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  • Mgr Shao Zhumin libéré

    L’évêque clandestin de Wenzhou (Zhejiang), en Chine, a été libéré hier.

    Il avait été arrêté peu avant Pâques afin qu’il ne puisse pas célébrer le Triduum, puis libéré, puis de nouveau arrêté le 18 mai. Le 15 juin il avait été aperçu à l’aéroport de Wenzhou, sous escorte policière, et la nouvelle s’était répandue qu’il était libéré. Mais il n’était jamais arrivé chez lui. En fait il avait été emmené à Xining, à 2.500 km de Wenzhou, et c’est là qu’il a été libéré.

    On n’en sait pas plus pour l’instant. Notamment si c’est lui qui a cédé aux pressions pour rejoindre l’Eglise officielle, ou si ce sont les autorités communistes qui ont cédé aux pressions internationales. On se souvient que le 20 juin l’ambassadeur d’Allemagne avait ouvertement demandé sa libération.

  • A Wenzhou

    L’évêque coadjuteur de Wenzhou, Mgr Peter Shao Zhumin, et le chancelier du diocèse, qui avaient été emmenés le 8 septembre « en voyage » par les autorités dans une lointaine province pour qu’ils ne participent pas aux funérailles de l’évêque qui venait de décéder, sont revenus chez eux au bout d’un mois de congés forcés, le 8 octobre.

    Mais Mgr Peter Shao Zhumin est sous stricte surveillance policière et ne peut pas exercer ses fonctions pastorales.

    Le 21 septembre, le Saint-Siège a publié une déclaration sur la mort de Mgr Vincent Zhu Weifang indiquant que « conformément au droit canon, l’évêque Peter Shao Zhumin, coadjuteur du même diocèse, succède au défunt prélat ».

    Il se trouve que Mgr Shao Zhumin est tenu en haute estime tant par les fidèles de l’Eglise officielle que de l’Eglise clandestine, ce qui a rapproché les deux communautés après une période de forte division. On craint maintenant que les autorités nomment un évêque de l’Eglise officielle… pour raviver les divisions et provoquer éventuellement des troubles qui permettraient la répression…

  • En Chine

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    L’évêque coadjuteur de Wenzhou, Mgr Peter Shao Zhumin, a été arrêté par la police ce matin et emmené en dehors du diocèse, « en voyage » dans le nord-est du pays, alors qu’il s’occupait des préparatifs des funérailles de l’évêque, Mgr Vincent Zhu Weifang, mort hier. Les autorités communistes montrent ainsi clairement qu’elles refusent que Mgr Shao Zhumin, qui ne fait pas partie de l’Eglise officielle, soit le prochain évêque de Wenzhou. Son secrétaire, également prêtre de l’Eglise clandestine et chancelier du diocèse (à gauche sur la photo), a été envoyé dans le Yunnan. Un autre prêtre a été placé en résidence surveillée dans un hôtel de la capitale de la province.

  • ”En vacances”

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    Une fois de plus, Mgr Pierre Shao Zhumin, l’évêque de Wenzhou (Zhejiang) a été kidnappé par les autorités et envoyé dans un lieu inconnu. Officiellement il est parti « en vacances ».

    Chaque fois que Mgr Shao Zhumin part « en vacances », c’est à la veille d’une grande fête, pour démoraliser les catholiques fidèles et exercer une pression maximale sur l’évêque pour qu’il cède et signe enfin son appartenance à l’Eglise officielle. Le mois de novembre est particulièrement célébré en Chine comme le mois des morts. De nombreuses messes, réunions de prière, des rosaires, etc., sont organisés. Et dans le diocèse de Wenzhou on se rend au cimetière où a été enterré le premier évêque catholique, Mgr Jacques Lin Xili, sacré par Jean-Paul II en 1992, arrêté en 1999, mort en détention en 2009. Ces dernières années l’entrée du cimetière avait été interdite. Cette année on a enlevé l’évêque.

    Heureusement qu’il y a un accord entre François et Pékin.

  • En Chine

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    L’évêque de Wenzhou (Zhejiang), Mgr Pierre Shao Zhumin, a été une fois de plus arrêté hier par la police et sera absent de son diocèse pendant « 10 à 15 jours ».

    Il a déjà été arrêté cinq fois. La dernière fois ça avait duré sept mois.

    On pensait qu’il avait peut-être fini par accepter de rejoindre l’Eglise officielle. Ce n’est manifestement pas le cas.

    Honneur à lui.

    Même s’il contrarie les plans de François…

  • Un ambassadeur

    Un ambassadeur a osé demander au gouvernement chinois, par un message sur le site internet de son ambassade, la libération de l’évêque de Wenzhou Mgr Peter Shao Zhumin. Et pour faire bonne mesure il critique le projet de nouvelles règles en matière religieuse (pas encore promulgué mais considéré comme définitif), qui en l’état mettrait en œuvre « de nouvelles restrictions au droit à la liberté religieuse ».

    Hélas, comme on s’en doute, ce n’est pas l’ambassadeur de France. C’est l’ambassadeur d’Allemagne à Pékin, Michael Clauss. Comme il est ambassadeur « extraordinaire et plénipotentiaire », il a clairement l’accord complet du gouvernement allemand.

  • En Chine...

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    Mgr Shao Zhumin, l’évêque clandestin de Wenzhou, a été libéré le 3 janvier dernier. Le 27, une grande fête a été organisée en son honneur, avec un chant composé pour l’occasion, célébrant « notre cher évêque qui nous conduit au Christ ».

    On en sait désormais un peu plus sur sa détention, et sa libération. Pendant des mois on a voulu l’obliger à intégrer la soi-disant Association patriotique, l’Eglise officielle. Il devait signer un document comprenant les quatre conditions qui lui auraient permis d’être reconnu par le parti :

    — son soutien au principe d’une Eglise indépendante ;

    — son soutien à la nomination et à l’ordination d’évêques par la seule Association patriotique ;

    — la concélébration avec un évêque officiel non reconnu par le Vatican ;

    — la soumission aux nouvelles règles imposées aux religions à partir de février.

    Mgr Shao Zhumin a refusé. Finalement il a été quand même libéré, semble-t-il sous la pression internationale, particulièrement de l’ambassadeur d’Allemagne. AsiaNews ajoute in fine : « Même le Saint-Siège avait exprimé son inquiétude sur son sort. » Sic.

    Il est intéressant, et terrible, de comparer le témoignage de Mgr Shao Zhumin avec ce que dit le cardinal Parolin sur les négociations avec le pouvoir communiste chinois et sur les « sacrifices » qui sont demandés par le Vatican aux chrétiens (à savoir, mais Parolin n’a même pas le courage de le dire explicitement, d’accepter que les évêques fidèles soient remplacés par des évêques du pouvoir communiste)… Car les « sacrifices » qui sont demandés ne peuvent être que la conséquence de la reconnaissance par le Vatican des quatre conditions rejetées par l’évêque fidèle. L’abandon de l’Eglise en Chine apparaît ici de façon claire et monstrueuse.

    Le pouvoir communiste n’a pas pu faire plier Mgr Shao Zhumin. C’est François qui aura sa peau…

    N.B. Le cardinal Zen s'est rendu au Vatican pour évoquer l'affaire des "sacrifices" avec le pape et les responsables de la politique du Saint-Siège vis-à-vis de la Chine. Il a ensuite publié un long texte par lequel il tente de dédouaner François qui ne serait en rien responsable des agissements de ceux qui au Vatican veulent vendre l'Eglise de Chine... Le pape a réagi avec sa brutalité habituelle par un bref et cinglant communiqué du directeur du Bureau de presse du Saint-Siège démentant "une prétendue divergence de pensée et d’action entre le Saint-Père et ses collaborateurs de la Curie romaine, vis-à-vis des questions chinoises", et ajoutant qu'il est "surprenant et regrettable que des personnes d’Église affirment le contraire, et que soient ainsi alimentées tant de confusions et de polémiques"...

  • En Chine

    Mgr Peter Shao Zhumin, évêque clandestin de Wenzhou, est revenu chez lui le 15 juin, après 27 jours de « conversations » avec le Bureau des Affaires religieuses dans un lieu inconnu. Selon ses proches, on voulait qu’il demande au Vatican la nomination d’un évêque coadjuteur appartenant à l’Eglise officielle, et bien entendu que lui-même intègre l’Association patriotique catholique chinoise (nom de l’Eglise officielle) et la Conférence épiscopale.

    Mgr Shao Zhumin avait déjà été arrêté quelques jours avant Pâques afin qu’il ne puisse pas célébrer le Triduum, puis relâché. Et arrêté de nouveau le 18 mai.

    Comme il est revenu sous escorte policière, on se doute que les réponses n’ont pas été celles qui étaient attendues par les autorités communistes.

    Rectificatif

    En fait il a été vu à son arrivée à l'aéroport, où il a pris une voiture sous escorte policière, mais il n'est pas arrivé chez lui.

    *

    Quant à Mgr Vincent Guo Xijin, évêque de Mindong, qui avait été arrêté le 6 avril, il a été libéré le 6 mai. Il avait été placé dans un lieu qui sert au régime à obtenir la « confession » des membres du parti communiste qui ont fauté. C’est tellement efficace que les cadres les plus corrompus craquent au bout de trois jours. Les sessions les plus longues sont de sept jours. L’évêque est resté un mois. Mais pour un évêque qui n’avait rien à confesser au parti, dit un observateur, c’était comme une retraite…

  • Un évêque studieux

    Le 6 avril, Mgr Vincent Guo Xijin, évêque (clandestin) de Mindong (Fujian) depuis la mort de son prédécesseur en juillet 2016, a été convoqué au Bureau des Affaires religieuses. Le 10, il n’en était toujours pas ressorti. Aux fidèles qui s’en inquiétaient, le chef de la Sécurité publique de Ningde a répondu que l’évêque avait « besoin d’étudier et d’apprendre ». C’est la réponse habituelle quand un ecclésiastique est arrêté sans bases légales. Le chef de la Sécurité publique de Ningde a ajouté que l’évêque avait besoin de 20 jours au calme.

    Cela veut dire, bien sûr, qu’on ne veut pas qu’il célèbre la semaine sainte et la fête de Pâques dans sa cathédrale.

    Il y a 90.000 catholiques dans ce diocèse, dont 80.000 fidèles de l’Eglise clandestine. Mgr Guo Xijin a de bonnes relations avec les catholiques reconnus par le régime. Sa détention a pour but évident de tenter de le faire rejoindre l’« association patriotique des catholiques chinois », c’est-à-dire l’Eglise officielle.

    Vincent Guo Xijin a été emprisonné comme prêtre clandestin en 1990-92, 1993-94, et 1996.

    Addendum

    Non loin de là, le 12 avril, Mgr Peter Shao Zhumin, évêque clandestin de Wenzhou, a été interpellé par la police et conduit dans un endroit inconnu.

  • En Chine

    A Wangli, dans le Zhejiang, Huang Ruixun a une chapelle privée. Le 16 mars, Mgr Pierre Shao Zhumin, évêque de Wenzhou (donc son évêque, non reconnu par le régime communiste) y a célébré la messe, en présence d’une vingtaine de fidèles.

    Huang Ruixun a été condamné à une amende de 20.000 yuans (2.551 €) pour complicité d’« activités religieuses illégales, fourniture de repas et d’une chambre, etc. ». En outre, « comme l’organisateur des activités illégales a été ordonné par une institution étrangère, cela contrevient au principe d’indépendance, d’autonomie et d’auto-administration de l’Eglise en Chine ».

    Heureusement que François a signé un accord…

    Depuis 2018, toute activité religieuse en dehors des lieux agréés par l’Etat est illégale. Et à partir du 1er mai, tout prêtre devra s’engager à « aimer la patrie, soutenir la direction du Parti communiste chinois, soutenir le système socialiste, respecter la Constitution, les lois, les règlements et les règles, pratiquer les valeurs fondamentales du socialisme, adhérer au principe d'indépendance et de gestion autonome de la religion, et adhérer à la politique religieuse de la Chine, maintenir l'unité nationale, l'unité ethnique, l'harmonie religieuse et la stabilité sociale. »