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Rechercher : françois et les évangéliques

  • Le cardinal Ranjith réagit contre le prosélytisme évangélique

    Le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Colombo, en a assez du prosélytisme agressif de certaines sectes protestantes (amréicaines). Il demande au gouvernement sri-lankais de constituer une commission de surveillance des communautés évangéliques. Certaines de ces communautés, explique le cardinal, offrent de l’argent et des aides diverses aux bouddhistes et aux catholiques dans les zones rurales afin de les convertir.

    L’initiative du cardinal Ranjith est assez mal reçue… chez nombre de catholiques. Car au Sri-Lanka aussi il y a des bisounours qui disent que chacun a le droit de faire ce qu’il veut, que tout le monde prêche le même Dieu, et qu’on n’a pas à s’adresser au gouvernement pour des affaires religieuses.

    Mais un dignitaire bouddhiste se dit d’accord avec l’archevêque. Le vénérable Samitha Thero, qui dirige le temple de Sri Paada Chaiththayaramaya Baddegama, déclare à Asianews : « Je pense à ce qui s’est produit après le tsunami de 2004. Les communautés évangéliques utilisaient la peine des familles qui avaient tout perdu comme un levier. Quelquefois elles les traînaient en dehors des temples. C’était une menace, particulièrement pour les catholiques et autres chrétiens, plutôt que nous les bouddhistes. Tout le monde a le droit de répandre sa religion, mais nous dédaignons les méthodes qu’utilisent ces groupes pour répandre la parole de Dieu. Ce sont des conversions forcées. »

  • François et la communion

    Marco Tosatti, généralement fiable, rend compte sur son blog de l’assemblée générale des évêques d’Italie. Laquelle s’est terminée par une série de questions réponses avec le pape :

    « Plus explicite et précise fut la réponse à la question posée sur un ton "désespéré" par un évêque d'un petit diocèse (40.000 habitants) qui se plaignait qu'une partie de son clergé soit “conservateur” et ne veuille pas donner la communion dans la main. Le pape lui a conseillé de prendre des mesures sévères, parce que l’on ne peut pas défendre le corps du Christ en offensant le corps social du Christ. »

    (Via le Forum catholique)

  • Et François vint

    Propos de Mgr Socrates Villegas, archevêque de Lingayen-Dagupan et président de la conférence des évêques des Philippines, sur François :

    « Il a tranquillement fait de l’Eglise, qui était une institution malade, dogmatique, autoréférentielle et autoritaire, une Eglise douce, sociale, compatissante et persuasive, grâce au pouvoir de l’amour et de la miséricorde. »

    (« He has slowly moved the Church from being a dogmatic, self engrossed and authoritative sick institution to being a gentle, outreaching, compassionate and persuasive Church through the power of love and Mercy. »)

  • François et Ségolène

    L’obsession Le Pen, ça continue. Il est vrai qu’il n’y a pas de raison que ça s’arrête, bien au contraire, avec le fameux sondage indiquant que 26% des Français se disent d’accord avec les idées du Front national. Il est vrai aussi que parler du Front national permet aux chefs de l’UMP et du PS de ne pas parler de leurs idées, ce qui est pratique puisqu’ils n’en ont guère, hormis leurs vieilleries… ou ce qu’ils copient chez Le Pen…

    Dimanche, François Hollande a de nouveau tiré la sonnette d’alarme. Il ne faut pas oublier la menace Le Pen, a-t-il dit au Forum de Radio J. « Oublier cette menace, c’est en définitive la rendre possible. Dès lors que 25% des Français (et même 26, M. Hollande) dans les sondages disent qu’ils n’excluent pas de voter Jean-Marie Le Pen, cela peut vouloir dire qu’effectivement il peur réaliser un score tout proche de celui de 2002, voire davantage, et à partir de là tout est possible. » Tout quoi ? Il ne le précise pas. Mais ce doit être terrible.

    Et Hollande d’accuser les autres candidats de ne pas s’occuper du problème, et même de l’aggraver. Ainsi Sarkozy, qui fait le jeu de Le Pen en allant sur son terrain. Et Bayrou plus encore, avec son positionnement « anti-système » et « ni droite ni gauche ». Hollande enfonce le clou : « Je ne trouve pas bon, quand on sait que Jean-Marie Le Pen fait le score qui est attendu, au moins autant qu’en 2002, que ceux qui sont en charge de l’essentiel, qui demain seront peut-être associés aux responsabilités du pays, tiennent finalement des discours ni gauche ni droite, contre les institutions, contre le système médiatique, tout en étant invités partout. »

    Puis François Hollande s’est rendu à la réunion des partisans de Ségolène Royal, où étaient présents ensemble, à ce que l’on nous en a dit, caciques socialistes et non-adhérents du PS. Il a réitéré ce qu’il venait de dire à Radio J. Mais là, c’est Ségolène, naturellement, qui était la vedette.

    Elle a demandé à ses partisans de changer leur façon de faire de la politique pour « ramener le vote populaire vers les socialistes et la gauche ». Et où était-il donc parti, ce vote populaire ? Elle ne l’a pas précisé. Mais chacun le sait. On ne va tout de même pas dire « Le Pen » dans toutes les phrases…

    Changer la façon de faire de la politique, c'est mettre en œuvre la «démocratie participative ». Et Ségolène leur a fait un cours de « démocratie participative », pendant une heure. Il faut cultiver « la vérité de la parole », « secouer un certain nombre de formules, de tabous, d'idées reçues, de conforts intellectuels ». Une façon bien à elle de rappeler qu'il ne faut guère tenir compte du projet socialiste, auquel « les gens ne sont pas venus participer », mais qui était pourtant censé être le socle de la campagne socialiste.

    Cela dit, on ne voit pas quels sont les tabous et les idées reçues qu'elle secoue. Invitée de France 5 dans la soirée, elle a déclaré que la justice avait davantage besoin de nouveaux moyens que de nouvelles lois qui s'accumulent. Est-ce un exemple de secouage ? Fort bien. Mais cela, c'est la position du Front national et de Jean-Marie Le Pen… Pas de chance…

    D'autre part elle a qualifié les 35 heures de « formidable progrès social », que « personne ne peut contester », (donc ici elle est retournée dans l'ornière du tabou socialiste), puis elle en a appelé à un « dialogue social de qualité qui sorte du moyen âge ». Sans doute ne sait-elle pas que les corporations ont été abolies il y a plus de 200 ans…

    Toujours est-il qu'à l'issue de la réunion parisienne, chaque premier secrétaire de fédération socialiste, président de comité « Désirs d'avenir » ou de comité de soutien, a été gratifié d’un kit de campagne, intitulé « Réussir un débat participatif ». Pour ramener le vote populaire, puisque c'est de cela qu'il s'agit. Et il faut donc s'adresser en priorité à « cette France qui pense ne compter pour rien : les travailleurs pauvres, les invisibles, les gens de peu ».

    Les gens de peu… Voilà qui est pire encore que « la France d'en bas ». Marie-Ségolène va finir par nous parler des manants et des croquants. Et elle s'étonnera qu'ils votent pour le candidat qui non seulement ne les méprise pas mais leur rappelle leur dignité de Français riches d'un héritage dont ils sont spoliés.

  • Saint François

    Olivier Messiaen

    Saint François d’Assise

    5e tableau

    L’ange

    – Dieu nous éblouit par excès de vérité. La musique nous porte à Dieu par défaut de vérité.

    8e tableau

    Saint François

    – Seigneur ! Seigneur ! Musique et poésie m’ont conduit vers Toi : par image, par symbole, et par défaut de vérité. Seigneur ! Seigneur ! Seigneur, illumine-moi de ta Présence ! Délivre-moi, enivre-moi, éblouis-moi pour toujours de ton excès de Vérité…

    (Il meurt)

  • ”François Ier”…

    Je m’étais difficilement préparé à accepter un pape médiocre après les deux géants que furent Jean-Paul II et Benoît XVI.

    Mais, a priori, c’est bien pire. Nous avons le jésuite anti-ratzingerien par excellence. Un archevêque de Buenos Aires qui, selon toutes les indiscrétions sur le conclave de 2005, fut l’homme opposé au cardinal Ratzinger par les progressistes (avec l’appui du cardinal Martini), et qui est l’homme qui a interdit l’application du motu proprio Summorum Pontificum dans son diocèse.

    C’est donc la grande revanche qui s’annonce. Sauf miracle toujours possible.

    Voici ce que j’ai trouvé sur le site Benoît et moi, sous la plume de « Carlotta » :

    Le cardinal Jorge Bergoglio (très prisé des médias et papabile du Conclave de 2005!), archevêque de la très cosmopolite et sécularisée Buenos Aires, n’a pas vraiment très bonne presse chez certains catholiques même modérés, et encore moins chez les catholiques plus traditionnalistes (sans parler des lefebvristes). Il est extrêmement peu réceptif au motu proprio Summorum pontificum (libéralisation de la messe en latin), il a fait nommer des évêques très médiocres (dans le domaine doctrinal mais aussi au niveau du comportement) alors même que l’Église catholique en Argentine a dû faire front de toutes parts, contre le progressisme (d’autant plus accentuée de par le fait que tout ce qui était considéré comme plus traditionnel était réduit sans nuance ad odiosam dictaturam militiarium) et contre toutes les églises néo-protestantes pour ne pas dire les sectes, enfin il est tellement favorable à un certain œcuménisme que cela a pour conséquence de brouiller le message catholique donc de l’Église Universelle et donc de rétrograder l’Église romaine a une pratique religieuse que l’on prend et que l’on repose au super marché des « religions », selon ses envies et les capacités commerciales du vendeur.

  • François et la mafia

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    La bonne mafia : celle qui l’a fait élire. Quelques opportuns rappels de Damian Thompson et de Benoît et moi.

  • Chez François…

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    Cette photo de Umberto Pizzi montre Mgr Lucio Angel Vallejo Balda et Francesca Immacolata Chaouqui en janvier 2014 dans les coulisses d’un théâtre de Rome où celle-ci interprétait le rôle de la secrétaire de Churchill.

    L’un et l’autre ont été arrêtés le 31 octobre dans le cadre d’une enquête de la gendarmerie vaticane sur le vol et la diffusion de documents confidentiels, à quelques jours de la parution de deux livres de « révélations » sur le Vatican

    L’un et l’autre avaient été nommés par François en juillet 2013 à la commission pour l’organisation des structures économiques et administratives du Saint-Siège. Francesca Immacolata Chaouqui reçut les félicitations de Go-Topless pour être la seule femme employée du Vatican qui se montre torse nu.

    Sandro Magister avait plusieurs fois alerté sur les deux personnages, surtout la Chaouqui…

  • François a perdu

    Il a perdu l’élection présidentielle en Argentine, explique le blog Messa in latino.

    C’est en effet le chef d’entreprise libéral (et pro-vie) Mauricio Macri qui a été élu, face au candidat péroniste de gauche Daniel Scioli, poulain de la présidente sortante, et soutenu par le pape.

    Quelques jours avant l’élection, la journaliste Alicia Barrios, connue comme une grande amie de Bergoglio, avait écrit que François « veut un gouvernement qui regarde les pauvres dans les yeux, avec une économie menée par des hommes bons et non pas par les forces sauvages du marché ».

    La consigne était claire. Un conseiller de Macri avait répondu : « Ce que dit le pape ne change même pas le vote de dix personnes. » Le scrutin lui a donné raison.

  • Hillary et François

    Cinq personnalités américaines, dont le rédacteur en chef de The Remnant et le président de l’Association des juristes catholiques américains, demandent à Donald Trump une enquête sur l’implication éventuelle du gouvernement Obama dans la renonciation de Benoît XVI et l’élection de François (notamment à partir des tweets d’Hillary Clinton).