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Le pape François et ses bénisseurs

J’ai longtemps hésité à publier ces photos, parce que je les trouve très choquantes, et parce que je ne pensais vraiment pas que Jorge Mario Bergoglio devenu pape oserait refaire ce qu’il avait fait à Buenos Aires en tant qu’archevêque.

Mais si. Il l’a refait. Se faire « bénir » par des dizaines de « pasteurs évangéliques ». Lui le vicaire du Christ. C’était le 7 mai au Vatican.

Il y avait déjà eu ces photos choquantes du pape se faisant bénir par un retraité de l’industrie du pétrole qui se dit archevêque de Cantorbéry, mais c’était un peu atténué par le costume du personnage, et le fait que la fonction qu’il usurpe est très vénérable. Ici on voit clairement que ce sont des laïcs, et ces laïcs ne sont pas catholiques, et ils sont anticatholiques. Ils « bénissent » le pape en espérant que le pape devienne « évangélique » - ou en reconnaissant qu’il l’est déjà. Plus grave encore, il ne s'agit pas d'une simple bénédiction, mais d'une imposition des mains. Ce qui indique toujours, d'une façon ou d'une autre, la transmission du Saint-Esprit. Or on ne voit pas comment des laïcs non catholiques, tout "pasteurs pentecôtistes" qu'ils soient, pourraient transmettre le Saint-Esprit à un évêque qui a donc reçu par imposition des mains la plénitude du sacerdoce du Christ.

Bref, voici ces photos, parce qu’il faut connaître la vérité.  C’était le 7 mai au Vatican. L’entrevue était parrainée par le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. L’homme qui tient le pape dans ses bras est son fameux ami Giovanni Traettino, déjà protagoniste de la triste farce de Buenos Aires) à qui il rendit visite le 28 juillet 2014 à Caserte. Le 28 juillet, et non pas le 26 comme le prétendait Radio Vatican. La visite avait bel et bien été programmée pour le 26, mais au dernier moment quelqu’un s’était aperçu que ça ferait très mauvais effet : le 26 est la fête de sainte Anne, et sainte Anne est la patronne de Caserte. Chez les catholiques. Comme le pape est néanmoins le pape des catholiques et que son voyage avait été programmé pour le 26, il est allé à Caserte le 26… pour fêter sainte Anne... et il est retourné le 28 pour rencontrer la communauté évangélique de son ami Traettino, devant laquelle il a prononcé un discours heureusement « privé » (mais... diffusé par le Vatican) sur l’unité des « Eglises réconciliées dans la diversité »…

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Commentaires

  • Un anti-pape version 21ième siècle?

  • Et il va recommencer le lundi 22 juin car après la vénération du Linceul de Turin, il ira visiter "l'église" vaudoise de Turin (sur un pied d'égalité), secte qui avait persécuté St Don Bosco.
    (source "Il nostro tempo. La voce del popolo" journal diocésain turinois, supplément n°1 spécial ostension au n°15, page 28)
    En lisant le titre du journal, j'ai cru à une publication de gauche....

  • il faut vous rendre à l'évidence , ce monsieur n'est pas catholique , dons il n'a aucune autorité sur l'Eglise

  • Dites, mister Daoudal, allez-vous continuer longtemps à appeller ce sinistre personnage "le pape" ? Ne voyez-vous pas qu'ainsi, vous insultez la fonction de vicaire de Notre-Seigneur ?

  • Il faut l'accepter ce Pape est "évangélique" pur et dur depuis longtemps. Le problème c'est qu'il est béni (en plus Pape), cette bénédiction aucun homme ne peut lui retirer et son comportement insulte vraiment le catholicisme.
    Un Pape n'a t'il pas le devoir de démissionner s'il est devenu un protestant "évangélique". Rien ne lui interdit de renier sa foi catholique. C'est son droit d'homme charnel et libre.
    Je me demande ce qui va se passer devant ce tas d'insulte au catholicisme, qui a débuté avec Vatican II?
    Car nous risquerions tous de le payer très cher à cause de son comportement, lui qui est Pape, face au Dieu Trinitaire.

  • Onclin, tout comme vous je déplore ce simulacre de bénédiction mais pour d'autres raisons. Je crois que François cherche à plaire au maximum, et il est facile de faire plaisir aux évangéliques, ces pasteurs ramenant ensuite leurs fidèles vers François. Or, contrairement à ce que vous pensez, ce que professe François n'est pas évangélique, ni au sens de biblique (mais là, vous et moi serons d'accord) ni au sens de "protestant évangélique" : les évangéliques qui sont appliqués dans leur foi n'acceptent pas l’ambiguïté de François sur les questions LGBT, l'islam et j'en passe. En tout cas, n'accepteraient pas car ils ne sont pas réellement informés sur tout ça... Il y a aussi les divergences doctrinales entre évangéliques et catholiques qui font qu'on ne peut dire que François est évangélique.

    Mais j'ai du mal à le considérer comme catholique. Et je dis cela alors que je ne suis pas catholique. J'éprouve un profond agacement en pensant à lui, et j'avais pourtant bien voulu comprendre son "Qui suis-je pour juger ?" comme un rappel du catéchisme (points 2357 à 2359), même si je déplorais le manque de nuance... Mais voilà des mois que je n'en peux plus des comparaisons à son avantage médiatique avec Benoît XVI, de ses petites phrases qui sont floues (sauf pour ceux qui savent lire, le reste comprenant ce qu'il veut comprendre), de l'humiliation qu'il fait subir à ceux qui sont en désaccord avec lui (Cardinal Burke par exemple)...

    Je me demande s'il n'agit pas en jésuite pour rassembler le maximum, auquel cas l'intention serait en partie bonne (en partie seulement, car on doit rassembler dans la vérité, et à quoi bon rassembler si c'est pour ne rien dire du Christ - cf. Lampedusa quand il encourage les migrants à puiser dans leurs religions) mais la méthode mauvaise. Mais à quoi bon plaire aux LGBT, peut-être pour être respecté d'eux quand le Christ appelle à évangéliser, annoncer au pécheur le salut ? En se taisant, François néglige le sacrifice du Christ aussi venu pour ces personnes LGBT... Oui, sur le coup, elles sont contentes d'être reconnues dans leur identité de LGBT, mais parce qu'elles ignorent totalement que la conséquence du péché, c'est la mort, être loin de Dieu dans l'éternité (mais quand on prêche l'annulation des âmes perdues, peut-être que leur sort importe peu...)

    Une petite anecdote : dans le cadre de mon association d'éthique, nous prenions un café, et la conversation a fini par porter sur la religion. J'ai dit le bien que je pensais de Benoît XVI, et mon interlocutrice, catholique pratiquante, m'a répondu qu'elle était étonnée car François dépoussiérait l’Église, était bien mieux... Je lui ai exposé pourquoi j'avais une grande estime pour Benoît XVI, et est alors intervenue une autre personne, thésarde en philo et athée, pour dire qu'avant la renonciation de Benoît XVI, elle ne l'aimait pas et que son geste l'avait intéressée : elle avait alors examiné son parcours, ses messages, et, en dépit de son athéisme, elle préférait nettement Benoît XVI à François. Bref, nous étions deux non-catholiques à ne pas être dupes face à une catholique admirant François.

  • @Jean : « Mais j'ai du mal à le considérer comme catholique. » Il y a un dicton qui dit : « dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es » ici la réponse est évidente.
    Pour confirmer ma pensée qu'il est dans son « comportement » (je ne dis pas dans sa tête) « évangélique » sont les suivant :
    1) — à l'eucharistie au moment de la consécration il ne s'agenouille « jamais », c'est une preuve (pour moi) qu'il accomplit un mémorial et non une consécration, car on s'agenouille devant une situation aussi divine.
    2)- à la procession du Corpus Domini de la basilique Saint-Jean de Latran à la basilique de Santa Maria Maggiore. Depuis le début il ne s'agenouille jamais devant le « Corpus Domini », il ne porte même pas l'ostensoir en personne, même quelque mètre.
    En fait il ne croit pas ou plus à la transsubstantiation sinon il prendrait « honneur » à porter ou s'agenouiller devant le Christ.
    Comme je le dis régulièrement, j'ai été contaminé par Vatican II et par mon enseignement 100 % jésuites pendant mes humanités. Car moi aussi je ne comprenais pas ou plus le sens du « sacrifice » et même la Vierge Marie n'avait plus d'importance pour moi. J'étais comme Lorenzaccio d'Alfred de Musset. J'étais le copain de débauche de Vatican II et ses pensées « catholiques ». Vatican II c'est l'apostasie silencieuse du catholique face à l'Église Catholique elle-même. Le pire c'est que je ne m'en suis pas rendu compte, ils sont fort ces jésuites !
    Ce Pape dans son comportement me fait hélas trop penser à moi du temps de ma « débauche ». C'est pour cela que le voir faire toutes ces choses me choque encore plus fort, car j'y vois toutes mes erreurs passées et pas seulement dans ces deux points cités plus haut.

  • J'avais lu, je ne sais plus où, que François devait jouer pour l'Église le même rôle qu'avait joué Gorbatchev pour l'ex-URSS, ça semble se confirmer chaque jour qui passe.

  • Bonjour et bon dimanche,

    Voici :

    http://www.bvoltaire.fr/nicolasbonnal/pape-francois-gorbatchev-du-christianisme,102144

    http://www.slate.fr/story/98841/pape-francois-gorbatchev

    http://www.europe1.fr/international/pape-francois-s-il-travaille-16-heures-par-jour-il-ne-durera-pas-2399071

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/hubert-vedrine-le-pape-francois-m-evoque-gorbatchev-04-03-2015-60988_16.php

    Mais après Gorbatchev, il y eut Eltsine...

    Bonne journée.

    A Z

  • - Une bénédiction, c'est un rituel d'amitié. En mélangeant les religions, on minimise les différences, mais il semble aussi que ça dévalorise les bénédictions. Si "tout le monde il est beau", alors personne n'est vraiment beau.
    - Quand le pape Imbroglio a demandé la même chose (tête baissée) de la part d'un prélat orthodoxe, celui-ci lui a donné un bisou sur sa calotte. On en rigole encore derrière les iconostases.

  • "Or, sans contredit, c'est l'inférieur qui est béni par le supérieur" (Hébreux, VII, 7).
    Ce Pape indigne se fait donc bénir par n'importe qui, nonobstant sa qualité de Vicaire du Christ...Autrefois les Jésuites étaient l'élite de l'Eglise et c'est grâce à eux que des régions comme la Corse, la Pologne et d'autres, menacées par l'hérésie protestante, sont redevenues catholiques. Mais aujourd'hui, Saint Ignace de Loyola ne reconnaîtrait plus les siens à commencer par Bergoglio !
    Pardonne-lui, Seigneur, car il ne sait pas ce qu'il fait, il n'a pas l'air très intelligent, mais par pitié pour ton troupeau, accorde-lui très vite le bonheur éternel auprès de Toi afin de limiter la casse dans ton Eglise. Amen.

  • Bonjour,

    1. La double fuite en avant, la double surenchère (contemporaine et/ou pontificale), eudémoniste et oecuméniste, peut constituer un moyen, plus habile qu'honnête, de faire occulter ou de faire oublier l'ambiguité, l'aveuglement, les expressions, les omissions, les imprécisions, les imprudences du Concile Vatican II, en ce qui concerne les deux problématiques suivantes :

    - le bonheur de l'homme dans le monde,

    - l'unité entre les hommes en Dieu ou vers Dieu.

    2. La logique qui semble vraiment être à l'oeuvre

    - n'est donc pas une logique de remédiation aux conséquences des maux ou des mots du Concile, des paroles ou des silences du Concile, cette logique de remédiation ayant été commune à Jean-Paul II et à Benoît XVI, surtout à partir du début des années 1990,

    - est donc bien une logique d'accentuation ou d'aggravation de cet eudémonisme et de cet oecuménisme, comme pour rendre non seulement impossible, mais aussi impensable,

    a) la prise de conscience du fait que l'on est en présence d'un dysfonctionnement ou d'une pathologie,

    b) la remise en cause d'au moins une partie des origines de ce dysfonctionnement, de cette pathologie,

    c) la mise en oeuvre d'autres mots, d'autres expressions, qui seraient susceptibles de compléter les mots et les expressions du Concile, et de corriger les maux et les omissions du Concile.

    3. En d'autres termes, il ne semble vraiment pas être question, pour le Pape François, de remettre en cause l'interprétation hégémonique dont le Concile Vatican II est l'objet, depuis le début de la troisième session du Concile, donc l'interprétation selon laquelle le Concile constitue une entreprise fondationnelle, une instance de légitimation de la réduction du christianisme catholique à un eudémonisme émancipationniste et à un oecuménisme unificationniste.

    4. Dans cet ordre d'idées, attribué au Pape François, la référence au Concile Vatican II est-elle encore nécessaire et productive, pour donner un semblant de raison d'être à cette double fuite en avant, à cette double surenchère ?

    5. Non, s'il s'agit d'une référence honnête et loyale, car le Concile Vatican II n'a jamais prescrit à qui que ce soit que l'on aille aussi loin que là où l'on va, à l'intérieur de cette dynamique eudémoniste et oecuméniste.

    6. Oui, s'il s'agit d'une référence malhonnête et déloyale, qui doit bien plus, dans les faits, à Hans KUNG, qu'au contenu doctrinal effectivement présent dans les textes du Concile.

    7. Il existe un eudémonisme et un oecuménisme chrétiens, mais le christianisme ne se réduit pas un eudémonisme oecuméniste, et de même que l'authentique eudémonisme chrétien n'est pas d'inspiration émancipationniste, de même le véritable oecuménisme chrétien n'est pas d'inspiration unificationniste.

    8. L'ambiance générée par le pontificat du Pape François, par son style, par ses thèmes, l'ambiance, bien plus que la doctrine, ou plutôt l'ambiance qui fait office ou tient lieu de doctrine, m'apparaît donc comme un instrument ou un procédé tout à fait propice à la propagation, au sein même de l'Eglise, de l'oubli, puis de "l'oubli de l'oubli", de la nécessité

    - de remédier aux limites du Concile, dans le domaine du bonheur de l'homme dans le monde comme dans celui de l'unité entre les hommes en Dieu ou vers Dieu,

    et

    - de libérer les évêques, les prêtres, les fidèles, de l'interprétation dominante, et désastreuse, dont le Concile est l'objet.

    Bonne journée.

    A Z

  • tous ces commentaires sont intéressants sauf que... aucun ne va à la source théologique de ces "'bénédictions" : la théologie populaire argentine, version argentine de la théologie de la libération. Cessez de vous émouvoir et au travail

  • Bonsoir,

    Voici ce que j'ai trouvé :

    - un texte intitulé :

    «Peuple» et «populaire» Réalité sociale, pratique pastorale et réflexion théologique en Argentine,

    sur ce site :

    http://www.nrt.be/

    - un texte intitulé :

    "la théologie de la libération et le Pape François",

    sur ce site :

    http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/archives/deuxmil13sem/semaine14/213nx142amerlata.html

    Cela semble correspondre à ce à quoi vous avez fait allusion, aussi je vous remercie de m'avoir mis sur la bonne voie.

    Bonne continuation.

    A Z

  • Mais cette théologie populaire ( http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-pape-Francois-et-l-ecole-argentine-de-la-theologie-de-la-liberation-2013-03-17-962203 ) explique-t-elle, outre le "pauvrisme", le positionnement ambigu de François sur des questions sociétales ? Que cette théologie populaire l'amène à prendre parti pour les démunis par principe sans considérer les responsabilités, voire à promouvoir l'anti-intellectualisme peut-être pour faire "peuple", c'est une chose, mais je me demande si elle est le soubassement du flou théologique concernant les sujets de société (vouloir bâtir un monde de paix avec une militante de l'avortement, accepter un drapeau LGBT avec le sourire, et j'en passe). Ce flou ne serait-il pas celui d'un jésuite qui en fait trop dans l'art du sibyllin, comptant à la fois sur le manque de connaissance théologique de la majorité et sur la disposition des incroyants à croire qu'il va dans le "bon sens", bref l'art de dire à chacun ce qu'il veut entendre, sachant que ceux qui ne seront pas dupes ne représenteront qu'une minorité ? Ou encore, ne serait-il pas tombé amoureux de son image au point de ne plus oser décevoir les médias ? Je me demande également s'il ne veut pas, pensant bien faire, présenter une Église avec un visage acceptable alors que l'Occident devient de plus en plus anti-chrétien...

    Au milieu de tout cela, il y a quelques prises de positions comme le refus d'accréditer l'ambassadeur nommé par la France, mais, au milieu de tout le reste au point que cela pourrait être aussi bien une conviction sérieuse qu'il y a des limites morales (mais peut-être que d'autres ont dit non au Saint-Siège) ou la conviction que cela choquerait trop l’Église. Les éventuels propos sur le "lobby gay"au Vatican, s'ils étaient confirmés, pourraient aussi laisser penser que François ne veut pas céder aux LGBT tout en leur tendant la main... mais alors que de maladresses !

  • Francois n'est pas, n'a jamais été et ne sera jamais Pape.
    Le Vicaire du Christ ne peut être élu ou relevé de sa Charge que par Dieu Lui-Même, et Dieu n'a pas relevé Benoît XVI de sa Charge, étant donné qu'il est toujours de ce monde.
    Quand à Benoît XVI, il n'a pas davantage le pouvoir de se relever lui-meme de sa Charge de Pape, que tout autre être humain, fut-ce en y renonçant publiquement.
    Vive notre Pape bien-aimé Benoît XVI !!! C'est lui qui nous montre le Chemin !!!
    " Sortez du milieu d'elle, Mon Peuple, afin que vous ne participez point à ses péchés et que vous n'ayez point de part à ses fléaux." Apocalypse 18. 4.
    "Partez, partez, sortez de là! Ne touchez rien d'impur! Sortez du milieu d'elle! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l'Eternel! Ne sortez pas avec précipitation, ne partez pas en fuyant, car l'Eternel ira devant vous, et le Dieu d'Israël fermera votre marche." Isaie 52, 11-12.

  • Bonsoir,

    1. Ce qui est "Écrit par : Jean 12h02 - lundi 15 juin 2015" est tout à fait vrai : j'ai déjà eu l'occasion

    - d'apprécier la qualité, le sérieux, la valeur, de dictionnaires de théologie biblique et d'introductions à la théologie biblique d'inspiration protestante évangélique, donc d'ouvrages dont la clarté et la solidité sont à mille lieues des ambivalences ou des approximations "é-van-gé-li-ques" du Pape François ;

    - de constater sur internet que des protestants évangéliques en ont "ras le bol" du positionnement relationnel du Pape François à leur égard, certains d'entre eux allant jusqu'à parler de double langage : il désire leur faire allégeance, d'une manière individuelle, ou souhaite leur intégration, d'une manière institutionnelle ?

    2. En ce qui concerne ce qui est "Écrit par : jean pierre moreau 15h27 - lundi 15 juin 2015", à propos de la "théologie populaire argentine, version argentine de la théologie de la libération", cela m'intéresserait d'en savoir davantage, et cela n'intéresserait pas que moi : merci beaucoup pour toute précision sur cette théologie.

    Bon courage à vous tous, dans ce contexte.

    A Z

  • A Z, j'apporterai une nuance sur la méfiance de certains évangéliques : nombreux sont ceux qui considèrent le Pape comme l'Antéchrist, dès lors ce n'est pas par discernement qu'ils sont agacés quand François s'adresse à eux mais par principe. Je me souviens d'articles d'un ancien prêtre, Richard Bennett, qui tapaient systématiquement sur Benoît XVI, dont on voyait qu'ils étaient écrits sans même suivre l'actualité du Pape.

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