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  • La corde pour nous pendre

    Le curé de la paroisse Saint-Théodore de Cologne a décidé de consacrer le produit de la quête de dimanche prochain à l’édification de la grande mosquée de la ville. Son grand argument : les imams de l’organisation Ditib (Union turque islamique des affaires théologiques, qui dépend directement du gouvernement d’Ankara) « sont des gens très cultivés, raisonnables, gentils, humains, qui font un travail formidable avec les jeunes. »

    Lénine disait que les capitalistes lui vendraient même la corde pour les pendre. Les curés ne sont pas capitalistes. Ils donnent la corde.

  • Chirac ou l’extrémisme du vide

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Dans son message aux Français, Jacques Chirac a eu recours à son obsessionnelle stigmatisation de « l’extrémisme » premier et dernier des cinq points de son message, alpha et oméga de sa pensée.

    Mais une opinion, une doctrine, un courant politique, des citoyens, s’apprécient en fonction de leurs qualités ou défauts intrinsèques. Leur coller une étiquette est un moyen commode d’exclure. Cela ne saurait tenir lieu d’argument, de confrontation, de critique.

    En l’occurrence Chirac devrait savoir que toute idée nouvelle en politique a été taxée d’extrémisme : les républicains, les libéraux, les radicaux, les socialistes.

    La seule question qui vaille est de savoir si une idée est juste ou fausse. La récuser a priori du fait de sa position sur l’échiquier politique, à un moment donné, est une extrême sottise.

  • Fatwas sur internet

    Le mufti d’Egypte annonce avoir créé un site internet pour rendre gratuitement des fatwas en quatre langues (arabe, anglais, français, allemand) afin de contrer les innombrables cheikhs qui rendent des avis religieux en tous sens sur les chaînes de télévision satellitaires en se présentant comme des références en islam. Il veut s’opposer aussi « à ceux qui font des fatwas un commerce à but lucratif et exploitent le besoin incessant qu’ont les musulmans d’un tel service ».

    « Le but est de répandre l’avis modéré des oulémas d’Al-Azhar, qui reflètent le juste milieu et la modération de l’islam. »

    Voilà qui illustre le problème de l’islam, qui ne reconnaît aucune autorité et permet donc à n’importe quel « docteur » autoproclamé de rendre des fatwas. Malgré le prestige d’Al Azhar et la position du mufti dans la république d’Egypte, ses fatwas resteront des avis parmi d’autres.

  • L’enchère et l’exclusion

    Après le maire d’un village normand, le maire d’un village catalan met son parrainage aux enchères, bien que le Conseil constitutionnel ait déjà condamné ce genre d’initiative. Et ce maire bafoue la démocratie de façon plus flamboyante encore : il exclut Jean-Marie Le Pen, le principal candidat risquant de ne pas avoir les parrainages, de ces enchères. (Mais bien entendu Le Pen n’avait aucunement l’intention de participer à une telle farce.)

  • Le Pen et l’amour de Chirac pour la France

    Jean-Marie Le Pen, sur Radio Courtoisie, à propos de la déclaration d’amour de Chirac à la France et aux Français :

    « C’est comme le mari violent qui voit sa femme, qu’il a rouée de coups, emportée par des infirmiers sur une civière, et qui lui prend la main en lui disant : Je t’aime. Car c’est l’état dans lequel se trouve la France.  »

  • L’héritier de personne

    Invité à dire, ce matin sur France Inter, s’il se sentait l’héritier de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy a répondu : « Je ne me sens l’héritier de personne. La France, c’est la République, ce n’est pas un héritage. »

    Cela correspond aux déclarations de François Bayrou et pourrait également être dit par Ségolène Royal. Voilà qui indique de façon très claire la différence essentielle qu’il y a entre les candidats du système et Jean-Marie Le Pen, qui ne cesse de souligner que la France est un héritage construit au long des siècles par les efforts et les sacrifices des générations qui nous ont précédés, héritage dont nous sommes les héritiers sans mérite, dont nous sommes les usufruitiers, et que nous devons transmettre aux générations suivantes, comme il l’a encore magnifiquement proclamé hier à Lyon.

  • Le Pen à Lyon : le combat de la civilisation contre les barbares

    Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen à Lyon :

    Le Progrès, la Modernité interdiraient de s'inspirer, de défendre, d'évoquer même les valeurs qui firent notre Histoire, notre destin et notre grandeur ! Ces valeurs fondatrices de toute nation civilisée, de toute société humaine !

    Eh bien, je vous affirme que malgré ce qu'on vous dit, nous sommes les gardiens des valeurs qui font le monde civilisé, et ce combat que vous menez, que nous menons, c'est le combat immémorial de la Civilisation contre les Barbares.

    C'est clair, nos ennemis sont ceux qui depuis des millénaires sous des formes diverses glorifient les instincts plus que l'effort, la veulerie plus que l'énergie, la soumission plus que la résistance. Ceux qui refusent les contraintes et les responsabilités. Ceux qui exigent des droits et refusent les devoirs. Ceux qui ne croient à rien et n'ont pas de Patrie charnelle !

    Nous croyons, nous, à l'enracinement, car chaque Peuple porte en lui même l'écho assourdi des temps anciens, celui qui fera la musique des lendemains heureux.

    N'en déplaise aux piètres penseurs de notre siècle, les Traditions ne sont pas le retour a un passé mort.

    Qu'est-ce que la tradition ?

    La tradition n'est pas la transmission de n'importe quoi, mais du Beau et du Vrai mesurés à l'aune de l'expérience humaine. « Elle est ce qui donne un sens à la vie et l'oriente. Elle porte en elle la conscience du supérieur et de l'inférieur, du spirituel et du matériel. Elle est son être éternel. Elle lui donne ses principes, ses vérités permanentes, capables de traverser les fluctuations temporelles. Elle est ce qu'il y a de plus ancien et de plus proche. Elle est la traduction d'une façon unique d'être des hommes et des femmes devant la vie, la mort, l'amour, l'histoire, le destin.
    Elle porte les principes qui transcendent la
    vie, les pensées et les actes. »

    Voilà notre idéal et notre espoir, il tient en un mot : habiter un monde et s'y enraciner.
    Etre de quelque part, appartenir à une lignée, à une histoire, parler et penser dans une langue, que l'on reçoit à son insu et qui forme notre perception de tout ce qui nous entoure.

    Nos racines, nos liens ancestraux, ceux de la culture et des valeurs, nous font hommes et femmes réels, liés à la nature, héritiers sans mérite, dotés d'une identité, même quand nous la refusons.
    Loin d'être des fardeaux inutiles, ce sont là, en réalité, les fondements de la liberté. Cette liberté personnelle que nous ne séparons pas de la responsabilité individuelle, qui donne à l'être humain sa grandeur et sa dignité. Cette dignité, ce respect des hommes et des femmes de mon pays, qui m'entraîna toujours quel qu'en soit le prix, à lui dire la vérité, valeur essentielle s'il en est !

    Et aussi :

    Nous ne discutons pas Dieu.

    Nous ne discutons pas non plus la Patrie , c’est-à-dire la Nation dans son intégrité territoriale et morale dans sa pleine indépendance, dans sa vocation historique. (...)

    Nous ne discutons pas la Nation.

    Nous ne discutons pas la famille. C’est le berceau de la vie et le creuset de l’éducation des enfants. (...)

    Nous ne discutons pas le travail ni en tant que droit ni en tant qu’obligation : le travail est une gloire et un bonheur. Il peut être plus ou moins utile, d’une valeur économique plus ou moins grande, mais, moralement, il est toujours également digne. (...)

    Nous ne discutons pas l’autorité. Elle est un fait et une nécessité. Elle est un droit et un devoir, devoir qui se nie lui-même s’il ne s’exerce pas, droit dont le fondement principal est le bien commun. (...)

    La liberté est un bien précieux des Nations et des hommes mais il ne peut y avoir de liberté contre la vérité ni contre le bien commun. Concilier les impératifs de liberté et d’autorité reste la mission principale des responsables politiques. Ce juste équilibre fonde leur légitimité, et elle mesure leur valeur.

  • Chirac a composé avec le pire extrémisme

    Communiqué de Bernard Antony

    Avec sa grandiloquente solennité pour émettre des propos de franc-maçon de sous-préfecture style IIIe république, Jacques Chirac, égal à lui-même dans sa parfaite et constante médiocrité, n’a pas surpris. Il a encore été fidèle à sa grande capacité de mentir sans la moindre vergogne, dans le plus parfait mépris de l’intelligence qui peut encore demeurer chez une partie des Français imperméable à l’abrutissement médiatique. S’il y a un homme qui a en effet composé, collaboré toute sa vie avec le pire des extrémismes, avec le pire des racismes, c’est bien lui, Jacques Chirac, qui en un demi siècle de vie politique n’a jamais fait un seul geste pour les victimes du communisme et ses cent millions de morts, et les milliards de personnes de tous les peuples qui ont souffert dans son empire esclavagiste depuis 1917. Le communisme en effet exterminait avant que le nazisme, à son école, extermine. Il a continué jusqu’au génocide cambodgien à exterminer et de nos jours encore, il continue en Chine, en Indochine, à Cuba, à opprimer et à persécuter.

    L’avorteur en chef Jacques Chirac, promulguant la loi Veil n’a jamais eu qu’une haine : celle des racines chrétiennes de la France et des valeurs de la culture de vie authentique, il n’a jamais un seul mot pour évoquer les atrocités sans fin commises par les régimes du marxisme-léninisme. Il a été ainsi le complice du pire et du plus long des extrémismes que la terre ait jamais connu. A tel point que même l’antisémitisme étourdissant de Marx et celui de Staline, n’ont pas été dénoncés par ce professionnel de la chasse à l’antisémitisme. Pas davantage cet amateur du cul des vaches, n’a-t-il dénoncé la haine marxiste de la paysannerie qui envoya à la mort dix millions de paysans russes et ukrainiens.

    Jacques Chirac le grandiloquent, n’a jamais été ni politiquement ni moralement grand. Mais dans le mensonge, il n’a pas été médiocre, il a été énorme.

  • Le plus mauvais président

    Réagissant sur TF1 à l’allocution de Jacques Chirac, Jean-Marie Le Pen a déclaré : « Je pense que Jacques Chirac aura été le plus mauvais président de la République de l’histoire de France. La preuve qu’il a conduit le pays au désastre, c’est que pas un seul candidat de sa majorité, ni M. Bayrou, ni M. Sarkozy, ne se réclame de lui. Au contraire, chacun d’eux veut s’en détacher et marquer sa différence, personne ne veut assumer le bilan de Jacques Chirac. » Non seulement son bilan est un « bilan de faillite », mais « de surcroît il a été le symbole de la corruption politique aux yeux du monde entier ». Jean-Marie Le Pen a également déclaré qu’il se félicitait de perdre en Jacques Chirac son « meilleur ennemi ».

    On remarquera que la presse européenne est davantage au diapason de Jean-Marie Le Pen qu’à celui de la classe politico-médiatique française soulignant à l’envi la prétendue dignité et la prétendue émotion de l’allocution présidentielle.

  • Sa plus grande fierté et son premier message

    L’annonce par Jacques Chirac qu’il ne se représentait pas à la présidentielle n’a rien appris à personne, puisqu’il l’avait déjà signifié à Bruxelles, vendredi, dressant le bilan de son action européenne et faisant son mea culpa à propos du référendum raté.

    A ce propos on peut remarquer une fois de plus que le président de la République française s’adresse d’abord, non pas au peuple français, mais aux autorités européennes. On se souvient que son premier acte présidentiel, en 1995, fut sa visite au Parlement européen de Strasbourg, où il rencontra le président du Parlement et Helmut Kohl.

    D’autre part, sa condamnation sans équivoque du vote des Français est scandaleuse. Comme l’on remarqué Marie-France Garaud et Jean-Marie Le Pen, Chirac se prend pour le roi de France. En république, cette république qu’il a sans cesse à la bouche, c’est le peuple qui est souverain. Le chef de l’Etat ne peut qu’assumer les décisions du peuple souverain. S’il les conteste il démissionne, il ne va pas se plaindre auprès de ses homologues étrangers et dénoncer devant eux ses compatriotes comme ayant succombé à la « démagogie »...

    Donc Chirac s’en va enfin. Dans son discours faussement ému, il a énoncé ses cinq « fiertés » et délivré six messages.

    Il est « fier surtout » d’avoir réduit le chômage à son plus bas niveau depuis un quart de siècle. Mais il affirme cela au moment où tout le monde sait que ce n’est pas vrai, au moment où l’INSEE est contraint de reporter après les élections les résultats de son enquête annuelle sur le chômage, parce que ces résultats montrent justement que le chômage réel n’a pas diminué.

    Quant au premier message qu’il adresse aux Français, c’est de ne jamais composer « avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre ». Et dans son troisième message, sur la nécessité de l’Europe politique (ce qui contredit radicalement son ode à la « France indépendante »), il ajoute « les nationalismes ».

    On reconnaît son discours habituel et misérable de stigmatisation du Front national, jamais cité, mais hypocritement calomnié, mensongèrement caricaturé en extrémisme et en racisme.

    La petite nouveauté est que, sans doute, le Front national n’est pas ici la seule cible. Quand Jacques Chirac dit : « Ne composez jamais... », au moment même où les propos de Sarkozy sur un ministère de l’immigration et de l’identité nationale suscitent un tollé, il est manifeste qu’ils constituent également un avertissement au candidat de l’UMP, auquel Chirac s’est précisément abstenu d’apporter son soutien lors de cette allocution.

    Et celui qui en a été ravi est bien sûr François Bayrou, qui a donné un « coup de chapeau » à Chirac, parce qu’il a « trouvé que ce discours était en effet le fil conducteur de ce qu’on devrait suivre en France »...