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Rechercher : le pape et les évangéliques

  • Papes

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    Et si dans quelques décennies la légende de cette photo (trouvée ici - bien sûr) était : « Le pape Benoît XVI avec son successeur, peu avant le conclave » ?

    Ben quoi, on peut toujours rêver…

  • Une église évangélique détruite au Karnataka

    Le 20 novembre, des fanatiques hindous ont détruit la porte, puis un mur, puis les fenêtres d’une église évangélique à Yellapura Taluk, district de Karwar, au Karnataka (Inde). Puis ils ont incendié et rasé ce qui restait. Depuis des mois, les chrétiens étaient persécutés par les hindous : on leur avait interdit de prendre de l’eau publique, ainsi que de chanter à haute voix. Ils avaient obéi, mais ça n’a pas suffi… Cette attaque vient s’ajouter à la liste des attaques antichrétiennes qui sont quotidiennes dans le Karnataka : on en a recensé plus de 1.000 l’an dernier.

    (N.B. La qualification "évangélique" peut dire tout et n'importe quoi. Il s'agit ici d'une église de l'Evangelical Fellowship of India, qui est affiliée à l'Alliance évangélique mondiale, la plus importante organisation évangélique internationale. Et le pasteur n'est pas un VRP américain, mais un Indien du cru.)

    (Fides)

  • Le cardinal Ranjith réagit contre le prosélytisme évangélique

    Le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo, en a assez du prosélytisme agressif de certaines sectes protestantes (amréicaines). Il demande au gouvernement sri-lankais de constituer une commission de surveillance des communautés évangéliques. Certaines de ces communautés, explique le cardinal, offrent de l’argent et des aides diverses aux bouddhistes et aux catholiques dans les zones rurales afin de les convertir.

    L’initiative du cardinal Ranjith est assez mal reçue… chez nombre de catholiques. Car au Sri-Lanka aussi il y a des bisounours qui disent que chacun a le droit de faire ce qu’il veut, que tout le monde prêche le même Dieu, et qu’on n’a pas à s’adresser au gouvernement pour des affaires religieuses.

    Mais un dignitaire bouddhiste se dit d’accord avec l’archevêque. Le vénérable Samitha Thero, qui dirige le temple de Sri Paada Chaiththayaramaya Baddegama, déclare à Asianews : « Je pense à ce qui s’est produit après le tsunami de 2004. Les communautés évangéliques utilisaient la peine des familles qui avaient tout perdu comme un levier. Quelquefois elles les traînaient en dehors des temples. C’était une menace, particulièrement pour les catholiques et autres chrétiens, plutôt que nous les bouddhistes. Tout le monde a le droit de répandre sa religion, mais nous dédaignons les méthodes qu’utilisent ces groupes pour répandre la parole de Dieu. Ce sont des conversions forcées. »

  • Saints Corneille, pape, et Cyprien, évêque, martyrs

    Fin de la dernière lettre de saint Cyprien à saint Corneille, peu avant le martyre de ce dernier :

    Nous vous exhortons autant que nous pouvons, frère très cher, au nom de l'affection mutuelle qui nous unit, puisque la divine Providence nous prévient et que les salutaires avis de la divine Bonté nous avertissent de l'approche du jour où il faudra lutter, à persévérer dans les jeûnes, les veilles, les prières, avec tout le peuple chrétien. Ne cessons de gémir et de prier. Voilà en effet pour nous les armes célestes qui nous permettent de rester debout, et de tenir; voilà les défenses spirituelles, et les armures divines qui nous protègent. Pensons l'un à l'autre, dans l'union des cœurs et des âmes; prions chacun de notre côté l'un pour l'autre; dans les moments de persécution et les difficultés, soutenons-nous par une charité réciproque, et si à l'un de nous Dieu fait la grâce de mourir bientôt et de précéder l'autre, que notre amitié continue auprès du Seigneur, que la prière pour nos frères et nos sœurs ne cesse pas de s'adresser à la Miséricorde du Père. Je souhaite, frère très cher, que vous vous portiez toujours bien.

    Dernière lettre de saint Cyprien :

    Aux prêtres, au diacres et à tout le peuple, salut.

    J'ai appris, mes très chers frères, que des "frumentaires" avaient été envoyés pour me conduire à Utique; et des amis très chers m'ont donné le conseil de m'éloigner pour un temps de mes jardins : j'y ai consenti; il y avait à cela un motif légitime. Il convient en effet que ce soit dans la ville où il est à la tête de l'Église du Seigneur, qu'un évêque confesse le Seigneur, et qu'ainsi l'éclat de la confession du chef rejaillisse sur tout le peuple. Ce qu'au moment de sa confession un évêque dit sous l'inspiration de Dieu, il le dit au nom de tous. D'ailleurs quelque chose serait enlevé à l'honneur de notre Église si glorieuse, si c'était à Utique, que moi, évêque d'une autre Église, je recevais la sentence du martyre, et que je partisse de là vers le Seigneur. C'est chez vous que je dois confesser le Seigneur et subir le martyre, c'est de chez vous que je dois partir pour aller à lui. Je le dois, et je ne cesse de le lui demander pour moi et pour vous dans mes prières; je le souhaite de tout mon cœur. Nous attendons donc ici dans une retraite sûre le retour du proconsul de Carthage; nous entendrons de lui ce que les empereurs lui ont mandé au sujet des chrétiens, laïcs et évêques, et nous dirons ce que le Seigneur voudra qui soit dit à ce moment. Quant à vous, frères très chers, conformément à la discipline évangélique, que je vous ai toujours rappelée, et aux enseignements que je vous ai tant de fois donnés, restez calmes et tranquilles. Que personne de vous ne mette d'émoi parmi les frères, ni ne se présente de lui-même aux païens. C'est quand on est arrêté et livré aux magistrats qu'il faut parler, car alors le Seigneur Lui-même parle en nous, qui nous demande moins une profession qu'une confession de notre foi. Quant à ce qu'il conviendrait de faire encore avant que le proconsul ne rende à mon sujet sa sentence sur la confession du Nom de Dieu, nous le déciderons sur place, suivant l'inspiration du Seigneur. Que le Seigneur Jésus, frères très chers, permette que vous restiez sains et saufs dans son Église, et qu'il daigne vous conserver.

  • Le pape esclave

    Saint Marcel Ier fut le dernier pape martyr des persécutions romaines. Il succéda en 308 à saint Marcellin, lui aussi martyr. Dioclétien avait abdiqué en 306, après avoir divisé l’empire en quatre parties. Le « César de Rome » était Maxence, qui poursuivit avec assiduité la persécution des chrétiens. Marcel réussit toutefois à réorganiser la vie religieuse (dans les catacombes). Maxence le fit arrêter et lui ordonna de se démettre et de sacrifier aux dieux. Marcel répondit qu’il ne pouvait pas démissionner d’un poste auquel Dieu lui-même l’avait appelé, et que la foi en son Dieu lui était plus chère que la vie. Maxence le fit flageller, et plutôt que le condamner à mort, il l’envoya comme esclave dans ses écuries, afin d’humilier les chrétiens. Au bout de neuf mois il fut libéré par des clercs qui avaient négocié son rachat avec les officiers subalternes. Une veuve, Lucine, lui donna asile en sa maison qui devint un lieu de réunion des fidèles, et une église. Maxence l’apprit, arrêta de nouveau Marcel, et en fit de nouveau un esclave, cette fois dans un haras installé sur le lieu même de la maison de Lucine… Où il mourut bientôt. C'était en 310. Ses reliques sont en l'église qui porte son nom, édifiée sur le lieu de son martyre.

  • Le pape au Brésil

    Pour suivre le voyage du pape au Brésil, c’est ici, et .

    medium_mosteirosaobentofachadasr8.jpgOn note que pendant les trois premiers jours Benoît XVI réside au monastère Saint-Benoît qui se trouve au centre de Sao Paolo.

    Dans son discours aux jeunes, il a notamment déclaré :

    « Qui observe les commandements se trouve sur le chemin de Dieu. Il ne suffit pas, pourtant, de les connaître. Le témoignage vaut plus que la science, ou plutôt, il est l’application de la science elle-même. Les commandements ne sont pas imposés de l’extérieur, il ne réduisent pas notre liberté. Au contraire : ils constituent de vigoureux stimuli intérieurs, qui nous poussent à agir dans une certaine direction.

    « Et vous, jeunes du Brésil et d’Amérique latine, avez-vous déjà découvert ce qui est bon ? suivez-vous les commandements du Seigneur ? avez-vous découvert que c’est là la véritable et unique voie vers le bonheur ? Vous pouvez être les acteurs d’une société nouvelle, si vous cherchez à mettre en pratique une conduite concrète inspirée des valeurs morales universelles.

    « Soyez des hommes et des femmes libres et responsables ; faites de la famille un centre rayonnant de paix et de joie ; soyez les promoteurs de la vie, de sa conception à son déclin naturel ; protégez les personnes âgées, car elles méritent respect et admiration pour le bien qu’elles ont fait.

    «  Il existe, en dernière analyse, un panorama d’action immense dans lequel les questions de l’ordre social, économique et politique acquièrent un relief particulier, pourvu que leur source d’inspiration soit l’Evangile et la doctrine sociale de l’Eglise. »

  • Prière pour le pape

    Voici la prière que je récite tous les jours pour le pape. Elle est plus que jamais d'actualité.

    Oremus pro Pontifice nostro Benedicto.

    Dominus conservet eum, et vivificet eum, et beatum faciat eum in terra, et non tradat eum in animam inimicorum ejus.

    Pater noster. Ave Maria. 

  • Ouahou le pape !

    Poursuivant sa catéchèse sur les apôtres, Benoît XVI a évoqué aujourd’hui saint Jude. Commentant l’épître de ce dernier, il a constaté que « nous ne sommes plus habitués, aujourd’hui [dans l’Eglise, du moins] à un langage aussi polémique ». « Néanmoins, a-t-il ajouté, il s’agit de quelque chose d’important : au milieu de toutes les tentations, dans tous les courants de la vie moderne, nous devons conserver l’identité de notre foi. Certes, la voie de la tolérance et du dialogue, que le concile Vatican II a heureusement prise, doit être continuée avec une ferme constance. Mais cette voie du dialogue, quoique nécessaire, ne doit pas nous faire oublier le permanent devoir de repenser et d’affirmer avec tout autant de force les lignes maîtresses et inaliénables de notre identité chrétienne. »

    Selon l’AFP, le pape a dit ensuite : « Il faut avoir conscience que notre identité ne se joue pas sur un plan simplement culturel, ou à un niveau superficiel, mais requiert force, clarté, et le courage de la provocation, qui sont le propre de la foi. »

    Le texte publié par le Vatican est différent :« D’autre part, il faut être bien conscient que notre identité chrétienne requiert force, clarté et courage face à toutes les contradictions du monde dans lequel nous vivons. »

    La différence essentielle saute aux yeux : c’est la « provocation ».

    Comme il est improbable que l’AFP ait inventé la « provocation », c’est que le pape a ajouté ce mot à son texte. Ce qui est du reste conforme à l’idée générale, et à ce qu’il disait sur le langage polémique de saint Jude auquel nous ne sommes plus habitués, et sur le fait que le dialogue et la tolérance selon Vatican II ne doivent pas nous empêcher de réaffirmer aujourd’hui avec force notre identité chrétienne.

    Que le pape en appelle au « courage de la provocation » comme faisant partie intégrante de la foi, c’est en soi une très réjouissante… provocation. A l’encontre de l’apostasie ambiante, de la pensée unique, du laïcisme, de l’islam…

    Au fait, et la citation de Manuel Paléologue, à Ratisbonne…

    Qu’on se le dise, l’Eglise est de retour !

  • Le pape au Liban

    Le voyage du pape au Liban est un évident succès. En témoigne la foule des jeunes sur l’esplanade de Bkerké, et la messe de Beyrouth pour laquelle on avait disposé 70.000 chaises… et il y eut près de 300.000 personnes supplémentaires…

    Le vrai succès cependant se mesurera à ce qui va se passer maintenant. Mais il est vraisemblable que la seule présence du pape aura un impact : non seulement le chef des chrétiens a eu le courage d’aller au Proche Orient, mais il n’a pas craint de souligner que les chrétiens sont chez eux dans cette région qui fut celle de Jésus, et il a montré à tous ses interlocuteurs que son seul message était celui de l’amour et de la paix.

    Une fois encore, Benoît XVI a parlé de la grammaire commune qu’est la loi naturelle inscrite dans le cœur humain, et du respect de la personne humaine dont la grandeur et la raison d’être ne se trouvent qu’en Dieu…

    Ce discours a toujours quelque chose de pathétique quand il s’adresse à des musulmans, car l’islam ne reconnaît pas, précisément, cette grammaire de la loi naturelle, et surtout ne sait pas de quoi nous parlons quand nous évoquons la « personne » humaine. Ce concept est si étranger à l’islam qu’il n’y a pas de mot arabe qui puisse le représenter, au point que les chrétiens arabophones ont dû adopter un mot araméen.

    Mais, quand on voit le pape sur place, on se dit que peut-être certains musulmans en viendront à se demander ce qu'il veut dire quand il parle de personne et de loi naturelle… Or il s’agit de la clef qui peut ouvrir la porte de la liberté religieuse.

    D’où l’importance sans doute de ces mots du pape, parmi les tout derniers qu’il a prononcés au Liban :

    « Je remercie particulièrement les représentants des communautés musulmanes. Durant tout mon séjour, j’ai pu constater combien votre présence a contribué à la réussite de mon voyage. Le monde arabe et le monde entier auront vu, en ces temps troublés, des chrétiens et des musulmans réunis pour célébrer la paix. »

    Le problème est que toute ouverture de l’islam ne peut qu’aboutir à la chute de l’islam. D’où justement le raidissement que l’on observe partout dans le monde musulman (et dans le monde autrefois chrétien).

  • Deux mots du pape

    Dans son homélie de l’Assomption, une affirmation osée (mais que l’on peut mettre en lien avec l’Immaculée Conception) :

    « En Dieu il y a de la place pour l'homme, et Dieu est proche, et Marie, unie à Dieu, est très proche, son cœur est aussi large que le cœur de Dieu. »

    Et cette belle affirmation :

    « Marie nous rend visite, et elle est la joie de notre vie, et la joie est espérance. »