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  • Le Royaume Uni vers le « point de non-retour »

    Selon le Spiegel citant une source gouvernementale allemande, Angela Merkel a averti David Cameron, lors du dernier sommet européen, qu’elle ne chercherait plus à garder le Royaume Uni dans l’UE si Cameron continuait à vouloir imposer des quotas d’immigration intra-européenne et changer les règles concernant l’accès de ces migrants aux avantages sociaux des Etats de l’UE.

    La chancellerie et le ministère des Affaires étrangères « craignent » que « pour la première fois Cameron pousse son pays vers un point de non-retour » en termes d’appartenance à l’UE et qu’une sortie du Royaume Uni de l’UE soit dès lors possible.

    Ce matin, George Osborne, le chancelier de l’Echiquier (numéro 2 du gouvernement, ministre des Finances), a déclaré à la BBC : « Il n’a jamais été envisagé qu’il nous faille voir venir d’aussi grandes quantités de personnes, des gens qui viennent alors qu’on ne leur a pas proposé de travail, des gens qui viennent pour profiter de notre système d’avantages sociaux… Nous allons agir dans le calme et d’une façon rationnelle, mais le peuple britannique veut que l’on s’en occupe. »

  • Exemplaire cardinal Burke

    Accueillir des homosexuels. Agir avec miséricorde. Ne pas juger... Quand celui qui donne l’exemple de tout cela, concrètement, en vérité (et en toute discrétion), est l’affreux idéologue, le doctrinaire buté, l’ultra-conservateur, la figure de proue des cardinaux les plus réactionnaires, et que le pape met au placard des vieilleries : le cardinal Raymond Leo Burke.

    Jeanne Smits raconte le témoignage de l’ancien militant homosexuel Eric Hess que LifeSiteNews a trouvé dans un magazine pro-vie.

    Il y a l’attitude exemplaire et « productive » de Mgr Burke.

    Il y a aussi cette terrible confidence d’Eric Hess revenu à l’Eglise et vivant dans la chasteté : « Il raconte comment certains prêtres – pour la plupart âgés de 50 ou 60 ans tentèrent, jusque dans le confessionnal, de le détourner de cette voie en l’assurant que Dieu voulait le voir “réactiver” son homosexualité. »

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    Dans une interview au magazine espagnol Vida nueva, le cardinal Burke déclare : « Nombreux sont ceux qui m’ont exprimé leurs inquiétudes. A ce moment très critique, il y a un fort sentiment que l’Eglise est un navire sans gouvernail. (…) J’ai un total respect du ministère pétrinien, et je ne veux pas avoir l’air d’être celui qui parle contre le pape, (…) ils ont un peu le mal de mer parce qu’il leur semble que le navire de l’Eglise a perdu sa boussole. »

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    Le cardinal Burke est à Vienne, à l’invitation de l’association Una Voce Austria, notamment pour présenter la traduction allemande du livre Demeurer dans la vérité du Christ. Demain, il célébrera une grand messe pontificale selon la forme extraordinaire en l’église Saint Charles Borromée – le jour de sa fête. Le lendemain matin, le cardinal Burke devait célébrer une messe basse en l’église Saint-Léopold, suivie d’un petit déjeuner dans la salle paroissiale. Mais la paroisse Saint-Léopold est administrée par les chanoines de Klosterneuburg, et le « prévôt » des chanoines (qui est aussi abbé primat de tous les chanoines augustins) a interdit au curé de Saint-Léopold d’accueillir le cardinal Burke…

    Le prévôt et abbé primat est le Père Bernhard Backovsky. Il était considéré comme de tendance traditionnelle. Du temps de Benoît XVI. Comme chacun sait ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent. Surtout quand on le confond avec le Saint-Esprit.

  • “L’au-delà en 15 questions”

    Pour prolonger les réflexions de la Toussaint et de la commémoraison des défunts, on lira avec profit le nouveau hors série de l’Homme Nouveau : L’au-delà en 15 questions. Les textes sont globalement très bons, d’une lecture assez facile, et la présentation est agréable, avec une belle iconographie. Car ce n’est pas seulement à lire, c’est à faire lire, en ces temps d’ignorance encyclopédique, y compris chez les chrétiens, surtout en ces matières.

  • De la “complainte du purgatoire” au “paradis merveilleux”

    A lire sur le blog Ar Gedour Mag, une intéressante étude de Youenn Caouissin sur les hymnes bretons de la fête des morts et des funérailles.

  • Commémoraison de tous les fidèles défunts

    Les Matines des morts commencent par le bel invitatoire : Regem, cui omnia vivunt, venite adoremus : « Venez, adorons le Roi pour qui tout être vit. » Dans les leçons du premier nocturne, c’est Job, l’homme patient, la figure saisissante de ceux qui souffrent en purgatoire, qui implore la délivrance de ses cruelles souffrances dont il trace le tableau en gémissant et dont il désire connaître la cause. Au second nocturne, nous lisons un passage du livre de saint Augustin sur la sollicitude à témoigner aux défunts. Ce vénérable monument nous expose le prix qu’il faut attacher au corps humain, la piété avec laquelle on doit enterrer les cadavres et le devoir de prier pour les morts, à l’exemple de l’Église qui offre prières et sacrifice de la messe pour ceux envers qui elle peut quelque chose. Dans les leçons du troisième nocturne, l’Apôtre des nations proclame notre foi à la résurrection du Christ. Les antiennes, qui expriment ordinairement les sentiments des âmes souffrantes, produisent une impression particulièrement saisissante. Les psaumes qu’elles encadrent font entendre tour à tour le chant de la pénitence (1er et 3e nocturnes) et l’espérance du pardon (2e nocturne). — Les Laudes des morts expriment les sentiments d’une joyeuse espérance qui sont disséminés dans tout l’office. Elles commencent heureusement par le psaume 50, un psaume de la pénitence, mais elles passent bien vite au sentiment de joyeuse reconnaissance pour la moisson (ps. 64), à l’ardent désir de l’union à Dieu (ps. 62), à la joie de la résurrection (Cantique et ps. 150). Le cantique d’Ezéchias peint justement à merveille le passage des feux du purgatoire à la félicité du ciel.

    Dom Pius Parsch

    (Sur la raison de cette commémoraison le 3 et non le 2, voir ici.)