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  • Nouvelle étape, « présidentielle », de la propagande européiste

    Viviane Reding, vice-présidente de la Commission européenne, en charge de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté, et aussi de la Communication de la Commission, a entrepris une « révolution » de la communication de la présidence de la Commission et de la Commission en général.

    Euractiv rapportait, le 30 août :

    « La crédibilité et la réussite du projet européen ne peuvent marcher que si la Commission est perçue comme le gouvernement de l'UE. Nous pouvons y arriver en centrant notre communication sur la personne du président, a dit une source proche de la question à EurActiv, ajoutant que la nouvelle stratégie serait principalement axée sur une plus forte "personnalisation". »

    Viviane Reding a expliqué son plan dans une lettre à José Manuel Barroso, datée du 21 juin. On y lisait notamment que EbS (Europe by satellite, le service d’informations télévisées de l’UE) allait embaucher deux nouveaux producteurs pour accompagner Barroso dans ses voyages, que la Commission défraierait des journalistes accompagnant Barroso dans ses voyages, que deux nouveaux photographes allaient être embauchés afin d’assurer un service de photos du président 24 heures sur 24, que la direction générale de la Communication a créé quatre nouveaux postes de rédacteurs de discours qui travailleront avec les rédacteurs dont Barroso et les commissaires disposent déjà. On y lisait aussi que des prompteurs sont en voie d’installation dans la salle de presse, afin de « faciliter et professionnaliser les allocutions et les conférences de presse des commissaires et des porte-parole » (sic).

    Et pour bien montrer qu’il est le chef de l’exécutif européen, Barroso a décidé de prononcer chaque année un « discours sur l’état de l’Union », comme le président des Etats-Unis… Il prononcera le premier de ces discours mardi prochain devant le Parlement européen…

  • La Slovaquie continue de résister

    Dans des interview à FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitung) et à Die Welt, le 25 août, le Premier ministre slovaque Iveta Radicova continue de justifier son refus de participer au fond de sauvetage de la Grèce (signé par le précédent gouvernement). « Nous montrons notre solidarité et nous prenons nos responsabilités [dans l’eurozone]. Mais nous ne voulons pas que des gens qui agissent de façon irresponsable reçoivent de l’argent. »

    A propos des critiques du commissaire Olli Rehn :

    « La façon dont cet homme, un fonctionnaire non élu de Bruxelles, a évoqué les membres librement élus du Parlement slovaque, était insultante. Je demanderai des excuses publiques à ce sujet lors de ma visite à Berlin. »

    « L'Europe ne doit pas être constituée d’un grand frère et de nombreux satellites qui doivent obéir aux plus grands, plus puissants et plus riches. Nous nous souvenons très bien de ce que cela signifie d'être un satellite... Je ne veux pas comparer, je veux seulement mettre en évidence que la démocratie signifie aussi écouter les arguments de ceux qui peuvent être très petits, mais sont conscients de leurs responsabilités. Dire que la Slovaquie agit de façon irresponsable, cela doit cesser. Pour le dire en toute clarté : quand des hommes politiques démocratiquement élus soulèvent des critiques, ils ont le droit de le faire. Mais les administrateurs européens n'ont pas ce droit, ils ne l’ont jamais. »

    De son côté, le ministre slovaque des Affaires étrangères, Mikulas Dzurinda, déclarait au Standard : « On m’a toujours dit que la solidarité signifiait que les riches aident les pauvres. Le PIB par habitant en Grèce est presque le double de celui de la Slovaquie. »

  • Les déshérités de la liturgie

    Le journal suisse Le Matin a parlé d’un prêtre, l’abbé Hervé Mas, qui « porte le col romain et dit la messe en latin selon le rite tridentin » et qui, pendant « une année, s’est rendu plusieurs fois par semaine au centre-ville de Lausanne pour rencontrer les drogués de la Riponne et les déshérités de la Soupe populaire ».

    Pourquoi célèbre-t-il la messe tridentine? « Parce qu’on les traite de sales intégristes, ceux qui veulent suivre la messe en latin se sentent aussi rejetés. Comme les marginaux du centre-ville. »

    (Summorum Pontificum)

  • Sainte Hildegarde

    Le pape a évoqué hier sainte Hildegarde. On lira ci-dessous le paragraphe sur ses visions. Mais c’est dans sa prochaine catéchèse que Benoît XVI évoquera « sa capacité courageuse à discerner les signes des temps, son amour pour la création, sa médecine, sa poésie, sa musique, qui est aujourd'hui reconstruite, son amour pour le Christ et pour son Eglise ».

    Déjà au cours des années où elle était supérieure du monastère Saint-Disibode, Hildegarde avait commencé à dicter ses visions mystiques, qu'elle avait depuis un certain temps, à son conseiller spirituel, le moine Volmar, et à sa secrétaire, une consœur à laquelle elle était très affectionnée Richardis de Strade. Comme cela est toujours le cas dans la vie des véritables mystiques, Hildegarde voulut se soumettre aussi à l'autorité de personnes sages pour discerner l'origine de ses visions, craignant qu'elles soient le fruit d'illusions et qu'elles ne viennent pas de Dieu. Elle s'adressa donc à la personne qui, à l'époque, bénéficiait de la plus haute estime dans l'Eglise : saint Bernard de Clairvaux, dont j'ai déjà parlé dans certaines catéchèses. Celui-ci rassura et encouragea Hildegarde. Mais en 1147, elle reçut une autre approbation très importante. Le pape Eugène III, qui présidait un synode à Trêves, lut un texte dicté par Hildegarde, qui lui avait été présenté par l'archevêque Henri de Mayence. Le pape autorisa la mystique à écrire ses visions et à parler en public. A partir de ce moment, le prestige spirituel d'Hildegarde grandit toujours davantage, d'autant plus que ses contemporains lui attribuèrent le titre de « prophétesse teutonique ». Tel est, chers amis, le sceau d'une expérience authentique de l'Esprit Saint, source de tout charisme : la personne dépositaire de dons surnaturels ne s'en vante jamais, ne les affiche pas, et surtout, fait preuve d'une obéissance totale à l'autorité ecclésiale. En effet, chaque don accordé par l'Esprit Saint est destiné à l'édification de l'Eglise, et l'Eglise, à travers ses pasteurs, en reconnaît l'authenticité.

  • Saint Etienne de Hongrie

    Etienne introduisit en Hongrie la foi chrétienne et le titre de roi. Après avoir obtenu du souverain Pontife la couronne royale, et avoir été sacré par son ordre, il fit hommage de son royaume au Siège apostolique. Sous l’inspiration d’une piété et avec une munificence admirables, il fonda à Rome, à Jérusalem et à Constantinople, divers établissements hospitaliers ; en Hongrie, l’archevêché de Strigonie et dix évêchés. Vénérant le Christ lui-même dans les pauvres, Etienne était également plein d’amour et de libéralité pour eux, et jamais il n’en renvoya un seul sans l’avoir consolé et secouru. Bien plus, après d’immenses sommes distribuées pour soulager leur indigence, on le vit souvent donner aussi, avec une bénignité extrême, le mobilier de son palais Il avait coutume de laver de ses mains les pieds aux pauvres, d’aller la nuit, seul et sans se faire connaître, visiter les hôpitaux, servir les malades et accomplir tous les autres devoirs de la charité ; c’est en témoignage de ses vertus que sa main demeura sans corruption, lorsque son cadavre fut tombé en poussière.

    Son amour de la prière l’amenait à veiller des nuits presque entières ; et pendant qu’il avait l’esprit fixé dans la contemplation des choses célestes, il advint qu’on le vit ravi en extase et élevé de terre. Par le secours de l’oraison, il échappa plus d’une fois miraculeusement aux conspirations des méchants et aux attaques d’ennemis puissants. De son mariage avec Gisèle de Bavière, sœur de l’empereur saint Henri, il eut un fils nommé Emeric, qu’il éleva avec tant de vigilance et une si solide piété, que, dans la suite, la sainteté remarquable de ce prince en fut la conséquence et la preuve. Etienne sut si bien conduire les affaires de son royaume, qu’il s’entoura d’hommes d’une prudence et d’une sainteté consommées, et ne décida jamais rien sans leur avis. Sous la cendre et le cilice il demandait à Dieu, par de très humbles prières, la grâce de voir, avant de mourir, la Hongrie tout entière acquise à la foi catholique. Son grand zèle à propager la foi lui valut d’être appelé l’apôtre de cette nation et le souverain Pontife l’autorisa, ainsi que ses successeurs, à faire porter la croix devant eux.

    Animé d’une ardente dévotion envers la Mère de Dieu, il construisit une vaste église en son honneur, et l’établit patronne de la Hongrie. En retour, la Vierge Marie l’introduisit au ciel le jour même de son Assomption, que les Hongrois appellent le jour de la Grande Souveraine, d’après une institution de ce saint roi. Quand il fut mort, son corps répandit une odeur suave et une liqueur céleste. Le Pontife romain voulut qu’on le transférât dans un lieu plus digne de lui, où on l’ensevelit avec beaucoup d’honneur. Cette translation fut accompagnée de nombreux miracles de tous genres. Le jour de sa fête a été fixé, par le souverain Pontife Innocent XI, au quatre des nones de septembre, en mémoire d’une victoire éclatante : celle que l’armée de Léopold, empereur des Romains et roi de Hongrie, remporta à la même date sur les Turcs, leur reprenant, avec le secours de Dieu, la ville de Budapest.

    (bréviaire)