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  • Une conférence de Bernard Antony

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  • Le cœur de la démocratie

    Au début du mois, le département d’Etat américain avait annoncé la nomination d’un « envoyé spécial pour les droits humains des personnes LGBT » dont le champ d’action serait toute la planète. Précisant que ce serait un fonctionnaire ouvertement homosexuel.

    Hier, John Kerry a annoncé que le titulaire du poste sera Randy Berry, qui a été consul des Etats-Unis dans divers pays.

    Le communiqué de John Kerry commence ainsi : « Je ne pourrais pas être plus fier que d’annoncer que Randy Berry sera le premier Envoyé Spécial jamais nommé pour les Droits Humains des Personnes LGBT » (on notera les capitales…).

    Le troisième paragraphe commence ainsi : « Défendre et promouvoir les droits humains des personnes LGBT est au centre de notre engagement pour faire avancer les droits de l’homme globalement – c’est le cœur et la conscience de notre diplomatie. »

    Sic.

  • Le juge de Tarbes

    L’humanité n’est pas la justice. Et la justice sait être inhumaine quand il s’agit de défendre ce qui fonde le « droit à l’avortement ».

    Il y a un an, le tribunal correctionnel de Tarbes avait condamné un automobiliste à trois ans de prison avec sursis pour « homicide involontaire sur fœtus » : l’automobiliste, ivre, avait percuté une femme enceinte.

    C’est exactement l’affaire de Metz. L’accident avait eu lieu en 1995. En première instance, le tribunal de Metz avait condamné l’automobiliste pour « homicide involontaire ». La cour d’appel avait infirmé ce jugement, et la cour de cassation, dans un arrêt de 2001 qui désormais fait jurisprudence, avait donné raison à la cour d’appel, considérant que l’article 221-6 du code pénal qui définit l’homicide involontaire « par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence » ne peut pas s’appliquer à un fœtus puisque celui-ci n’est pas une personne et que cette section du code pénal traite des « atteintes à la personne humaine ».

    Il va de soi que le fœtus ne peut pas être une personne humaine pour la justice française, car les avortements seraient autant d’homicides… volontaires, cette fois. Plus de 200.000 par an.

    A l’époque j’avais relevé cette contradiction que même des magistrats, dans leurs plaidoiries, parlaient de la « mère »…

    C’est l’argument qu’a cru pouvoir utiliser la présidente du tribunal de Tarbes, Elisabeth Gadoulet, ayant entendu la « mère » inconsolable d’avoir perdu « son enfant », et l’avocate appuyer en ce sens. « Le prévenu lui-même a reconnu avoir tué un enfant. La famille a besoin de cette condamnation», dira Mme Gadoulet.

    Pourtant elle ne pouvait pas ignorer la jurisprudence de Metz, qui avait fait grand bruit.

    Donc, le parquet a fait appel du jugement, et la cour d’appel de Pau, le 5 février dernier, a infirmé le jugement de Tarbes. Et ce ne sera pas la peine d’aller en cassation. La culture de mort sait se défendre.

  • Emouvant

    Trouvé ici, sans explications (via le FC), daté du 21 février :

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    (Ce sont des évêques ukrainiens, qui étaient en visite ad limina.)

  • La messe à Singapour

    A lire sur Paix liturgique, la traduction d’un article du magazine Regina intitulé « Le long et tortueux chemin vers Saint-Joseph », qui raconte comment des fidèles ont fini par réussir à avoir la messe traditionnelle à Singapour. Notamment par le biais d’une excellente chorale grégorienne, ce qui est intéressant car l’histoire montre que le grégorien conduit fatalement à la « forme extraordinaire » pour laquelle il a été créé quand c’était la forme ordinaire.

    On pourra se reporter à l’article, qui comporte dix photos, et jeter un œil sur les autres articles : le numéro est consacré à des portraits de paroisses vouées à la forme extraordinaire, dont Saint-Eugène à Paris (une interview de l’abbé Iborra, nombreuses photos, et c'est une photo de Saint-Eugène qui illustre l'éditorial). Et aussi La Londe les Maures, avec un prêtre de la Fraternité Saint-Joseph Gardien, venu du Chili…

  • L’Etat islamique enlève des dizaines d’assyriens

    Les combattants de l’Etat islamique ont de nouveau attaqué, hier, les villages assyriens de la vallée du Khabour, en Syrie. Ils ont enlevé des dizaines de personnes, hommes, femmes, enfants, les habitants de Tel Shamiran (une cinquantaine) et de Tel Jazira (une quarantaine) sont séquestrés dans leur village.

    Plusieurs églises ont été détruites, dont celle de Tel Shamiran et celle de Tel Hormuz dont j’avais publié la photo le 7 février, quand les combattants assyriens y avaient replacé la croix...

    Lors des affrontements, qui se poursuivent dans un village, les assyriens auraient perdu quatre hommes et l’Etat islamique des dizaines (selon les miliciens assyriens).

    Les habitants des villages qui ont pu fuir se sont réfugiés à l’église Notre-Dame d’Hassaké et l’église Saint-Ephrem de Qamishli.

    Les proches des personnes enlevées qui ont tenté de les joindre sur leurs téléphones portables sont tombés sur des combattants de l’Etat islamique leur répondant qu’il n’y avait rien à faire pour les otages.

    Selon Newsweek, l’Etat islamique chercherait à les échanger contre leurs combattants prisonniers des Kurdes.

  • Saint Matthias

    « Pourquoi m'as-tu repoussé loin de ta face, Lumière inaccessible ? Malheureux que je suis ! Les ténèbres extérieures m'ont enveloppé ; fais-moi revenir, je t'en supplie, et dirige mes pas vers la lumière de ta loi. »

    La Vigne véritable t'a fait pousser comme un sarment qui porte beaucoup de fruit et produit le raisin qui nous verse le salut ; en buvant de son vin, les captifs de l'ignorance, Bienheureux, ont rejeté l'ivresse des croyances erronées.

    Des douze Disciples, Matthias, comme apôtre choisi par le sort, tu complétas le groupe bienheureux dont le traître s'est exclu pour gagner le funeste gibet après avoir levé contre le Christ son talon.

    Bienheureux apôtre Matthias, le Seigneur t'a répandu comme sel sur la terre afin de purifier par tes enseignements les plaies de l'erreur, pour éloigner les maladies et chasser les souffrances des âmes et des corps.

    Des tuniques difformes et de l'antique malédiction voici qu'Adam s'est dépouillé, divine Epouse, par ton virginal enfantement, pour se vêtir désormais de la robe sainte en vérité que les passions ne souilleront jamais plus.

    Liturgie byzantine (au 9 août), matines, canon de saint Matthias (de saint Théophane l'Hymnographe), ode 5.