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La Slovaquie continue de résister

Dans des interview à FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitung) et à Die Welt, le 25 août, le Premier ministre slovaque Iveta Radicova continue de justifier son refus de participer au fond de sauvetage de la Grèce (signé par le précédent gouvernement). « Nous montrons notre solidarité et nous prenons nos responsabilités [dans l’eurozone]. Mais nous ne voulons pas que des gens qui agissent de façon irresponsable reçoivent de l’argent. »

A propos des critiques du commissaire Olli Rehn :

« La façon dont cet homme, un fonctionnaire non élu de Bruxelles, a évoqué les membres librement élus du Parlement slovaque, était insultante. Je demanderai des excuses publiques à ce sujet lors de ma visite à Berlin. »

« L'Europe ne doit pas être constituée d’un grand frère et de nombreux satellites qui doivent obéir aux plus grands, plus puissants et plus riches. Nous nous souvenons très bien de ce que cela signifie d'être un satellite... Je ne veux pas comparer, je veux seulement mettre en évidence que la démocratie signifie aussi écouter les arguments de ceux qui peuvent être très petits, mais sont conscients de leurs responsabilités. Dire que la Slovaquie agit de façon irresponsable, cela doit cesser. Pour le dire en toute clarté : quand des hommes politiques démocratiquement élus soulèvent des critiques, ils ont le droit de le faire. Mais les administrateurs européens n'ont pas ce droit, ils ne l’ont jamais. »

De son côté, le ministre slovaque des Affaires étrangères, Mikulas Dzurinda, déclarait au Standard : « On m’a toujours dit que la solidarité signifiait que les riches aident les pauvres. Le PIB par habitant en Grèce est presque le double de celui de la Slovaquie. »

Commentaires

  • Pour avoir un homme politique en Europe, il faut que ce soille une femme.

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