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  • Les députés polonais et la subsidiarité

    Les députés polonais ont adopté une résolution, par 333 voix contre 60 et 35 abstentions, vendredi dernier, rejetant le projet de directive européenne sur les quotas de femmes dans les conseils d’administration. Au motif qu’une telle directive serait contraire au principe de subsidiarité.

    Il s’agit du nouveau projet de directive, qui donne comme objectif d’arriver en 2020 à 40% de femmes dans les conseils d’administration, mais qui n’est plus contraignant, contrairement au premier projet qui avait été rejeté par dix pays avant même d’être formulé (ce qui avait suscité une grosse colère de Viviane Reding...).

  • Dans la vallée du Jourdain…

    Dans la vallée du Jourdain, un millier de Palestiniens ont été chassés de chez eux par l’armée israélienne, pour au moins 24 heures. L’armée ne leur a fourni aucun point de chute. A eux de trouver de la famille, des amis, ou de dormir dans une voiture, ou dehors. Mais ce que craignent le plus les Palestiniens, c’est de trouver leurs cultures ravagées par l’armée. Car ils ont été temporairement chassés de chez eux à cause de manœuvres militaires.

    Et cela est parfaitement légal. Comment est-ce possible ? Tout simplement, ces Palestiniens vivent dans une zone d’exclusion militaire, où personne n’a le droit d’habiter. Depuis les accords d’Oslo les autorités ont permis aux Palestiniens de cultiver ces terres et donc de s’y installer, mais ce leur est toujours légalement interdit…

    C’est un cas particulier des autorisations données aux Palestiniens de s’installer… chez eux mais sans leur reconnaître le droit au retour et donc leurs droits de propriété. Ce qui permet de les chasser quand on veut. Cela ressemble beaucoup à la situation des chrétiens dans différents pays musulmans, comme en Egypte ou en Indonésie, quand ils construisent des églises.

  • « … prie l’Église dans le Dies irae » ?

    Dans l’homélie de Benoît XVI pour l’Epiphanie, on relève ce propos :

    « Puisque Dieu est inquiet de nous, il nous suit jusque dans la mangeoire, jusqu’à la Croix. “En me cherchant, tu as peiné ; tu m’as sauvé par ta passion : qu’un tel effort ne soit pas vain”, prie l’Église dans le Dies irae. »

    De temps en temps, le pape cite ainsi, manifestement à dessein, des références liturgiques qui sont davantage de la « forme extraordinaire » que de la « forme ordinaire ».

    Il n’est pas absolument inexact de dire que l’Eglise prie ainsi dans le Dies irae, dans la mesure où le Dies irae figure quelque part, une fois, dans l’hymnaire de l’office de lecture, dans la seule version latine du nouvel office.

    Mais en fait et en pratique il a totalement disparu de la néo-liturgie, et n’existe que dans la messe de Requiem de la forme extraordinaire.

    On relèvera donc avec gratitude ce clin d’œil pontifical.

  • Ce n’est donc pas encore le temps d’appliquer le concile…

    Le pape Benoît XVI a ordonné quatre évêques, et même archevêques, le jour de l’Epiphanie. Certes le pape fait ce qu’il veut. Mais force est de constater que ces quatre nouveaux archevêques sont des fonctionnaires du Vatican, ce qui ne correspond en rien à ce qu’est un évêque selon la tradition de l’Eglise, fortement réaffirmée au concile Vatican II dans la constitution dogmatique Lumen gentium et dans le décret qui concerne précisément « la charge pastorale des évêques ». A savoir la triple charge qui leur est confiée par le Christ et qu’ils doivent exercer sur la portion du peuple de Dieu qui leur est confiée et qui s’appelle un diocèse. Aucun des quatre archevêques ordonnés par le pape n’aura de diocèse. Autrement dit on continue d’ignorer l’enseignement du concile, et l’on fait du sacrement qui est « la plénitude du sacrement de l’ordre », « la réalité totale du ministère sacré », un colifichet pour honorer de bons serviteurs. Car la collégialité, également fortement affirmée par le concile, ne suffit assurément pas à justifier la consécration d’évêques sans diocèses.

    Ceci concerne les quatre nouveaux archevêques, mais tout particulièrement Mgr Georg Gänswein.

    Car si le pape, dans son homélie, a, forcément, zappé l’essentiel de ce qui concerne les trois charges qui caractérisent vraiment l’évêque, il a eu cependant de fortes paroles sur le fait que l’évêque est amené à se trouver en conflit avec les opinions dominantes, et que l’évêque doit avoir le courage de contredire ces opinions. Et de rappeler l’exemple des apôtres qui flagellés sur ordre du sanhédrin, « repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus ». Or si cela peut plus ou moins concerner un chef de dicastère ou (plutôt moins que plus) un nonce apostolique, le secrétaire particulier du pape échappe totalement aux critiques du monde, et sa mission, qui est la plus confidentielle qui soit dans l’Eglise, n’est pas de contredire quelque opinion que ce soit.

    Donc, je ne comprends pas…

     

  • Tria sunt munera pretiosa

    ℟. Tria sunt munera pretiosa, quae obtulerunt Magi Domino in die ista, et habent in se divina mysteria: * In auro, ut ostendatur Regis potentia: in thure, Sacerdotem magnum considera: et in myrrha, Dominicam sepulturam.
    . Salutis nostræ auctorem Magi venerati sunt in cunabulis, et de thesauris suis mysticas ei munerum species obtulerunt.
    ℟. In auro, ut ostendatur Regis potentia: in thure, Sacerdotem magnum considera: et in myrrha, Dominicam sepulturam.

    Ce sont trois précieux présents que les Mages ont offert au Seigneur ce jour-là, et ils ont en eux des mystères divins : dans l'or, pour montrer le pouvoir du Roi ; dans l'encens, considère le grand prêtre ; et dans la myrrhe, la sépulture du Seigneur. Les Mages ont vénéré l'auteur de notre salut dans son berceau, et ils lui ont offert, de leurs trésors, des objets porteurs du mystère.