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Belgique - Page 2

  • Record du monde

    La Belgique a égalé aujourd’hui le record du monde jusqu’ici détenu par l’Irak, en ayant un gouvernement démissionnaire depuis 249 jours.

    Et comme le pays n’est pas près d’avoir un gouvernement, ce record sera de jour en jour plus difficile à battre.

  • Le roi des Belges aussi est un dictateur…

    Le roi Albert II a donné hier sa feuille de route à Yves Leterme. Il le charge notamment de présenter au Parlement un projet de budget 2011, de prendre les dispositions nécessaires pour répondre aux exigences européennes dans divers domaines, et de prendre des mesures pour assurer le bien être des Belges.

    « Le roi des Belges renforce les pouvoirs du Premier ministre », résume benoîtement l’agence Reuters.

    Sauf qu’il n’en a évidemment pas le droit, puisque le « Premier ministre », Yves Leterme, est démissionnaire depuis le 26 avril 2010 et ne peut donc être chargé que des « affaires courantes ». Comme le souligne Jean Quatremer, un gouvernement en affaires courantes ne peut prendre ni accepter aucune initiative, puisqu’il ne peut pas être responsable devant le Parlement : il ne peut pas être renversé, puisqu’il l’est déjà.

    « On octroie des prérogatives de plein exercice à un gouvernement en affaires courantes », s’indigne le professeur de droit constitutionnel Christian Behrendt (Université de Liège). « On est en plein surréalisme, on vient de faire tomber un pilier essentiel de notre droit constitutionnel », poursuit-il. Pas de doute. Pour ce juriste germano-belge, « c’est le premier acte de l’évaporation du gouvernement fédéral belge ».

  • La Belgique championne d’Europe

    Le record de crise politique était détenu jusqu’ici par les Pays-Bas, restés sans gouvernement pendant 208 jours en 1997. Aujourd’hui, cela fait 209 jours que la Belgique n’a pas de gouvernement.

    La Belgique est désormais en lice pour battre le record mondial, détenu par l’Irak. Ce sera le 29 mars, selon Jean Quatremer qui commente :

    « Curieusement, la plus grande partie de la population semble indifférente à cette crise. Car le pays est loin d’être paralysé, étant déjà largement fédéralisé. La Flandre, la Wallonie et Bruxelles ont des gouvernements qui fonctionnent et, au niveau fédéral, la majorité sortante expédie les affaires courantes. Les indépendantistes flamands voudraient faire la démonstration qu’un gouvernement fédéral n’est plus nécessaire qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. »

  • La « Belgique » a battu son record

    La « Belgique » a battu samedi son record de crise politique la plus longue de son histoire. Le précédent record de lenteur pour former un gouvernement était de 194 jours (en 2007). Ce cap a été atteint vendredi dernier.

    La « Belgique » aura présidé l’Union européenne pendant six mois sans gouvernement. Pendant six mois, tous les conseils européens des ministres ont été présidés par des ministres démissionnaires...

  • Mgr Léonard répond à ses calomniateurs

    Par une longue lettre où il met les points sur les i.

    « Face à la fronde, le chef de l’Eglise belge tente de s’expliquer », titre l’AFP.

    Or il rétablit simplement la vérité. Ce que toute personne de bonne foi peut constater. S’il en existe encore en "Belgique".

  • Mgr Léonard de nouveau poursuivi pour homophobie

    Un avocat membre du parti socialiste flamand, Jean-Marie De Meester, a annoncé le dépôt d'une plainte auprès du juge d'instruction de Bruges avec constitution de partie civile contre Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, pour « homophobie ».

    Jean-Marie De Meester avait saisi le Centre pour l'égalité des chances, mais celui-ci avait estimé que si les propos de l’évêque étaient "blâmables", ils ne justifiaient pas de poursuites au pénal.

    Quand il était évêque de Liège, Mgr Léonard avait déjà été poursuivi pour homophobie. Il avait bénéficié d’un non-lieu.

    Cette nouvelle plainte n’est qu’un élément de la gigantesque campagne orchestrée, y compris au sein de l’Eglise, contre un archevêque dont le seul tort est d’être catholique.

    Que la Belgique crève pour de bon.

  • Oskar Freysinger interdit en Belgique…

    Le chef de l’UDC du Valais, Oscar Freysinger, qui fut en pointe dans le référendum sur les minarets, avait été invité par une association chrétienne à faire une conférence samedi prochain à Schaerbeek, près de Bruxelles, sur « L’islam, une menace ? ».

    Pour la municipalité, c’était une « provocation », dans une commune où se dressent trois minarets et dont la moitié des habitants sont musulmans. La municipalité ajoutait toutefois qu’elle n’interdisait pas la conférence, au nom du respect de la liberté d'expression. Mais il a envoyé la police demander au responsable de la salle où elle devait se dérouler de rompre le contrat, en lui faisant valoir qu'elle ne pourrait pas assurer la sécurité…

    Oskar Freysinger se rendra néanmoins à Schaerbeek samedi. Il tiendra une conférence de presse pour dénoncer « une violation de sa liberté d'expression ».

    (Dans une récente déclaration, à l’occasion de la prochaine sortie de son livre “Oskar et les minarets”, Oskar Freysinger a dit : « En France, vous avez besoin d'un nouveau Charles Martel. » Il faudrait qu'il aille aussi à Bruxelles...)

  • Belgique : le petit juge fanatique complètement désavoué

    La Chambre des mises en accusation de la Cour d'appel de Bruxelles a déclaré nulles et non avenues les saisies effectuées le 24 juin au siège archiépiscopal de Malines ainsi qu'au domicile de l'ancien primat de Belgique, le cardinal Danneels.

    Tous les éléments saisis lors de ces perquisitions effectuées sur ordre du juge d'instruction Wim De Troy vont devoir être rendus. Et tous les éléments de l'instruction basés sur ces saisies sont invalidés.

    La même juridiction avait déjà invalidé la perquisition effectuée le même jour dans les locaux de la commission d'enquête ecclésiastique sur les cas d’abus sexuels sur mineurs.

  • « Belgique » : et maintenant deux médiateurs

    Le roi des Belges Albert II a accepté la démission d'Elio Di Rupo et a confié au présidents de la chambre des Représentants, le francophone André Flahaut, et au président du Sénat, le Flamand Danny Pieters, une nouvelle mission de médiation pour tenter de constituer un gouvernement.

    Après Philippe Moureaux, trois autres personnalités socialistes francophones, Laurette Onkelinx, Jean-Claude Marcourt et Rudy Demotte, ont dit clairement que la fin du pays était possible et que les francophones devaient s'y préparer.

  • Des nouvelles de la « Belgique »

    Au bout de près de trois mois de négociations, Elio Di Rupo a échoué à conclure un accord de coalition. Il a jeté l’éponge, en disant qu’il espérait « que nous pourrons continuer à vivre ensemble en paix ». Sic.

    Le roi doit maintenant trouver quelqu’un d’autre pour mener la mission impossible.

    Un haut responsable du parti socialiste francophone, Philippe Moureaux, a déclaré : "On est jusqu'à présent dans un processus de délitement de l'Etat. On va peut-être entrer dans l'organisation progressive de la séparation." C’est la première fois qu’une personnalité politique de premier plan évoque d'une telle manière la scission du pays.