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  • Amsterdam : les découvertes d’un travailliste

    « Une école primaire d’Amsterdam-Nord a décidé de ne plus enseigner la vie à la ferme. Plusieurs élèves ont commencé à démolir la salle de classe quand on a parlé du cochon. Apparemment c’est allé aussi loin que cela. Ces enfants, de 9 et 10 ans, n’ont pas reçu chez eux les règles les plus élémentaires leur permettant de savoir pourquoi ils doivent aller à l’école. »

    L’homme qui écrit ceci dans le journal De Volkskrant n’est pas un agitateur d’extrême droite islamophobe. C’est Lodewijk Asscher, qui est conseiller municipal travailliste, et le chef du parti travailliste à Amsterdam.

    Choqué par ce qu’il découvre, il veut lancer un sévère avertissement aux parents islamistes, avec menace de suppression d’allocations. Cela même qui a été récemment rejeté au Parlement par le ministre de la Famille. Il est vrai que la demande émanait alors du « xénophobe » Parti de la Liberté.

    Le travailliste Lodewijk Asscher veut aussi tailler dans forêt de subventions municipales dont bénéficient toutes sortes de « fondations » et d’organisations travaillant pour le « multiculturalisme », dont le total s’élève à 160 millions d’euros par an.

    Il faut vérifier ce qu’elles font, dit Ascher, qui donne l’exemple suivant : « Un Marocain a retiré de la rue 50 jeunes qui étaient une énorme nuisance. Maintenant ils collectent des chaises roulantes pour les handicapés au Surinam, au Maroc et en Turquie. Tout à coup on lui a adjoint une association d’assistance sociale, qui essaie maintenant de lui prendre les jeunes, parce que cet organisme toucherait alors entre 4.000 et 6.000 euros par jeune. Ils sont incapables de retirer ces jeunes de la rue, et maintenant ils les veulent sur leur carnet d’adresses à cause des subventions. Notre Marocain ne veut plus faire ce qu’il a fait. Je le comprends. »

    Le conseiller municipal se dit aussi choqué par l’impuissance des associations d’assistance sociale censées tenter de ramener les jeunes délinquants dans le droit chemin. Il a découvert que dans un district d’Amsterdam une mère de dix enfants, dont la moitié sont « connus des services de police » pour des affaires criminelles, est conseillée par 35 travailleurs sociaux, et chacun d’eux n’a aucune idée de ce que fait l’autre…

  • Un synode sur la Parole de Dieu

    Mgr Nikola Eterovic, secrétaire général du Synode des évêques, a présenté hier les Lineamenta du prochain synode, qui se déroulera du 5 au 26 octobre 2008 : "La Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Eglise".

    Ce document de travail préliminaire comprend aussi un questionnaire, adressé à tous les évêques et aux responsables d’ordres religieux.

    Le Synode de 2008 se propose de « contribuer à éclairer les aspects fondamentaux de la vérité de la Révélation, que sont la Parole de Dieu, la Tradition, la Bible et le Magistère ». Ces sources « motivent et garantissent un cheminement de foi correct et efficace, qui est en mesure de provoquer un attachement profond à l’Ecriture », à condition que les chrétiens puissent largement y avoir accès, de manière « à renouveler l’écoute dans la liturgie et la catéchèse, dans l’exercice notamment d’une Lectio Divina bien adaptée aux diverses circonstances, et à offrir au pauvre consolation et réconfort ».

    Le texte souligne que « Tradition et Ecriture dans l’Eglise sont un unique dépôt de la Parole divine », et que « l’écoute religieuse de la Parole de Dieu est l’élément fondamental de la rencontre de l’homme avec Dieu ».

    « Il faut admettre que la majorité des chrétiens n’a pas de contact effectif et personnel » avec l’Ecriture sainte, constate le texte, qui évoque « les graves phénomènes de l’ignorance et de l’incertitude de la doctrine », le « risque d’une interprétation arbitraire ou réductrice », le « détachement de nombreux chrétiens à l’égard de la Bible, ainsi que le risque d’un usage incorrect de celle-ci », en particulier face au relativisme.

    Pour en savoir plus, dans l’attente de la publication de ce texte sur le site du Vatican, on se reportera à VIS, APIC et Eucharistie miséricordieuse.

  • La Turquie entre islamisme et putsch militaire

    A la suite du premier tour de la présidentielle au Parlement turc, l’état-major de l’armée a lancé un sévère avertissement au gouvernement : « Le problème qui a récemment surgi dans l'élection présidentielle se concentre sur la question de la remise en cause de la laïcité », dit l’état major, qui énumère une série d'activités religieuses organisées récemment, en particulier pour des enfants et dans des écoles, qu'il désigne comme autant de tentatives d'éroder le système laïque. « Le problème est d'autant plus grave qu'une part importante de ces activités se sont tenues avec l'approbation et au su des autorités administratives qui sont censées les prévenir. Cet état d'esprit réactionnaire a pris courage avec certains développements et paroles survenus ces derniers jours et a étendu le champ de ses activités », qui « violent clairement le principe d'attachement (du futur président) au régime républicain non seulement en parole mais aussi dans la pratique. » « Les forces armées turques afficheront ouvertement leur position et leurs attitudes lorsque cela deviendra nécessaire. Personne ne doit avoir de doute à ce sujet », ont menacé les militaires, rappelant que les forces armées étaient « des protectrices déterminées de la laïcité ».

    Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a réagi aujourd’hui en affirmant que le peuple turc s'opposerait à toute tentative de déstabilisation du pays. Dans un discours devant le Croissant rouge turc, louant les efforts de cette organisation à combattre les désastres naturels, Erdogan a déclaré que « l'unité politique et la structure sociale (pouvaient aussi) parfois être victimes de désastres. « Cette nation a payé un prix élevé, douloureux quand les fondements de la stabilité et de la confiance ont été perdus. Mais elle n'autorise plus, et n'autorisera plus, les opportunistes qui attendent et ouvrent la voie au désastre », a-t-il ajouté.

    Outre les récriminations contenues dans le communiqué, il est manifeste que l’armée n’accepte pas laperspective de voir Mme Gül devenir la première dame du pays. On sait qu’elle milite activement pour le droit au port du voile dans les locaux publics. En 1998, elle avait mené une très médiatique opération à l'Université d'Ankara : suivie par une horde de caméras et arborant son voile, elle avait tenté de s'inscrire comme étudiante, se faisant refouler pour cause de foulard. Et elle avait porté plainte devant la Cour européenne des droits de l’homme. En 2004 elle a renoncé à sa plainte, officiellement pour ne pas porter préjudice à la carrière politique de son mari. Selon certains, c’est parce qu’elle était sûre de perdre. Un an plus tard, la Cour européenne des droits de l'homme, dans une affaire similaire, donnait en effet raison à l’Etat turc, estimant que l'interdiction du foulard islamique à l'Université n'était pas une violation du droit à la liberté de conscience, de pensée et de religion. Comme toute bonne fille d’islamistes turcs, la fille du couple Gül met une perruque sur son voile pour aller à l’université.

    Mme Gül serait la première femme d’un président turc à porter le voile. C’est à cela aussi que réagit l’armée, dont on note qu’elle n’a même pas attendu le résultat de la demande d’annulation du premier tour, déposée auprès de la Cour constitutionnelle par le principal parti d’opposition.

    L'armée turque ne menace pas en l’air. Elle a accompli trois coups d'Etat, en 1960, 1971 et 1980, et a contraint à la démission, en 1997, le premier chef de gouvernement islamiste de Turquie, Necmettin Erbakan, le mentor politique d’Erdogan et de Gül.

    L’affaire est donc assez sérieuse pour inquièter l’Union européenne, qui veut tant intégrer la Turquie. Le commissaire européen à l'Elargissement Olli Rehn a appelé l'armée turque à rester en dehors du processus électoral : « Il est important que l'armée laisse les prérogatives de la démocratie au gouvernement élu, et cela représente un test pour voir si les forces armées turques respectent la laïcité démocratique et l'organisation démocratique des relations entre civils et militaires. »

    Où l’on voit que les braves défenseurs des droits de l’homme et de la démocratie sont bien coincés. D’un côté, la Cour européenne des droits de l’homme donne raison au laïcisme turc, dont, en définitive, à l’armée. De l’autre, la Commission veut le respect de la démocratie, qui implique l’acceptation de l’islamisme au pouvoir…

    Quand la laïcité c’est le coup d’Etat militaire, et quand la démocratie, c’est l’islamisme, qu’est-ce qu’on fait ? Ce serait amusant de poser la question aux prétendants à l’Elysée.

  • Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

    Totus Tuus. Jean-Paul II avait emprunté sa devise à saint Louis-Marie Grignion de Montfort, grand apôtre de la Vendée , en préparation des épreuves à venir, et grand théologien marial.

    Il est l’auteur de cette consécration à la Mère de Dieu :

    Je vous choisis, aujourd'hui, ô Marie, en présence de toute la Cour Céleste , pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité.

    Ses œuvres complètes, dont le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge , sont en ligne sur Jésus-Marie.