, l’Etat ne pouvant pas prendre d’initiatives budgétaires face au ralentissement de la croissance.