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  • Pologne : les évêques parlent

    « Le rôle joué par la chrétienté est un fait historique et culturel indéniable, qui se rapporte aussi à l'époque contemporaine. Le Traité constitutionnel ne peut pas l'omettre », écrivent les évêques de Pologne dans un communiqué publié à l'issue de leur conférence plénière.

    Et d’insister sur « deux lacunes principales » du texte qui a été rejeté par la France et les Pays-Bas : « La première concerne la référence à Dieu et la seconde le rôle indéniable de la chrétienté dans le processus de la formation de l'Europe ».

    En outre, ils soulignent « une nouvelle fois que l'homme et sa dignité personnelle inaliénable dès sa conception jusqu'à la mort naturelle, devraient constituer le sujet, le cœur, le centre et l'objectif même de l'Union européenne ».

    A ce sujet, « la conférence épiscopale de Pologne exprime sa reconnaissance à ceux qui persévèrent à prier et à agir en faveur de la protection légale efficace de la vie humaine dès sa conception jusqu'à la mort naturelle ». Ils ajoutent même : « Les évêques apportent leur soutien sans réserve aux démarches visant à apporter des garanties constitutionnelles à cette protection », ce qui est un soutien explicite (qui faisait débat jusqu’ici au sein de l’épiscopat) au projet d’amendement à la Constitution présenté par la Ligue des familles polonaises (le mouvement politique dirigé par Roman Giertych, vice-Premier ministre et ministre de l’Education).

  • Le Pen dépose 535 parrainages

    Jean-Marie Le Pen s’est rendu en personne un peu avant 17h 30 au Conseil constitutionnel, où il est resté un quart d’heure. « Je viens d'accomplir la formalité nécessaire à la présentation à l'élection présidentielle. J'ai déposé entre les mains d'un représentant du Conseil constitutionnel 535 signatures » a-t-il déclaré.

    Il a remercié « tous ceux qui ont contribué par leurs actions ou leurs déclarations à encourager les maires à remplir l'office que la loi leur avait fixé ». Après l’appel de Nicolas Sarkozy, « nous n'avons pas noté de modification sensible dans le recueil de nos signatures mais il est possible que ça ait joué un rôle », a-t-il précisé. « Mais il est possible aussi que M. Sarkozy ne l'ait pas fait simplement par amour pour Jean-Marie Le Pen », a-t-il ajouté.

    Il a affirmé « tenir sa signature personnelle », qu'il n'a pas déposée, à la disposition de Nicolas Dupont-Aignan. Sic. « C'est un patriote comme moi », a-t-il dit… Et il a appelé les maires qui s'apprêtaient à signer pour lui à parrainer les candidats qui n’ont pas encore les 500 sésames : en déposant dès mercredi ses parrainages au Conseil constitutionnel, alors qu'il avait jusqu'à vendredi 18h pour le faire, il a voulu « leur donner le signal » qu’il avait désormais le nombre suffisant.

    Se réjouissant de pouvoir mener sa campagne, Jean-Marie Le Pen a lancé : « Cette année encore, il y aura de grandes surprises et beaucoup de grincements de dents au soir du premier tour »…

  • Braderie de livres

    Au Centre Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, Paris 7e, du mardi 20 au samedi 24 mars, de 10h à 19h, grande braderie de livres neufs à 50% du prix, et de livres d’occasion.

  • Le général Pace et les sodomites

    Le général Pace, chef d’état-major inter-armées des Etats-Unis, suscite un tollé par ses propos homophobes, la Maison Blanche prend ses distances, et le Pentagone fait savoir que les opinions personnelles d’un général ne concernent pas la politique de défense des Etats-Unis.

    Cette information revient avec insistance depuis hier dans les dépêches d’agences, les radios et les télévisions.

    Vu le climat actuel d’hystérie homophile, je n’y prêtais guère attention. Pourtant il est intéressant de voir ce qu’a dit le général Pace :

    « I believe homosexual acts between two individuals are immoral and that we should not condone immoral acts... »

    Je crois que les actes homosexuels entre deux individus sont immoraux et que l’on ne devrait pas pardonner des actes immoraux.

    Il a été très précis. Il ne parle pas d’homosexualité de façon sociologique, il ne parle pas de tendances homosexuelles de façon psychologique, il ne parle pas de « relations homosexuelles » (ce qui serait ambigu, car les « relations » peuvent être amicales), il ne s'en prend pas aux personnes homosexuelles, il parle des actes homosexuels. Et il dit que ces actes sont immoraux. Et il dit que l’on ne doit pas pardonner des actes immoraux. Car on pardonne les personnes, mais on doit condamner les actes.

    Le général Pace dit précisément la vérité.

    Et c’est parce qu’il dit précisément l’insupportable vérité que la police planétaire de la pensée, aiguillonnée par le lobby homo, a monté cette campagne contre lui.

  • Le hasard trotskiste

    Le maire d’Ile-et-Vilaine qui avait décidé, comme Jean-Jacques Aillagon, de tirer au sort son parrainage pour la présidentielle, a procédé ce matin à cette opération. Il a mis dans une urne transparente des enveloppes renfermant les noms de quinze (?) candidats menacés de ne pas avoir les 500 signatures, et en a pris une au hasard : c’est Arlette Laguiller qui a gagné le parrainage.

    Avec Aillagon, c’était Besancenot.

    Le hasard doit être trotskiste.

  • Le prix Lyssenko 2007

    Le Club de l’Horloge décerne son prix Lyssenko 2007 à Catherine Wihtol de Wenden, politologue, directrice de recherches au CNRS, et à Yvan Gastaut, hitorien, maître de conférences à l’université de Nice, pour leurs analyses des bienfaits de l’immigration et de la mixité sociale.

    Le prix Lyssenko, créé par le Club de l'Horloge en 1990, est attribué chaque année à un auteur ou une personnalité qui a, par ses écrits ou par ses actes, apporté une contribution exemplaire à la désinformation en matière scientifique ou historique, avec des méthodes et arguments idéologiques.

    Le prix 2007 sera « remis » lors d’une réunion organisée demain jeudi 15 mars, à 19 heures, au 6 rue Albert de Lapparent, Paris 7e. La conférence (entrée : 10€) sera suivie d’un cocktail dinatoire (20€).

  • L’eurofête... allemande

    Le gouvernement allemand a présenté hier la « fête citoyenne » (forcément citoyenne) qui aura lieu à Berlin pour le 50e anniversaire du traité de Rome. Ce sera une « grande fête populaire », dont le coût est estimé à 1,7 million d’euros.

    Cela commencera le 24 mars au soir. Le peuple est convié à célébrer la « nuit européenne de la beauté » en visitant les musées de Berlin qui seront ouverts jusqu’à 2 heures, et la « nuit européennes des clubs » en se rendant dans les boîtes de nuit qui seront ouvertes jusqu’au matin. Quelle imagination !

    Pendant ce temps-là, l’Europe d’en haut, celle des chefs d’Etat et de gouvernement, sera à la Philharmonie de Berlin, pour entendre la 5e Symphonie de Beethoven (quelle fabuleuse imagination !), avant un dîner de gala...

    Le 25 mars, devant la porte de Brandebourg, se succéderont des groupes de rock et des chanteurs de variété, avec en vedette Joe Cocker (c’est encore plus imaginatif). Tandis que des tentes seront dressées dans les avenues environnantes, où chaque Etat membre aura son stand, les autres tentes étant occupées par une multitude d’ONG, principalement allemandes, précise-t-on. Et sur l’avenue Unter den Linden seront érigés des poteaux ornés de photographies racontant l’histoire merveilleuse de ces 50 ans de paix et de démocratie... So schön...

    Pendant que la teuf gratuite de l’Europe d’en bas battra son plein à la Porte de Brandebourg, l’Europe d’en haut sera au Musée historique allemand (sic), où Angela Merkel, José Manuel Barroso et Hans-Gerd Pöttering signeront, au nom des « trois pouvoirs européens », la déclaration du cinquantenaire, qui aura été auparavant approuvée par les 27, et qui est destinée à remplir de fierté et d’enthousiasme l’Europe d’en bas.

    Cela dit, on ne sait toujours pas ce qu’il y aura dans cette déclaration. On sait seulement qu’elle sera très courte, puisqu’on en élimine tous les sujets qui fâchent.

    Des petits malins avaient suggéré d’y inclure une référence aux racines chrétiennes de l’Europe, comme ça ce serait fait dans un texte officiel et il n’y aurait plus besoin de remettre la question sur le tapis dans les discussions sur le nouveau texte de la Constitution européenne... 

    Mais Angela Merkel a décidé qu’une telle mention n’y figurerait pas : « Nous ne voulons pas faire de déclaration provocante, mais nous voulons mettre en valeur ce qui nous unit et donc il est probable qu’il n’y aura rien dans ce sens », a-t-elle déclaré à la télévision.

    Ainsi ce serait une « provocation » d’évoquer l’héritage chrétien de l’Europe, et ce serait un facteur de division... Pourtant, un simple coup d’œil sur les villes et les campagnes d’Europe montre que ce qui leur est le plus absolument commun, d’Edimbourg à Athènes, de Tallin à Séville, de Varsovie à Messine, ce sont les cathédrales, les églises et les chapelles.

    Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a fort opportunément et remarquablement répondu : « Je pense qu’il existe une très forte réticence de la part de certains gouvernements qui ne peuvent même pas reconnaître ce qui est évident – car il est évident que la civilisation de l’Europe d’aujourd’hui est très fortement liée à la chrétienté. Cela m’inquiète, car c’est une sorte de censure : quelque chose est évident, mais on ne peut pas l’inscrire. Il s’agit de la chrétienté, mais aussi de la vérité. Ce n’est vraiment pas bon, si lors de la définition des fondements de l’UE, on ne peut pas se servir de la vérité. »

    C’est que la construction européenne, que l’on célèbre de façon si médiocre, repose depuis le début sur le mensonge.

  • Audite et intelligite

    « Ecoutez et comprenez les traditions que le Seigneur nous a données. »

    (Antienne du Benedictus, en relation avec l’évangile du jour contre les traditions des pharisiens.)