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Bayrou - Page 3

  • L’imposture Bayrou (12)

    En visite au Salon de l’étudiant, François Bayrou a souhaité « un grand ministère des attentes de la société française ». Sic. Au sein de ce ministère, a-t-il précisé, on « pourrait avoir un département pour la jeunesse et les sports, un département pour les personnes âgées, un pour les associations, un pour internet »...  Car il faut « un ministère qui assume cette prospective dont on a besoin, cette réflexion à long terme ». En réponse à une question, il a estimé que la question de l’immigration aussi pourrait être rattachée à ce ministère.

    Et tout le reste, bien entendu, puisque dans tous les domaines on a besoin de prospective et de réflexion à long terme.

    Le problème est que le gouvernement s’appelle l’exécutif, il est là pour gouverner, pour exécuter des lois, et non pour faire de la « prospective ». On a certes besoin de réfléchir à long terme, mais ce n’est pas le rôle du gouvernement en tant que tel. Bayrou confond tout sur le plan institutionnel, comme il confond tout dans son ministère des « attentes ».

    Et en attendant qu’on ait défini les attentes, on fait quoi ?

  • Simone Veil voterait-elle Le Pen ?

    Selon Le Parisien d’aujourd’hui, Simone Veil, invitée du grand rabbin Sitruk qui était élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur dans les salons de l'Elysée, a qualifié François Bayrou d’« imposture ».  Car son projet d’union de personnalités de droite et de gauche « ne repose sur aucune base ». Elle a relevé que « tout ce qu'il a été capable de faire lorsqu'il était ministre de l'Education nationale, c'est de mettre un million de personnes dans la rue », et elle a poursuivi, pour justifier son ralliement à Sarkozy : « Il faut choisir et j'ai choisi. Je ne suis pas socialiste et Bayrou c'est pire. » Et enfin : « Bayrou, c'est le pire de tous. »

    Si ce propos est véridique, il est quasiment historique : car si Bayrou est le pire de tous, c’est donc que le pire n’est pas Le Pen… Et si Simone Veil est cohérente avec elle-même, cela veut dire qu’en cas de deuxième tour entre Bayrou et Le Pen elle voterait Le Pen pour empêcher le pire…

  • L’imposture Bayrou (11)

    Déclaration d’Hervé Morin, président du groupe UDF à l’Assemblée nationale et membre du staff de Bayrou : « Une partie de la gauche moderne et une partie de la droite modérée pensent exactement la même chose. » A savoir que les uns et les autres sont pour une économie de marché et des mesures de cohésion sociale. Sic. Avec un tel programme, Bayrou peut en effet réunir les Français. Au moins 90% d’entre eux, car tout le monde, ou à peu près, est pour l’économie de marché et la cohésion sociale. Mais une fois qu’on a dit ça, on n’a strictement rien dit. Ceux qui pensent comme Bayrou, ce sont ceux qui ne pensent rien.

  • Le candidat anti-système

    Jean-Marie Le Pen sur François Bayrou, hier soir sur France 2 : « C’est moi le candidat anti-système, lui n’est pas un candidat anti-système pour la bonne raison qu’il est un des piliers du système. M. Bayrou est le président de l’UDF, un parti qui a toujours fait entre 12 et 15% des voix aux élections. C’est le parti de M. Giscard d’Estaing, de M. Lecanuet, de M. Barre, ce n’est pas quelque chose de nouveau. Moi, je fais partie du paysage, je ne fais pas partie du système, je me suis fait remarquer, et j'ai été combattu, parce que je dénonçais les erreurs, les faiblessses, les vices de ce système. Les Français doivent savoir vraiment que je suis le seul candidat de l'opposition. »

  • L’imposture Bayrou (9 ter)

    François Bayrou a déclaré hier soir à Perpignan :

    « Dans une campagne électorale, il arrive qu'on ait des déclarations risquées mais il y a une chose qu'il ne faut pas faire, c'est que ces déclarations remettent en cause les principes républicains les plus élémentaires. L'Histoire de la France nous a appris qu'il ne faut pas mélanger les questions d'identité nationale avec d'autres questions qui tiennent à l'origine par exemple. Je suis persuadé qu'il faut faire très attention quand il s'agit de sujets comme ça, en se souvenant du passé. L'identité nationale de la France, elle a un nom, c'est la République. La Nation, c'est l'adhésion aux principes qui nous font vivre ensemble, fondée sur Liberté, Egalité, Fraternité, et pas fondée sur l'origine. Chaque fois qu'on l'a transgressée, ça a donné de grands malheurs. On ne mélange pas dans le même ministère immigration et identité nationale. D'abord on ne fait pas un ministère de l'identité nationale. On ne fait pas un ministère de la France. On ne fait pas un ministère du peuple français et des valeurs républicaines. Et surtout on n'en fait pas le ministère de l'immigration. »

    Cette invraisemblable bouillie décourage le commentaire. Gardons-en la phrase centrale : « L’identité nationale de la France, c’est la République. » Et le Bayrou allemand dira : « L’identité nationale de l’Allemagne, c’est la République. » Et le Bayrou italien dira : « L’identité nationale de l’Italie, c’est la République. » Etc. Donc il n’y a pas d’identité nationale de la France, et il ne sert à rien de créer un ministère pour la défendre. CQFD.

    Il précise toutefois que cette identité, c’est « Liberté, Egalité, Fraternité ». Ce qui ne change pas grand-chose dans la mesure où ces « valeurs » sont également celles du Bayrou allemand et du Bayrou italien. Mais il y a là une référence à la Révolution française. Ainsi donc la France n’avait pas d’identité avant la Révolution française, qui a inventé et imposé le slogan « Liberté, Egalité, Fraternité ». Le royaume de France était dépourvu d’identité. Voilà comment François Bayrou voit l’histoire de son pays.

    D’autre part François Bayrou oublie que cette République est celle des citoyens : des citoyens français. « Liberté, Egalité, Fraternité » résume la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Des droits du citoyen français. L’origine n’a rien à y voir. On peut être d’origine étrangère et citoyen français. Mais la République fait une différence entre un immigré et un citoyen français. Et même cette République doit pouvoir défendre son identité (Liberté, Egalité, Fraternité) face par exemple à une invasion islamique dont les « valeurs » sont radicalement contraires aux siennes. Mais Bayrou montre comme Française typique, sur son site, une musulmane voilée.

    La vérité est que François Bayrou, par européisme frénétique, a abandonné la notion même de France depuis longtemps, et qu’il a pour seule ambition d’être le président de la République qui achèvera de détruire ce qui reste de sa souveraineté et de son identité. C’est pour cette raison que l’idée d’un ministère défendant l’identité nationale ne peut que lui faire horreur.

  • L'imposture Bayou (9 bis)

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy, faisant une petite opération de racolage sur les terres du Front national, promet un « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale ».

    François Bayrou, en compagnie de SOS Racisme et de la Ligue des droits de l’homme, s’insurge contre un tel intitulé.

    Selon François Bayrou, qui tout-à-coup retrouve l’intérêt des frontières, mais seulement quand elles sont idéologiques, ce serait franchir une intangible frontière que d’associer immigration et identité nationale.

    Autrement dit il serait interdit de penser que l’immigration puisse porter atteinte à l’identité nationale, alors que l’histoire et l’actualité nous montrent qu’il s’agit d’une terrible réalité. Et il serait interdit de penser que le devoir des immigrés est de se fondre dans l’identité nationale.

    Les citoyens français se souviendront que François Bayrou est hostile à la souveraineté de la France au point de passer son identité par profits et pertes.

  • L’imposture Bayrou (9)

    Hier soir, sur France 2, Nicolas Sarkozy s’est engagé à créer, s’il est élu, un « ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale ». Ce n’est qu’une nouvelle incursion de campagne sur les terres du Front national.

    Mais François Bayrou a vivement réagi, ce matin sur Europe 1 : « Puisque Simone Veil s’est prononcée pour Nicolas Sarkozy, je lui demande si elle est prête à apporter son soutien et sa caution à un ministère, ouvrez les guillemets, de l’Immigration et de l’Identité nationale. La Simone Veil que j’ai connue, je suis sûr qu’elle ne peut pas accepter cette approche. Que l’on ait un ministère de l’immigration, pourquoi pas. Mais enfermer dans la même phrase immigration et identité nationale, il y a là une frontière franchie. »

    C’est pourtant une évidence que l’immigration et l’identité nationale sont très étroitement liées : un pays victime d’une immigration massive voit son identité se corrompre, voire disparaître au profit de l’identité des immigrés (cf. le Kosovo).

    Si l’on interdit de lier immigration et identité, c’est qu’on refuse de défendre l’identité de la France, ou qu’on ne croit pas qu’il existe une identité de la France.

    Tel est François Bayrou. Chaque fois qu’il parle de « la France », il n’évoque pas un pays héritier d’une longue histoire, qui s’est forgé au prix d’innombrables sacrifices, il n’évoque nullement la substance de la France, mais une zone géographique qu’on appelle ainsi par convention, appelée à se dissoudre dans l’Europe mondialiste et dans le métissage universel (ce qui correspond au bandeau de son site où il pose en compagnie d’une musulmane voilée et d’un Noir).

    On constate que l’euromondialiste Bayrou, qui veut dissoudre les frontières, reconnaît et défend néanmoins des frontières : non pas celles des peuples et des réalités humaines, mais les frontières idéologiques, infranchissables sous peine de mise au ban de la société, qui doivent hermétiquement préserver et garantir la radieuse idéologie du melting-pot en rejetant dans les ténèbres extérieures les miasmes putrides de l’identité nationale.

    Et c’est là le « candidat anti-système »...

  • L’imposture Bayrou (8)

    Et il remet ça ! François Bayrou a prononcé un nouveau discours sur l’Europe, à Bruxelles, devant le lobby « Les amis de l’Europe ».

    Et il a dit : « J’éprouve un immense regret qu’on ait laissé à Bruxelles les organismes chargés de la fixation des normes. On les aurait mis à Milan, les gens s’en seraient pris à Milan pour les normes du fromage au lait cru. »

    Et d’ajouter : « La transformation de l’Europe en machine à contraintes pour les citoyens a été un grave accident. »

    L’accident étant cette grave erreur psychologique d’avoir laissé ces organismes à Bruxelles (Bruxelles = Europe), alors que si on les avait mis à Milan personne n’aurait perçu que l’Europe était une machine à contraintes.

    Il prend vraiment les citoyens pour des crétins des Pyrénées.

  • L’imposture Bayrou (7)

    Rappel d’un communiqué de Jean-Marie Le Pen, en date du 26 février, à propos de « Bayrou qui joue au rebelle, Tartuffe dans le rôle de d’Artagnan » (convention de Lille) :

    François Bayrou, comme Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ne concourt pas à l’élection présidentielle, mais à celle de gouverneur d’une province de l’Etat européen dont la capitale est Bruxelles.

    Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal font la course aux prébendes, l’un pour la droite, l’autre pour la gauche.

    François Bayrou, quant à lui, manifeste l’intention de distribuer les gamelles à droite et à gauche, dans un « rassemblement » de personnalités qui auront laissé leurs éventuelles convictions au vestiaire.

    Le faux rebelle est ainsi plus encore que les autres l’homme du Système : il est l’homme qui veut verrouiller le Système en installant à sa tête une caste unique de politiciens sans doctrine, soumis à l’euromondialisme ultralibéral destructeur des peuples et des nations.

  • L’imposture Bayrou (6)

    François Bayrou affirme qu’il pourrait nommer un Premier ministre de gauche, et qu’il a même un nom en tête, alors qu’il ne voit pas quel homme politique de droite il pourrait nommer à ce poste.

    Dans le système électoral actuel, qui ne sera pas modifié aux prochaines législatives, si Bayrou nomme un Premier ministre de gauche, c’est qu’il y aura une majorité de gauche à l’Assemblée nationale. Sinon le chef du gouvernement ne pourra pas gouverner, il sera mis en minorité dès le vote de confiance.

    On sait que Bayrou rêve d’une majorité droite-gauche sous son égide, mais ce n’est qu’un fantasme.

    François Bayrou, qui a fait toute sa carrière à droite, souhaite donc que les socialistes gagnent les législatives…

    Mais que lui importe, puisque son ambition est d’être la potiche-relais française de la Commission européenne.